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- festival : Festival Off Avignon 2023 - programmation La Factory (jusqu'au 29 juillet)

le  07/07/2023   au théâtres de l'Oulle, 19 place Crillon; salle Tomasi, 4 rue Bertrand, et chapelle des Antonins, 5 rue Figuière à Avignon

Mise en scène de Laurent Rochut, écrivain et directeur de La Factory avec des comédiens, des metteurs en scène, des auteurs... écrit par ou plutôt proposé par Laurent Rochut




Dans la perspective du Festival Off Avignon 2023, l’effervescent et passionné directeur Laurent Rochut dévoile la programmation de La Factory, désormais incontournable pool de 3 salles de création avignonnaises.
Qu’est-ce La Factory-Avignon? Véritable incubateur d’Art Vivant créé en 2015, cette entité, active tout au long de l’année, regroupe à ce jour 3 sites : le Théatre de l’Oulle (194 places/ 9 spectacles programmés quotidiennement et notamment le nouveau spectacle de danse « Phénix » signé Mourad Merzouki, les pièces de théâtre « J’avais ma petite robe à fleurs », « Ultra girl contre Schopenhauer », « Home Movie » ou encore une version décapante de "L'Avare", le triller « Denali », etc.), la Salle Tomasi (110 places/ 9 spectacles programmés quotidiennement afin d’y découvrir les futures grandes signatures de l'écriture contemporaine du théâtre comme de la danse et notamment les pièces de théatre « Ce que vit le rhinocéros », « Aveux », l’adaptation contemporaine « L’Iliade » ou encore « Femme de boue », le spectacle de danse-théâtre « L’exercice de super héros », le spectacle musical « (EX)ode », etc.) et la Chapelle des Antonins (59 places/ 11 spectacles programmés quotidiennement, lieu dédié aux "Coups de pouce" de Laurent Rochut, toujours à l'affût de jeunes talents prometteurs et notamment les pièces de théâtre « Hepatik Girl », « Voilà » ou encore «Pig boy », le spectacle de théâtre et musique « Tomber dans les arbres », le seul en scène « Grande Ourse » et bien d'autres pépites!).
Fourmillant d’idées novatrices et de projets, Laurent Rochut a toujours pour ambition de développer encore plus haut encore plus fort l’émergence de Compagnies nouvelles, l’écriture contemporaine et la création pluridisciplinaire : théatre, danse, musique, clown, mime, spectacle visuel, jeune public, etc. Aujourd’hui, La Factory s’inscrit comme une institution reconnue au sein du Festival Off Avignon.

-Théâtre de l'Oulle :
*Je suis tigre (groupe Noces Florence Bernad) : Elle est d’ici, lui d’un là-bas qu’il a dû fuir. Marie et Hichem, inséparables, partagent leurs secrets en jouant dans la cour d’école. Pas facile de raconter une histoire hors du commun pour Hichem.
Marie tente de recoller les bribes des mots des grandes personnes. Une immense fresque se dessine en live, donnant les clés du passé d’Hichem, le «tigre», solitaire et résilient, qui a parcouru des milliers de kilomètres pour découvrir la paix. Et l’amitié de Marie. La danse et l’acrobatie nous invitent à la résilience, à comprendre la migration, et à réagir aux discours racistes et décomplexés.
Je suis Tigre - Danse Cirque est coproduit par l’EPCC la Barcarolle / Arques (62) – par la communauté d’Agglomération Pays Basques / Kultura Bidean / Art Enfance Jeunesse - par Hérault Culture – par le service culturel de la Ville de Montpellier - par le Domaine d’O / Montpellier Méditerranée Métropole.
Spectacle accompagné par la Drac Occitanie en Aide à la création et la Spedidam. Accueil studio par Le Totem – Scène Conventionné Art, Enfance, Jeunesse –Avignon (84), le Lieu Danse – Les Angles (30), Le TAG – Grigny (91), le Théâtre la Vista la Chapelle – Montpellier (34), La Friche Mimi – Lavérune (34).
Le Groupe Noces Danse Images est conventionné par la région Occitanie et soutenu en fonctionnement par la ville de Montpellier (34). La cie est résidente à la Friche Mimi – Lavérune (34) et accompagné en mécénat par le Cœur à l’ouvrage. – Praz sur Arly (74).
Durée: 40 minutes
Chorégraphie: Florence Bernad
Texte: Aurélie Namur

