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Mentir is not good (jusqu’au 27 juillet)

le  04/04/2019   au la Comédie de Paris, 42 rue Jean Fontaine 75009 Paris (du jeudi au samedi à 20h)

Mise en scène de Charles Hudon avec Vincent Piguet et Patrick Chanfray écrit par Vincent Piguet




Si le titre peut vous paraître surprenant, sachez qu’il s’agit d’un dérivé de celui intitulé Les hommes se cachent pour mentir, joué au théâtre de la Tour Eiffel jusqu’en janvier 2019 par les 2 mêmes protagonistes, en l’occurrence Vincent Piguet et Patrick Chanfray ! Ces noms ne vous disent rien ? Le premier a été vu entre autres dans Léonie est en avance et On purge bébé de 2012 à 2014, La sœur du grec, Ladies night, Franchise obligatoire, ainsi que dans ses propres one-man-show (J’avais pas prévu et Vincent Piguet est un coquinou). Quant à l’autre, vous l’avez peut-être aperçu notamment dans 1 vie 2 rêves, Patrick Chamfray sont seuls en scène, La grosse émission (sur Comédie), Trublion dans Le petit journal et La case en - (sur Canal +).
Ainsi faites les présentations, passons à ce nouveau spectacle qui les réunit ! Attention, sérieux s’abstenir : ici, il est question autant de mensonges éhontés (d’où le titre d’ailleurs !) que d’échanges de bons procédés, autant de quiproquos affichés que de parodies de chansons débiles assumées voire quelque peu déjantées sur les bords, puisées dans le répertoire aussi bien de la chanson française que celle étrangère, en référence à certains tubes des années 80. Ce duo pour le moins farfelu limite barré – l’un lunaire et imprévisible avec des expressions à la Philippe Chevallier, l’autre avec celles d’Olivier Baroux – s’en donne à cœur joie dans le grand guignol façon comédie musicale revue et corrigée.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’absurde ne leur fait vraiment pas peur, ni le côté idiot et encore moins celui crétin, enchaînant des situations tour à tour loufoques, bébêtes et délirantes (le passage « Coup de foudre au zoo »), des jeux de mots lourd(ingue)s qui déraillent par moment, des séquences « émotions » de 2 « grands malades handicapés du cerveau », et même un intermède caricatural (la remise d’un Molière), et tout cela sans donner l’impression de « le faire exprès » ! Non, vraiment, ces deux-là savent de quoi ils parlent, étant bel et bien capables de vous toucher et/ou de vous faire rire rien qu’en les regardant gesticuler et se marrer sur la scène de la Comédie de Paris...

C.LB



 
 
 
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