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Welcome to Woodstock

le  20/09/2017   au Comédia, 4 boulevard de Strasbourg 75010 Paris (à 20h)

Mise en scène de Laurent Serrano avec Geoffroy Peverelli, Magali Goblet, Pierre Huntzinger, Morgane Cabot, Jules Grison, Margaux Maiilet et Xavier V.Combs écrit par Jean-Marc Ghanassia




Il est impossible d’imaginer ni même de concevoir et encore moins de reproduire sur scène le mythique concert de Woodstock de 1969 ! En revanche, il est possible d’utiliser certaines de ses chansons cultes – et bien d’autres encore ! - qui ont marqué autant cet évènement que l’époque, surtout celle de la fin des années hippies ! Raison de plus pour créer alors un spectacle musical qui s’en inspire – un road trip de Paris à Woodstock – avec 6 comédiens, chanteurs et danseurs, plus un groupe de musiciens et interprètes jouant en live près de 25 titres pour ne pas dire 25 tubes qui ont marqué ces années-là !
Pari certes audacieux, voire un peu fou, mais qui néanmoins prend vie tous les soirs pendant 2 heures sur les planches du théâtre Comédia ! Une enfilade de morceaux pop/rock/folk/psychédélique impressionnants, plus connus les uns que les autres et qui ont tant frappé les esprits, chantés divinement par une troupe entièrement homogène et totalement au diapason (un grand bravo surtout aux voix des filles !), et entrecoupés de situations comme de dialogues autour de jeunes « bourgeois réactionnaires » qui veulent changer le monde ou, si vous préférez, en quête d’absolu, d’autre chose, de sensations nouvelles, de liberté, d’amour et de paix !
Comment ne pas vibrer à l’écoute de reprises entre autres des Who, de Canned Heat, de Janis Joplin, de Joe Cocker, de Cat Stevens ou bien encore de Jimi Hendrix (un satisfecit à la prestation bluffante de Xavier V.Combs qui arrive, avec doigté et mimétisme, à reproduire autant les sons que la gestuelle de feu l’un des plus grands guitaristes et les plus important musicien du 20ème siècle) ? On s’y croirait presque ! Malgré une mise en scène simple et bon-enfant, ainsi qu’un léger manque de rythme au tout début de la 1ère partie, les couplets originaux sont fort heureusement respectés à la lettre grâce à une orchestration plutôt inspirée, le tout sur fond d’images d’archives des plus salvatrices ou alors des plus hallucinées qui soient. Ah, nostalgie, quand tu nous prends...tu ne nous lâches plus.....

C.LB



 
 
 
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