*Amour (Compagnie Marie de Jongh) : Sans prononcer un mot, les artistes de la Compagnie Marie de Jongh nous parlent d’amour et du temps qui passe, de la limite entre la passion et l’indifférence. Une plongée poétique dans un théâtre de gestes et d’émotions.
Ils nous ouvrent d’abord les portes de l’enfance. Vêtus de petites robes blanches ou de culottes courtes, ces drôles de personnages explorent les facettes de leur inexpérience : imitant les adultes avec aplomb et désinvolture, osant aimer sans vraiment savoir ce que cela veut dire. Puis 60 ans passent. Leurs cheveux ont blanchi. Ils ont appris la signification du verbe aimer. Ils comprennent que l’amour nous donne toujours une chance.
Production: Teatro Arriaga & Compagnie Marie de Jongh
Soutiens: Arriaga Antzokia - Social Antzokia Basauri - Gobierno Vasco - Diputación Foral de Bizkaia – Institut Etxepare - INAEM (Ministère de la Culture - Espagne) - Donostia Kultura - Harrobia Eskena - TeVeo - El Naturalista
Durée: 55 minutes
Metteur en scène, créateur du spectacle: Jokin Oregi
ActeurS: Ana Meabe, Ana Martinez, Anduriña Zurutuza, Javier Renobales

*J'avais ma petite robe à fleur (Les productions de l'Explorateur) : Une société de production de télévision demande à Blanche Baillard de témoigner. Elle a trois jours pour raconter son histoire, seule chez elle, face à une caméra. Si elle est «convaincante» et «pertinente», elle pourra participer au direct et, devant des millions de téléspectateurs, raconter son drame. Blanche Baillard croit que raconter va l'aider à oublier...
Ça serait comme faire le procès de la télé-réalité, dénoncer ses perversions, condamner ses intentions. Ça serait aussi souligner la solitude et la détresse d'une femme pour qui le monde s'est écroulé. Ça serait aussi montrer le pouvoir de l'image, la force qu'elle induit malgré elle. Blanche Baillard, raconte, face caméra, son présent, son passé, son hypothétique futur. Des écrans renvoient son image, et montrent autre chose aussi: ses rêves, ses cauchemars. Ils sont les témoins de ses jours et de ses nuits, même à son insu.
«Il faut tout raconter. Les spectateurs veulent des détails et cela peut m'aider. Se voir à l’écran peut accélérer le processus de guérison de cinquante pour cent. C'est prouvé. Je vais le raconter, encore. Être juste, la plus juste possible».
Soutiens: La Manekine (scène intermédiaire des Hauts de France)/ La Coopérative de Résidences pour les Écritures et les Auteurs, Mont-Saint-Michel, Normandie/ Théâtre de Nîmes, Scène Conventionnée d’intérêt national – art et création - Danse Contemporaine, avec le soutien du Théâtre du Rond-Point. Création: 28 janvier 2022
Durée: 1h10
Texte et collaboration artistique: Valérie Lévy
Mise en scène: Nadia Jandeau
Avec : Alice de Lencquesaing et Valentin Morel

*Ultra-girl contre Schopenhauer (Compagnie de Onze à trois heures) : Lyon, 1983. Edwige a grandi en rêvant au destin extraordinaire des superhéros de comics. Aujourd’hui traductrice, c'est dans son salon tout droit sorti d'un film d'Almodovar, qu'elle adapte les aventures de l’intrépide et sensuelle Ultra-Girl. Mais, entre deux bulles, les rêves et les fantasmes affleurent, et la super-héroïne — combinaison moulante et cuissardes rouges — fait irruption.
Entre sitcom eighties et conte philosophique, Ultra-Girl contre Schopenhauer associe le quotidien ordinaire d'Edwige aux scintillements d’un univers hollywoodien utopique. Souvenirs intimes, interludes musicaux, et playbacks effrénés : l’esprit d’Edwige nous ouvre les sentiers de ses jardins secrets et dévoile le joyeux tintamarre de ses voix
intérieures.
Pleine de peps et de second degré, cette fable en technicolor aux allures de cocktail pop met en perspective l’importance de la fiction dans la construction de nos identités, mais aussi le cheminement complexe d'une femme dans un monde aux injonctions contraires : comment concilier élans féministes et idéaux romantiques ?
Soutiens: Ville de Lyon, Théâtre de l’Elysée - Lyon, Théâtre des Célestins, Wet Festival, Festival Impatience, L’Hectare - Vendôme.
Durée: 1h15
Texte, m.e.s. : Cédric Roulliat
Avec : David Bescond, Sahra Daugreilh, Laure Giapicconi

