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- expo : "Histoires Paralympiques. De l’intégration sportive à l’inclusion sociale (1948-2024)" au Panthéon (jusqu'au 29 septembre)

le  11/06/2024   au Panthéon, place du Panthéon 75005 Paris (Ouvert tous les jours / du 1er avril au 30 septembre : 10h - 18h30 / du 1er octobre au 31 mars: 10h - 18h/ dernier accès 45 minutes avant la fermeture)

Mise en scène de le Centre des monuments nationaux avec des archives, affiches, photographies, matériels sportifs, objets et documents audiovisuels écrit par ou plutôt proposé par le Centre des monuments nationaux (CMN)




Alors que l’année 2024 marque l’accueil en France des Jeux Olympiques (26 juillet – 11 août) et Paralympiques (28 août – 8 septembre) de Paris - une première depuis 100 ans - le Centre des monuments nationaux a souhaité, dans le cadre de sa programmation liée à l’Olympiade Culturelle, mettre en lumière l’histoire d’un combat pour l’émancipation et l’égalité.

Au Panthéon, où reposent les grandes personnalités qui ont mérité la reconnaissance de la patrie par leur engagement citoyen ou leur défense des valeurs républicaines, l’exposition Histoires paralympiques évoque celles et ceux qui, par leur rôle au sein du mouvement paralympique, ont su écrire une histoire fondée sur la fierté de la différence et la revendication d’une société plus inclusive, à travers divers objets et documents audiovisuels, archives, affiches, photographies, matériels sportifs... L’enjeu est de mettre en évidence d’une part le processus d’intégration progressive d’athlètes ayant une diversité de handicaps et, d’autre part, la mutation des discours, images et matériels associés aux pratiques compétitives.

Apparus à la moitié du XXe siècle, les Jeux paralympiques ont connu un essor important et bouleversé notre perception des personnes handicapées. Le CMN a choisi de consacrer à l’histoire de ce mouvement militant une exposition exceptionnelle mêlant archives, affiches, photographies, matériels sportifs, objets et documents audiovisuels. L’enjeu est de mettre en évidence d’une part le processus d’intégration progressive d’athlètes ayant une diversité de handicaps et, d’autre part, la mutation des discours, images et matériels associés aux pratiques compétitives.

-L’exposition est organisée selon une logique chronologique mettant au jour quatre grands moments :
* 1948-1960 : Les Jeux « hospitaliers » sont organisés à l’intérieur de l’hôpital de Stoke Mandeville, au Royaume-Uni, où le Dr Ludwig Guttmann initie le mouvement à partir d’une expérience innovante de promotion d’un sport rééducatif : une « Journée sportive » de compétition de tir à l’arc le 29 juillet 1948, jour de l’ouverture des Jeux olympiques de
Londres.
L’Amicale sportive des mutilés de France (ASMF) participe à ces Jeux pour la première fois en 1955, un an après sa création au sein du cercle d’anciens combattants « Rhin et Danube ». Les fondateurs de l’Amicale sont pour la plupart des amputés.
Jusqu’en 1960, les « Jeux de Stoke » constituent un rassemblement international de plus en plus important, uniquement pour les personnes en fauteuil roulant.

* 1960-1989 : Les premiers Jeux « para-olympiques » de Rome, en 1960, demeurent réservés aux blessés médullaires en fauteuil roulant. Mais progressivement, les personnes amputées, puis aveugles et malvoyantes (Jeux de Toronto en 1976), obtiennent leur participation officielle. Il faudra attendre 1984 et les Jeux de New York pour l’intégration des sportifs ayant une infirmité motrice cérébrale.
La création du Comité International Paralympique (IPC) en 1989 marque la volonté de réunir finalement toutes les formes de handicap.

* Depuis 2012 : Les Jeux de Londres en 2012 marquent un point de bascule vers une grande démonstration de l’inclusion et de la fierté où les médias s’emparent des Jeux Paralympiques pour mettre en scène des performances sportives d’un genre inédit, affirmé notamment avec le slogan « Rencontrer les superhumains ».
Ces Jeux permettent également la réintégration des athlètes avec déficience intellectuelle dans trois sports : la natation, le tennis de table et l’athlétisme, tandis que ceux de Tokyo en 2021 voient l’apparition de nouveaux para-sports – le parabadminton et le parataekwondo – et l’émergence de nouvelles figures paralympiques telles Terezinha Guilhermina ou MarieAmélie Le Fur qui concourt équipée d’un Flexfoot.
L’évolution des mascottes paralympiques révèle la possibilité d’exhiber désormais un appareillage sportif prothétique avec fierté.

* 1989-2012 : Une troisième période commence, celle d’un nouveau paralympisme qui cherche à s’élargir et à rassembler toutes les fédérations sportives internationales représentant des sportifs avec différents types de déficience ou d’in/capacité, ouvrant la porte aux sportifs sourds et à ceux ayant des déficiences intellectuelles.
Apparaissent alors de nouveaux imaginaires et de nouvelles figures paralympiques, tels le « paralympien hybride technologique » (surhumain hyperperformant). L’histoire du mouvement paralympique et de ses Jeux est donc aussi celle de la mise en lien et du regroupement de sportifs singuliers ; une histoire de rencontres, d’adaptations, d’ingéniosité et d’innovations permanentes pour créer les conditions de l’équité dans des compétitions rassemblant des sportifs aux in/capacités extrêmement diverses.

-Accessibilité de l’exposition « Histoires paralympiques » :
L’accessibilité de l’exposition et de ses contenus à tous les publics et particulièrement aux publics en situation de handicap, est un enjeu majeur.
La scénographie est pensée pour assurer un confort de visite pour tous : hauteur des mobiliers, inclinaison des écrans, espaces de circulation adaptés.
Elle intègre des stations de consultation en position assise pour l’écoute de contenus audio (portraits sonores d’athlètes et textes de l’exposition lus) ainsi qu’un espace dédié à la consultation de vidéos en Langue des signes française et en Langue des signes internationale.
Un parcours multi sensoriel est proposé au fil de l’exposition. Des dessins tactiles et des objets à toucher, accompagnés de légendes en braille et gros caractères, ponctuent le parcours.
Des contenus en audiodescription sont accessibles via des QR codes facilement repérables.
Les textes de l’exposition sont traduits dans des vidéos en Langue des signes française (LSF) et en Langue des signes internationale (IS), disponibles via des QR codes tout au long du parcours et sur un écran dédié.
Tous les documents audiovisuels sont sous-titrés en français et en anglais.
Un livret d’accompagnement à la visite en français facile à lire et à comprendre (FALC) est mis à la disposition des visiteurs qui le souhaitent, sur demande à l’accueil.
En parallèle de l’exposition, la visite virtuelle de la crypte du monument est présentée sur un dispositif de consultation adapté aux personnes à mobilité réduite.



 
 
 
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