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- théâtre : Grease le musical au théâtre Mogador (à partir du 28/09)

le  28/09/2017   au théâtre Mogador, 23 rue de Mogador 75009 Paris (du

Mise en scène de Martin Michel et Véronique Bandelier avec Alexis Loizon (Danny Zuko), Alyzée Lalande (Sandy Dumbrowski), Alexandre Faitrouni (Eugène), Yanis Si Ah (Kenickie), Astou Malva Gueye (Jan), David Sollazzo (Sonny), Doryan Ben (Doody), Luna Chiquerille (Cha Cha, doublure Marty), Emanuelle Guélin – Dance écrit par Jim Jacobs et Warren Casey


Créée en 1971 par Jim Jacobs et Warren Casey, lancée le jour de la Saint Valentin en 1972 et jouée 3.388 fois à Broadway lors de sa première exploitation, Grease a été nommée pour 7 Tony Awards. Elle fut ensuite produite à Londres en 1974.

Les représentations de Grease débuteront le 28 septembre 2017 au Théâtre Mogador avec 28 comédiens et 8 musiciens.

-L'histoire :
L'histoire se déroule en 1959 à la Rydell High School, dans la banlieue de Chicago, sur fond de musique rock. Sandy Dumbrowski, une nouvelle élève, originaire d’Australie, intègre le lycée. Elle y retrouve par hasard son amour d'été, Danny Zuko, chef du gang des Burger Palace Boys. Si elle est heureuse de le revoir, lui se préoccupe plus de sa popularité et de son image de chef de bande que des sentiments de Sandy. Aidée par les Pink Ladies, Sandy va finir par s’imposer dans ce jeu d’amour et de hasard.

-LA GENESE :
Tout a commencé quand Jim Jacobs, qui jouait de la musique dans un groupe au lycée, a entamé une carrière de comédien, notamment pour des comédies musicales. En 1969, l’idée lui est venue de créer une comédie musicale qui romprait avec le genre en vigueur, en intégrant la musique rock, serait le reflet de la vie des lycéens de son époque et sur cet âge particulier où l’on expérimente les premières fois : premier vrai amour, premier job, première cigarette, première cuite…
Evoquant le projet lors d’une fête, il trouve une oreille attentive chez Warren Casey qui écrit dans la foulée une première scène, celle de la pyjama party des filles ; les autres s’enchaînent assez rapidement, totalement inspirées d’un quotidien des lycéens de l’époque où l’on va au drive, on s’organise en bandes rivales, on soigne son apparence, on bricole des voitures, on mange des hamburgers. Le nom de Grease est évocateur de la graisse des moteurs, de la nourriture de l’époque (la franchise McDonald’s a véritablement démarré à cette époque) et bien entendu de la gomina que se mettaient garçons dans leurs cheveux pour travailler leur look.
Par un concours de circonstances heureuses, d’un succès local à Chicago, le show se retrouve dans le off de Broadway en 1972, avant de devenir l’un des plus grands succès de Broadway, puis mondiaux lorsque le film lui donnera l’aura que l’on connait.