*Denali (Compagnie Panorama) : En 2019, Cynthia, 19 ans, est retrouvée abattue d’une balle dans la nuque dans la rivière Eklutna en Alaska. Les derniers à l’avoir vue sont ses amis
Denali et Kayden. Les détectives Jessica Hais et Lenny Torres vont mettre à jour une sordide histoire dont les adolescents sont autant victimes que coupables...
Denali est un thriller policier haletant, tiré d’une histoire vraie, qui nous plonge dans le désœuvrement de la jeunesse. Sans jamais utiliser de caméra au plateau, les acteurs passent d’une scène à l’autre, effectuent des sauts dans le temps, donnant l’illusion aux spectateurs qu’un film se déroule sous leurs yeux ; transformant cette enquête palpitante en une réelle expérience théâtrale.
Denali a reçu le prix du public 2021 au Concours du Théâtre 13 Production Panorama / Coproduction Grégoire Duthoit et Jean Bataille
Soutiens: Centquatre-Paris, Théâtre 13, Jeune Théâtre National
Durée: 1h30
Écrit et mis en scène: Nicolas Le Bricquir assisté par: Charlotte Levy
Avec : Lucie Brunet, Lou Guyot, Caroline Fouilhoux, Jeremy Lewin, Lauriane Mitchell, Guillaume Ravoire

*Home movie (Compagnie des Lucioles / Jérôme Wacquiez) : L’histoire de simples petits humains sans histoire qui tiennent leur rôle, malgré un plancher incertain. Ils tentent de mettre des mots sur ce qu’ils sont, sur ce qu’ils ont, sur la place qu’ils occupent, alors qu’à l’évidence ils savent qu’ils ne maîtrisent plus rien.
Ils sont dépassés, vulnérables, confrontés à une réalité visible qui ne correspond pas à leur discours. Alors face au drame qui les menace, ils unissent leurs voix pour dire sans rien dire. Ensemble, ils se rassurent, «derniers du genre humain», coupés de l’extérieur, dont ils perçoivent les bruits et les ombres. Ils échangent ce qui paraît pour eux des évidences. Mais ces constats évidents (pour eux) se transforment peu à peu en fermeture totale, en refus de l’autre, du différent, de l’étranger. Alors le banal devient le pire et par glissement, le racisme ordinaire s'insinue peu à peu.
Coproduction: GRRRANIT – Scène Nationale de Belfort
Soutiens: GRRRANIT – Scène Nationale de Belfort / La Faïencerie - Théâtre de Creil Scène Conventionnée d’Intérêt National Art en Territoire / Espace culturel Boris Vian des Ulis - Scène Conventionnée / Espace Jean Legendre de Compiègne – Scène Conventionnée pour le dialogue des arts / La Factory, fabrique d'art vivant - Avignon / MAL de Laon / Théâtre Octobre - Espace les Tisserands de Lomme / Centre Culturel MJC de Crépy-en-Valois / Centre Culturel de Ferney-Voltaire / EPIC Espaces Culturels de Thann-Cernay / PETR Coeur des Hauts-de-France de Péronne Partenaires: DILCRAH / DRAC Hauts-de-France / Conseil régional Hauts-de-France / Conseil départemental de l’Oise / Ville de Compiègne / SPEDIDAM / ADAMI / ARTCENA
Durée: 1h10
Auteur: Suzanne Joubert
Mise en scène: Jérôme Wacquiez
Distribution : Charlotte Baglan, Alice Benoit, Makiko Kawaï, Jérôme Wacquiez

