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Les Divalala - Femme, femme, femme

le  12/11/2018   au théâtre Lepic, 1 avenue Junot 75018 Paris (mercredi et jeudi à 21h)

Mise en scène de Freddy Viau avec Gabrielle Laurens, Angélique Fridblatt et Marion Lépine écrit par Les Divalala




Divalala, voilà une appellation de groupe musical qui n’a jamais aussi bien portée son nom ! Pensez donc, 3 femmes (« femme, femme, femme... ») qui, loin de se prendre véritablement pour des divas, n’en ont pas moins chacune le timbre vocal (« lala... ») adéquat, du moins, s’en rapprochant parfaitement, toutes s’amusant à détourner à qui mieux mieux et de façon kitsch certaines versions de chansons, autant françaises qu’étrangères d’ailleurs, ayant bel et bien marqué notre beau paysage musical hexagonal.
Ainsi présentées, Gabrielle Laurens, Angélique Fridblatt et Marion Lépine s’en donnent à cœur-joie, joignant le geste à la parole pour nous entonner une bonne vingtaine de titres plutôt assez connus, issus pour la plupart du répertoire dit « variétoche » (de Gainsbourg à Stromae en passant par Dalida, Alain Souchon, Ophélie Winter, Luce, Lara Fabian, Jean-Jacques Goldman, Beyoncé ou bien encore Patriiiick Bruel !) sur fond d’une mise en scène sympathique et souvent caricaturale. 3 vocalises performantes au service de la parodie glam rock bon enfant qui adaptent, rajoutent ou modifient autant à leur sauce qu’à leur gré, voire leur humeur du moment (a cappella, l’une après l’autre, en chœurs ou alors en canon), quelques airs, succès, hits et autre « tubes » (notamment en plastique) – donc, au sens propre (avec en prime des accessoires divers et variés) comme au figuré ! – à travers une suite d’instruments aussi surprenants qu’audacieux, tels que des verres et des bouteilles.
Une attention toute particulière, à la fois inventive, nuancée et plutôt réussie, a été apportée aux arrangements vocaux comme à leur tonalité pleine de justesse, tour à tour douce, grave, légère, solennelle, désinvolte et drôle (on retiendra leurs prestations outrancières de Je te survivrai de Jean-Pierre François, Voyage voyage de Desireless et C’est beau une femme à 40 ans d’Herbert Leonard !). Comme quoi, le nouveau spectacle d’humour musical de ce trio bien rodé (après leur 1er intitulé « Chansons d’amour traficotées ») est la preuve flagrante que l’on peut éviter de se prendre au sérieux tout en étant exigeant, en résumé, capable de « sortir le grand jeu » et, par la force des choses, de « tout donner ».....

C.LB



 
 
 
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