-L'HISTOIRE ET LE CONTEXTE :
Totalement calquée sur le quotidien des élèves d’un lycée de Chicago, et mettant en scène des personnages quasi « réels » - ainsi Danny inspiré du cousin tombeur de Jim Jacobs, Sandy de sa petite copine ou encore les Pink Ladies, la vraie bande de filles du lycée – l’histoire de Grease n’est pas qu’une bluette romantique, ce à quoi on l’a parfois trop souvent réduite. Elle se déroule en 1959, elle retrace une sorte de jeu de l’amour et du hasard, chassé-croisé amoureux entre Danny et Sandy, mais aussi Kenickie et Rizzo, et plus largement entre les Burger Palace Boys mené par Danny et les Pink Ladies dont Rizzo est la leader. Autour d’eux gravitent des personnages secondaires comme le premier de classe (le geek de l’époque) ou la fayotte du lycée.
Mais Grease, c’est avant tout le reflet du passage d’une insouciante adolescence à l’âge d’adulte dans une Amérique qui sort à peine de la Seconde Guerre Mondiale et de la Guerre de Corée. Cette période transitoire entre enfance et âge adulte est nouvellement identifiée dans sa spécificité : on a créé le mot de « teenagers » en 1957 pour évoquer les classes d’âge se terminant en anglais par le suffixe « teen » de 13 ans (thirteen) à 19 ans (nineteen).
Grease se concentre sur la dimension psychologique d’une adolescence en quête d’avenir, d’identité, de reconnaissance et qui ne vit pas forcément facilement cette perspective de passage à l’âge adulte :
C’est Frenchy qui se cherche sur le plan des études, balançant entre le collège et des études d’esthéticienne (cf la chanson : Beauty school drop out),
- C’est Rizzo qui veut s’assumer comme femme et se retient de dévoiler ses fragilités (cf la chanson : There are worse things I could do),
- C’est Kenickie qui travaille l’été pour se payer une voiture et se projeter dans la figure de l’homme mûr (par comparaison avec ses camarades très puérils, obsédés par les filles et le sexe dont ils n’ont sans doute jamais eu l’expérience),
- C’est Marty qui se voit en femme fatale, nouant des relations épistolaires et platoniques avec des soldats (cf la chanson : Freddy, my love) et flirtant avec Vince Fontaine, le bellâtre qui incarne l’homme accompli.
Ce sont enfin Danny et Sandy ; le premier, chef de bande, en apparence sûr de lui mais finalement dans une posture de dur à cuire de façade, la seconde, issue d’un milieu très rigoureux (n’a jamais fumé, n’a fait que boire un soupçon de champagne au mariage d’un cousin et qui se satisfait très bien de baisers et caresses « innocents »).
- Et tous, dans la crainte de se quitter, de perdre cette période heureuse et insouciante de leur communauté (cf la chanson : We go together)

-LE PROJET A MOGADOR :
La création proposé par Stage Entertainment au Théâtre Mogador à partir du 28 septembre 2017 est une création inédite avec principalement:
• Une mise en scène et une chorégraphie originales résultant de la collaboration de l’équipe internationale (Martin Michel et Tim Van der Stratten) avec la metteuse en scène résidente de Stage Entertainment France, Véronique Bandelier),
• Une réorchestration totale conçue par le Directeur Musical Dominique Trottein dans une version plus proche de l’esprit des années 50 où les cuivres retrouveront leur place,
• Un décor créé pour le Théâtre Mogador par le set designer du groupe Stage, Eric van der Palen, en collaboration avec les équipes françaises, sous la direction d’Eric Lousteau-Carrère,
• Des costumes en large partie repensés, combinaison de créations originales, fruit d’une collaboration entre le costume designer Arno Bremers et la responsable du département en France, Corinne Pagé, le reste étant fourni par des partenaires dont Schott pour les perfectos.
Grease à Mogador, ce sont 20 chansons dont une bonne partie conservées en anglais, 12 numéros dansés, ce sont 28 comédiens sur scène et 8 musiciens qui pour la première fois seront également sur scène et en costumes. Plus de 40 changements de décor, 200 costumes conçus par 10 costumières et habilleuses.
Plus de 130 personnes travaillent sur le show (comédiens, musiciens, équipe créative, techniciens (son, lumière, plateau)… La troupe se produira sept fois par semaine.

L'EQUIPE CREATIVE :
*Martin Michel – Metteur en scène, chorégraphe :
Martin se forme à l'Australian Ballet School, il danse des comédies musicales, des opéras, des ballets modernes et classiques. En 20 ans, il chorégraphie et met en scène plus de 70 spectacles aux Pays-Bas, en Belgique et en Australie. Il a ainsi été chorégraphe de Spamalot, Shrek, Orphée et Eurydice, La Traviata, '14 –‘18 et Dreamgirls, et metteur en scène et chorégraphe de Grease, A Chorus Line, Fame, Footloose, The Producers, Hairspray, La Revanche d’une blonde, Flashdance. Martin fait partie du jury pour Fame et Let's Dance, et chorégraphe pour SYTYCD et Debby et Nancy's Warm Winter Show. Il remporte le prix John Kraaijkamp du Meilleur Régisseur et Chorégraphe de Merrily We Roll Along et de Meilleure Mise en Scène pour Footloose, ainsi que le prix Musical Flamand pour la chorégraphie de Fame et Ganesha et Lelies. Il a également été metteur en scène de spectacles solo pour plusieurs célèbres artistes hollandais.