*Masonn (Murs) (Compagnie Boukousou) : Mettant en lumière ce qui, dans la mécanique d'un système mondialisé, nous coupe de notre humanité, Max Diakok explore dans Masonn, Murs en créole, le thème de l'altérité. L'autre-miroir, l'autre monstrueux. Débusquer les illusions et faire triompher le vivre ensemble. Dans une écriture contemporaine, les gestuelles s'entrecroisent empruntant au Gwoka et au Hip hop.
«Les murs qui se construisent aujourd’hui (au prétexte de terrorisme, d’immigration sauvage ou de dieu préférable) ne se dressent pas entre des civilisations, des cultures ou des identités, mais entre des pauvretés et des surabondances, des ivresses opulentes mais inquiètes et des asphyxies sèches (...) Les murs menacent tout le monde, de l’un et l’autre côté de leur obscurité.» (Patrick Chamoiseau et Edouard Glissant). Max Diakok a voulu mettre en valeur la façon dont la relation entre des singularités devient un objet de malentendus renforcés par le dispositif vidéo-scénographique. Quand s'effondrent les murs, quelles rencontres sont possibles ?...
Partenariats : CCN de Cie Käfig (Créteil), La Chaufferie Cie DCA (St Denis), CDCN de Cayenne, Théâtre Golovine (Avignon), Le Moustier (Thorigny-sur-Marne), Le NGAT (Vitry), CND de Pantin.
Soutiens : Ministère de la Culture, Ministère des Outre- mer (FEAC), SPEDIDAM, Région IdF, ANCT, FME, Ville de St Denis.
Durée:52 minutes
Chorégraphie: Max Diakok
Interprètes : Eva Julliere, Esther Trusendi, Presher Blue et Omar Cretella

*Phénix (Compagnie Käfig / Mourad Merzouki) : Cette pièce bouscule une nouvelle fois les codes entre musiciens et danseurs. Phénix est né d’une rencontre inattendue et singulière entre la viole de gambe et la danse, où quatre danseurs dialoguent avec cet instrument à cordes très en vogue au XVIIe siècle. Au plateau, les artistes évoluent également sur des musiques électro additionelles d’Arandel pour renforcer la puissance de cette association
inattendue.
Poursuivant sa démarche d'ouverture et de confrontation entre les esthétiques, Mourad Merzouki réunit des disciplines que tout oppose, pour créer une forme légère et singulière. Dans une ambiance intimiste, les artistes croisent leurs univers pour présenter une pièce inédite, sublimée par leur alchimie !
Créé le 25 septembre 2022 au Festival d’Ambronay en collaboration avec le Festival Karavel.
Avec le soutien du CNM
Durée: 1h
Direction artistique et chorégraphique: Mourad Merzouki, assisté de: Kader Belmoktar
Musique Live: Lucile Boulanger (ou Garance Boizot ou Salomé Gasselin)

*L'avare (Compagnie Le commun des mortels) : Harpagon est avare. Il ne pense qu’à l’argent. Il en est obsédé, au point que ça le rend malade. Au point que son avarice est une entrave à la vie de ses enfants, dont il contrarie les désirs amoureux en les forçant au mariage. Ce n’est pas tellement de perdre son argent dont Harpagon a le plus peur, mais bel et bien qu’autrui en profite à sa place, et de perdre ainsi son privilège de jouissance et d’immortalité.
Indissociablement lié au pouvoir, l'argent est devenu un instrument de puissance et de domination du temps. Sous des dehors de comédie, c'est bien une tragédie qui se révèle alors: celle d'un monde ancien qui ne veut pas mourir ni céder la place.
Et l’Avare devient une pièce hautement politique, hautement contemporaine: l’histoire d’une dictature monarchique et d’une jeunesse qui entre en guerre contre un pouvoir autoritaire et obsolescent.
Production et soutiens:Compagnie Le Commun des Mortels / Le Confluent– Montfort-sur-Meu (35) / Pôle Sud – Chartres de Bretagne (35) / Grain de Sel– Séné (56) Les Tréteaux de France - Centre Dramatique National - Aubervilliers (93) / Maison du Théâtre et de la Danse - Épinay-sur-Seine (93) / Centre culturel Juliette Drouet – Fougères (35) / Théâtre de la Fleuriaye – Carquefou (44) / Aria Corse – Olmi Cappella (20) Drac Bretagne – Aide à la production / Région Bretagne / Ille-et-Vilaine le Département Montfort communauté / Spedidam / Spectacle Vivant en Bretagne / Entreprise Boisdellys et GH EDI Services – mécénat

