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- Le Timbre d’argent de Camille Saint-Saëns à l’Opéra Comique (jusqu'au 19 juin)

le  09/06/2017   au Opéra Comique, 1 place Boieldieu 75002 Paris : Vendredi 9 (à 20h), dimanche 11 juin (à 15h), mardi 13, jeudi 15, samedi 17, lundi 19 juin 2017 (à 20h)

Mise en scène de Guillaume Vincent avec Raphaëlle Delaunay, Hélène Guilmette, Jodie Devos, Tassis Christoyannis, Edgaras Montvidas, Yu Shao, plus des anseurs (Aina Alegre, Marvin Clech, Romual Kabore et Nina Santes) écrit par Camille Saint-Saëns (direction musicale : François-Xavier Roth)


Opéra fantastique en quatre actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré. Créé en 1877 au Théâtre national lyrique de Paris.

L’Opéra Comique et le Palazzetto Bru Zane proposent la redécouverte de l’ultime version, remaniée par Saint-Saëns pour La Monnaie en 1914.

-Synopsis :
*Acte I - Une nuit de Noël, un obscur peintre viennois, Conrad, se rebelle contre la misère. Ni la liesse populaire, ni son ami Bénédict, ni le médecin ne peuvent soulager son désespoir, non plus que son humble amoureuse, Hélène, dont la soeur Rosa va épouser Bénédict. Épris d’une ballerine dépravée dont il a peint un portrait en Circé, Conrad accuse le médecin Spiridion de lui porter malheur et d’être l’incarnation du diable. Les chants de fête et sa haine de lui-même lui tournent la tête : face au portrait qui semble se moquer de lui, il s’évanouit.
Dans son rêve, Circé danse aux chants d’un choeur de nymphes sous l’ordre du docteur métamorphosé. Celui-ci remet à Conrad un objet magique, timbre ou clochette d’argent dont chaque sonnerie, tout en provoquant la mort d’un innocent, l’enrichira à profusion. À son réveil, Conrad ensorcelé frappe le timbre. L’or ruisselle mais le père d’Hélène et Rosa s’effondre mort sur son seuil.

*Acte II - Au théâtre, la ballerine Fiametta reçoit les hommages de ses admirateurs : des diamants de Conrad, dont la subite richesse étonne, un diadème de Spiridion qui, sous les traits d’un marquis, veut pousser Conrad à d’autres crimes. Fiametta répète pour eux sa « danse de l’abeille ». Les deux rivaux lui promettent chacun un palais et se défient au jeu. Fiametta s’éclipsant pour entrer en scène, Bénédict parvient à aborder son ami afin de l’inviter à son mariage. L’évocation d’un bonheur simple et modeste, chanté par Hélène dissimulée, ne parvient pas à détourner Conrad de sa passion dangereuse. En scène, Fiametta a fait un triomphe. Au tomber du rideau, le marquis reparaît sous le costume d’un baladin italien et métamorphose le plateau du théâtre en palais apprêté pour un banquet. Négligé par la belle, apprenant de surcroît sa ruine, Conrad chasse les convives et saccage le festin afin de mieux résister à la tentation du timbre d’argent.

*Acte III - Dans la chaumière offerte aux jeunes filles par Conrad pour racheter le meurtre de leur père, Rosa s’apprête pour ses noces et supplie Hélène de lui confier son chagrin. Bénédict leur amène Conrad. Si c’est dans le jardin de la chaumière que Conrad a enterré le timbre d’argent, il semble résolu au repentir. Mais Spiridion et Fiametta surviennent, en voyageurs : la belle promet d’aimer Conrad tout pauvre qu’il est redevenu. Ivre de joie, Conrad veut lui offrir une fortune et déterre le talisman. Changés en bohémiens, Spiridion et Fiametta animent la noce de danses surnaturelles au milieu desquelles Bénédict tombe mort. Fiametta entraîne Conrad.

*Acte IV - Une nuit de carnaval, les masques prennent Conrad pour roi des fous. Il ne peut en effet oublier le timbre qui gît maintenant au fond d’un fleuve. Spiridion attise ses souffrances en convoquant un ballet fantastique où brille Fiametta en Circé. Conrad invoque Hélène qui affronte la courtisane. Dans le délire, Conrad réclame le timbre pour tuer Hélène et le reçoit des mains du fantôme de Bénédict. Il trouve la force de le briser et s’effondre, désormais proie de Spiridion. Dans son atelier, Conrad se réveille d’un long cauchemar. La crise passée, il demande sa main à Hélène et accepte joyeusement un destin modeste et laborieux.



 
 
 
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