*Veronique Bandelier – Metteuse en scène résidente :
Après une formation pluridisciplinaire en danse, chant et théâtre, Véronique a participé à de nombreux spectacles tels que Le Bourgeois Gentilhomme, Hello Dolly, Piaf je t’aime, Là-Haut, L’auberge du Cheval Blanc, La Veuve Joyeuse, La Vie Parisienne, Cabaret au Théâtre Mogador où elle crée également le trio vocal a cappella Les Mouettes et se produit dans de nombreux théâtres ainsi qu’au Festival d’Avignon a plusieurs reprises. Il en naîtra 2 albums Les Mouettes et Vers la mer . Après Le Roi Lion, Mamma Mia !, Sister Act, La Belle et la Bête, Le Bal des Vampires et Cats au Théâtre Mogador, elle devient sur Grease la metteuse en scène associée. Véronique sera assisté de Sébastien Fèvre, déjà présent à Mogador par le passé.

*Tim Van Der Straeten – Chorégraphe associé :
Tim étudie à la Royal Ballet School à Anvers où, après avoir dansé dans les ballets Coppelia, Cendrillon et The Idiot, il obtient son diplôme de danseur du Ballet Royal, en 1993. Il danse dans la version flamande des comédies musicales Hollywood by night, Man of La Mancha, Chess, Jesus Christ Superstar, Suske en Wiske et Cats. En Allemagne, il travaille comme Dance Captain pour Gaudì et pour Cats. À 24 ans, il est metteur en scène résident pour Cats Germany, et ensuite pour Cats Danemark. Après sept années sur Cats, il est ensuite chorégraphe assistant sur Dracula. Commence, alors, une étroite collaboration avec le metteur en scène et chorégraphe Martin Michel en tant que metteur en scène résident et chorégraphe assistant pour les productions Grease, Fame, Footloose, Hairspray, La revanche d’une blonde et Shrek aux Pays-Bas. Il est également chorégraphe associé avec Martin Michel Pour The Producers Belgium et Robin des Bois. Il retourne ensuite aux Pays-Bas en tant que chorégraphe assistant pour Dreamgirls et, plus récemment, pour Grease de Stage Entertainment. Depuis 2013, Tim est professeur et chorégraphe pour le « département du théâtre musical » de Fontys à l’Université des Arts à Tilburg.

*Dominique Trottein – Directeur musical résident :
Elève des Conservatoires de Tourcoing et Paris, Dominique Trottein est engagé comme pianiste à l’Opéra de Nantes. En 1989, Antoine Bourseiller le choisit pour diriger les choeurs de l’Opéra de Nancy. Il se consacre ensuite à sa carrière de chef d’orchestre. Il a dirigé à l'Opéra de Reims (Carmen, Faust), à l'Opéra d’Avignon (Così fan tutte, Faust, La Vie parisienne), à l'Opéra de Marseille , à l'Opéra de Metz (Zorba le Grec), à l'Opéra de Saint-Étienne (Die Zauberflöte), à Nantes Opéra (La Dame de pique et Don Carlo), à l'Opéra de Tours (Candide, La Cenerentola) ou encore au Festival de Saint-Céré (Tosca, Manon, Il Barbiere dei Siviglia, Falstaff et Rigoletto), à l’Opéra de Macerata en Italie (Così fan tutte), à l'Opéra de Lausanne (Orphée aux enfers) et à l’université de Yale (Così fan tutte et Le nozze di figaro). Ilconduit également des comédies musicales comme Hello Dolly, Singin’ In The Rain et Cabaret, des opérettes comme La Mascotte avec Jerôme Savary, et des concerts à l’Opéra de Marseille pour la Missa di Gloria de Puccini ou la Messe de Nino Rota. Il a été directeur musical de l'Opéra de Dijon, où il a dirigé Les Contes d’Hoffmann, Tosca, Don Carlo et Lohengrin. . Il est secondé par Charlotte Gauthier.

*Eric Van Der Palen – Scénographe :
Eric van der Palen étudie à l'Art Academies de Maastricht et Enschede. Depuis son diplôme en 1987, il travaille comme scénographe aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, au Japon, en Italie, à Londres, en France et à New York, avec de nombreux réalisateurs et producteurs de premier plan. Il remporte plusieurs prix pour ses conceptions de décors pour Titanic (Hambourg), Les 3 mousquetaires (Berlin), Heerlijk duurt het Langst, La Mélodie du bonheur (2002), Domino (Belgique) et Evita (2007). En plus des créations mentionnées ci-dessus, il a également designé les décors des Grease (1997, 2006 et 2015), Dreamgirls, Shrek, Flashdance, Fame (1999 et 2008), Jésus-Christ Superstar, Spamalot, La Revanche d’une blonde, La Bohème, Hairspray, Footloose, Cendrillon, My Fair Lady (2006), La Mélodie du bonheur, Crazy for You, 42nd Street, Cyrano (Japon), Le Roi et Moi, Ghost Train et A Chorus Line (2001 et 2016).

