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Galilée, le mécano (jusqu’au 3 novembre)

le  18/09/2019   au théâtre de La Reine Blanche, 2bis passage Ruelle 75018 Paris (du mercredi au samedi à 20h45 et dimanche à 16h)

Mise en scène de Gloria Paris avec Jean Alibert écrit par Marco Paolini, Francesco Niccolini et Michela Signori




Si vous souhaitez en savoir plus sur Galilée, « Galilée le mécano » vous en apprendra beaucoup sur l’homme qui, entre autres inventions, perfectionna la lunette astronomique et, se basant sur la révolution copernicienne, établit la théorie de la rotation de la terre et la fixité du soleil, s’inscrivant en contradiction avec une Eglise toute puissante au 17ème siècle. C’est d’ailleurs sur la notion de révolution que commence le spectacle présenté au Théâtre de la reine Blanche. Bien qu’étant assis sur leurs fauteuils, les spectateurs sont invités à constater qu’en une minute, ils ont parcouru 18 km à la vitesse de 1100 km/h.
Le spectacle démarre ainsi en fanfare mais force est de constater qu’il s’essouffle vite, et sur une heure et demie de spectacle, l’ennui pointe son doigt… Et c’est là que Galilée le mécano pêche : certes le texte est ciselé avec talent par les trois auteurs et la metteuse en scène qui sont à son chevet mais, quelle que soit l’énergie déployée par Jean Alibert - le comédien seul en scène -, le texte savant, souvent théorique, manque d’une inspiration qu’aurait pu lui donner une forme théâtrale plus aboutie.
On est plus souvent proche de l’aride conférence savante que du spectacle et c’est bien dommage car on a envie d’encourager Elisabeth Bouchaud, directrice du théâtre de la Reine Blanche, qui souhaite faire de son lieu un théâtre de découverte des sciences.

E.D



 
 
 
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