*Echo n'est pas un mythe (Compagnie Maurie) : Echo n’est pas un mythe» met en scène une
rencontre entre trois femmes. Sur le plateau, elles viennent raconter leur désarroi et leur lutte. A travers une gestuelle brute et intense les corps s'extirpent, se hissent, se rattrapent et chutent inlassablement. Lutter, recommencer, répéter, tel est le prix de leur émancipation.
Partenariat accueil studio et programmation avec la compagnie Antipodes de Nice au 109 Pôle des cultures contemporaines. «Emilie Maurie a créé une pièce entre théâtre dansé et danse théâtrale qui questionne la situation de la femme aujourd'hui en faisant écho à l'histoire de la nymphe de la mythologie grecque. L'interprétation précise et saisissante de Claire Camous, Marine Constant et Laura Anglade captive dès les premiers instants.»
Le 06 Danse.
Durée: 50 minutes
Directrice artistique: Emilie Maurie
Danseuses-interprètes : Claire Camous, Chloé Hennemann, Marine Constant

*L'essence (Exponentielle Dance Cie) : Il y a eu une explosion, suite à un attentat, puis plus rien... Un être se réveille dans un corps qu’il ne reconnaît plus, souffrant de déficiences visuelles, auditives et utilisant du comportement. «l’Essence» met en scène son cheminement à travers la fusion des sens, ou synesthésie, pour amener le personnage à réactiver ses sens et à s’exprimer au-delà de son handicap. Les mouvements des danseurs traduisent la colère, la douleur ou la folie, et vous entraînent dans un voyage émotionnel et sensoriel d’une grande humanité.
Soutiens : ville de Paris, ville de Montmagny , ville de Montmorency, ville de Sarcelles, ECBD de Louvres, Union Nationale des Déficients Visuels, Institut National des Jeunes Aveugles Parrainée par le Conseil International de La Danse partenaire officiel de l’UNESCO - Mécénat : Sté BALT, Sté CMT Windfield
Durée; 1h
Chorégraphie: Frédéric Hertin

*LBLA Le Bel Amour (Compagnie Kontamine) : Lorsque deux personnes que tout oppose se rencontrent et s’aiment, nous ne pouvons empêcher le désir d’exister et de les lier.
Emmanuelle Jay et Mohammed Kouadri-Sameut, les chorégraphes, se sont inspirés d’une oeuvre cinématographique «Would you have sex with an arab?» de Yolande Zauberman. Le documentaire, dévoilant la vie nocturne de la jeunesse de Tel-Aviv à Jérusalem, des Israéliens , des Arabes, tous citoyens d'un même pays : Israël. Aucun mur ne les sépare. Le film a d’autant plus fait écho à la propre vie des chorégraphes, lorsqu’ils sont eux-mêmes confrontés aux préjugés et au racisme, parfois même à la violence verbale.
Soutiens: Département de l’Hérault avec une résidence au Théâtre d’O, Ville de Montpellier, Stéréolux Nantes, Manufacture d’Aurillac, Espace l’Abri Genève, La Factory, fabrique d'art vivant, Scène 44 N+N Corsino Marseille.
Durée: 1h05
Danseuse: Anne Cordary
Performeuse etchanteuse: Reyhan Özdilek
Danseur: Paul Gouëllo Upali

*A-t-on toujours raison ? (Fred Blin) : Personnage emblématique des Chiche Capon, lunaire de la série Scènes de ménage, Fred Blin est à l'affiche en 2021 du film Oranges Sanguines et actuellement dans la série Parlement. Il est aujourd'hui sur scène avec son premier solo, un spectacle hors norme à voir et à vivre ! Nous pouvons, dès à présent, dire qu’il y aura du Quickchange, des illusions, des longueurs et beaucoup de promesses.
«Mais avant tout Mesdames et Messieurs, vous allez assister à un spectacle de théâtre (...) donc, je suis désolé, mais on ne pourra pas se parler pendant la pièce», précisa le protagoniste.
A voir absolument si l’on veut vivre un moment hors du temps – LEPARISIENWE
Irrésistible (...) A hurler de rire - TELERAMA TT
Premier seul en scène jubilatoire - LIBERATION
Hilarant, un as du ratage à ne pas rater ! – LE CANARDENCHAINE
Un personnage aussi hilarant qu’attachant – LEPARISIEN
Ce spectacle déjanté, absurde et délirant est une bulle de jouissance et de fantaisie – MANITHEA
Barré, farfelu, décalé – LEFIGARO
Durée: 1h10
De et avec : Fred Blin