*Arno Bremers – designer costumes :
Arno étudie à l'Académie de Beeldende Kunsten à Utrecht. Il conçoit des costumes et des décors depuis vingt-cinq ans, en travaillant sur des pièces de théâtre, des comédies musicales et des opéras. En Belgique, il travaille sur Les trois petits cochons, Alice au pays des merveilles et pour le Ballet de Vlaanderen ; en Hollande sur Miffy, La Revanche d’une blonde, Fame, Shrek, Flashdance et Footloose. Au théâtre, il conçoit les costumes pour The Constant Wife, L’Importance d’être Constant, Eline Vere et Macbeth. À l’opéra, il travaille sur The Mikado, Blanche-Neige, Johannes Passion à The Holland Reisopera, Les Contes d'Hoffman à l’Opéra de Francfort et Legende à l'Opéra Nederlandse. Il remporte le Perspectief Reisprijs Kostuumontwerp pour The Fantastics et est nommé plusieurs fois pour le prix Comédie Musicale dans la catégorie « conception des costumes » pour She Loves Me, Hairspray et Heerlijk duurt het Langst. En Belgique, il est nommé pour le prix de la Comédie musicale, la conception des costumes pour Merrily We Roll Along et la conception de décors et costumes pour Fifi Brindacier.

*Matthieu Patriarca – Concepteur lumières :
Dès son plus jeune âge, Matthieu est passionné par la lumière. Très tôt il a la chance de travailler dans un théâtre à chacune de ses vacances. Il apprend les rudiments du métier et prend goût à l’univers du spectacle. À partir de ses 16 ans il travaille pour plusieurs prestataires afin d’approfondir ses connaissances techniques. Cela l’amène à intégrer les équipes de la société Caméléon à Paris. Il arrête ses études pour suivre sa première tournée avec la comédie musicale Ali Baba. Il côtoie le concepteur français Jacques Rouveyrolis, parmi les plus réputés de sa catégorie. Cette riche expérience lui confirme sa vocation. À 23 ans il commence à pupitrer et à assurer les régies de spectacles, sur Paris et en tournée, multipliant ainsi les collaborations avec de grands noms du design français. En 2010, il se lie d’une profonde amitié avec le concepteur Régis Vigneron, et collabore très étroitement, avec lui, sur de nombreux projets. Il réalise alors sa première création en solo pour le spectacle musical de danse Saturday Night Fever en janvier 2017. Conquis par cette formidable expérience, c’est désormais seul qu’il apporte avec passion le savoir-faire et la magie qu’il a acquis à ses côtés.

*Julius Tessarech – Concepteur son :
Julius Tessarech est né vers le milieu du vingtième siècle dans une famille d’artistes de la chanson, du cinéma et de la peinture. Suite à des études d’électro-acoustique à la Schola Cantorum, il entre comme régisseur au Théatre le Ranelagh dans les années 1970. Il sonorise de nombreux artistes de la chanson et du music-hall durant une quinzaine d’années, de Vinicus de Moraes jusqu’à Rufus ou Jacques Higelin, en passant par le groupe Au Bonheur Des Dames ou les musiciens de free-jazz comme Franck Wright ou Alan Silva. Il accueille également les super productions étrangères de passage en France comme régisseur de tournée (Franck Zappa, Neil Young, Supertramp...) et intervient sur les premières tournées de comédies musicales américaines (Cotton Club, Harlem Années Swing, Chicago...). Il se tourne définitivement vers le théâtre musical et ne le quittera plus, travaillant entre autres avec Denis Guénoun, Robert Hossein, Alfredo Arias ou encore Anne Sylvestre, Sylvie Joly ou Jean Rochefort. Il intervient comme sonorisateur à l’Opéra de Paris, salle Garnier. Depuis une dizaine d’années, il est un relais privilégié des productions anglo-saxonnes en France (Cabaret, Mamma Mia, Dirty Dancing) et c’est à ce titre que Stage Entertainment France lui a proposé la création sonore de Grease à Paris.



 
 
 
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