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Feydeau(x) (jusqu'au 21 janvier 2018)

le  22/11/2017   au théâtre Le Lucernaire, 53 rue Notre-Dame-des-Champs 75006 Paris (du mardi au samedi à 20h et dimanche à 17h)

Mise en scène de Thierry Harcourt avec Laurence Facelina, Louis-Victor Turpin et Sébastien Baulain ou Marc Maurille / Mathilde Hancisse et Sébastien Baulain ou Marc Maurille / Nina Poulsen et Basile Alaïmalais ou Antoine Paulin écrit par Georges Feydeau (3 pièces)




Au théâtre Lucernaire se joue 3 petites pièces de Feydeau en un acte peu connues. Si elles le sont, cela donne raison au principe de base que si une œuvre d’un auteur très célèbre reste ignorée du public, c’est qu’elle n’était pas digne de figurer dans le grand répertoire de l’écrivain.
C’est justement ce qui se passe ici dans un non-décor plutôt sinistre (juste une table et 2 chaises !) où 3 couples essayent de donner vie à malheureusement pas grand-chose. Dans le 1er acte, « Amour et piano », une musicienne espère l’arrivée d’un virtuose et reçoit par erreur un monsieur qui s’est trompé d’étage, ce qui va provoquer forcément un quiproquo. La 2ème piécette s’intitule « Par la fenêtre » : on y voit une dame agacée par la jalousie de son époux et essayant de se compromettre avec son voisin pour se venger devant une baie vitrée en vue de son mari. Dans la 3ème, « Fiancés en herbe », 2 enfants (interprétés par des adultes) jouent au mariage comme dans une coure de récréation : « toi tu seras mon mari et moi je serai ta femme » un peu comme s’ils s’amusaient au docteur pour faire semblant.
C’est gentillet, on sourit parfois mais ça reste très puérile et sans grand intérêt. Les scénarios et le style sont bien faibles et ses 3 actes auraient pu rester dans un tiroir sans grande perte pour le théâtre. Les comédiens font ce qu’ils peuvent pour donner vie et corps à ce spectacle mais, sans un texte nourrissant derrière, la mayonnaise ne prend pas. Dommage ! Retournez voir plutôt les grands classiques de Feydeau (Occupe-toi d’Amélie ! ; Le fil à la patte, La puce à l’oreille ; Le dindon) et oubliez vite cette parenthèse...

S.LB



 
 
 
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