*Salle Tomasi :
*Le petit Prince (Compagnie Le vélo volé) : «Le Petit Prince est un livre pour enfants
écrit à l’intention des grandes personnes.» - Saint Exupéry
L’avion tombe dans le Sahara. L’aviateur rencontre alors un enfant venu des étoiles... A travers le récit de son voyage, le Petit Prince livre son interprétation des choses essentielles de la vie: l’amitié, l’amour, la rencontre, la perte, la précisosité des
relations humaines...
Tous les âges y trouvent leur compte: il ne vous reste plus qu’à embarquer avec nos 2 comédiens et les musiques envoûtantes de la guitare en live, dans cette adaptation tendre et vivifiante, très fidèle au chef d'œuvre !
Durée: 1h05
Mise en scène: François Ha Van
Avec : Hoël Le Corre et David Dupuis-Moatti

*Ce que vit le rhinocéros lorsqu'il regarda de l'autre côté de la clôture (Compagnie Germ36) : Après la mort soudaine du rhinocéros, le nouveau venu, un jeune Ours de Sibérie,
bouleverse la vie tranquille et ordonnée des animaux du zoo. L’ours provoque la colère de Papa Babouin et l’étonnement de Petite Marmotte avec ses questions inconfortables et dérangeantes : Qui sont ces étranges créatures zébrées de l’autre côté de la clôture ? Pourquoi l’immense cheminée fume alors qu’il fait chaud dehors ? Pourquoi les oiseaux ont-ils disparu?
Jens Raschke s’inspire du zoo qui a réellement existé au camp de Buchenwald. Il fait un éloge puissant au courage et nous alerte pour ne pas fermer les yeux face aux injustices. Cette fable contemporaine nous incite à regarder notre Histoire et à nous confronter à la sauvagerie inhérente à l’humanité. La mise en scène rythmée et non dénuée d'humour met en avant le quatuor d'interprètes qui joue et se déjoue des figures animalières et du chœur narratif.
Soutiens: Nouveau Théâtre du Huitième, Théâtre de Roanne, Centre d’Histoire de de la Résistance et de la Déportation, Collège Aimé Césaire de Vaulx-en-Velin
Durée: 1h
Mise en scène: Pauline Hercule et Pierre Germain
Avec : Tom Da Sylva, Isaure Marigno, Matthias Distefano et Romane Brandeis

*L'exercice de super héros (Compagnie La Nébuleuse de Septembre) : Et toi, tu feras quoi plus tard? Et toi, à 40 ans, es-tu devenu l’adulte que tu rêvais d’être à 17 ans? Sommes-nous les héros que nous voulions être? Des questions générationnelles à ces deux moments clés de la vie, auxquelles le comédien Sébastien Nivault et le danseur Martin Grandperret
tentent de répondre. La quarantaine tous les deux, ils ont cumulé des milliers d’heures d’ateliers artistiques avec des jeunes dans les établissements scolaires. Marqués souvent,
bouleversés parfois, ils ont transposé ces expériences en fiction. Au plateau, nous voilà plongés dans l’un de ces ateliers. Dans une épure qui rappelle une salle de classe, la mise en scène d'Emmanuel Vérité créée à vue un récit nourri de toutes ces rencontres, notamment celle de Patrick: jeune homme écorché et passionné de boxe, d’abord réfractaire, transporté malgré lui par la danse et le théâtre...
Tour à tour élève ou prof, les deux artistes citent Musset, dansent sur Elvis Presley et
parlent d’eux avec dérision et tendresse. Un jeu de miroir où les époques s’entrechoquent pour mieux nous rappeler que, quel que soit son âge, un héros sommeille en chacun de nous. Et vous, vous souvenez-vous de vos 17 ans?
Production: La Compagnie la Nébuleuse de Septembre, Coproductions: Les Bords De Scènes Grand-Orly Seine Bièvre, Théatre Dijon Bourgogne Cdn, Soutiens: Théâtre-Sénart Scène Nationale, Théâtre De La Cité Internationale
Durée: 1h20
Texte, chorégraphie et interprétation : Sébastien Nivault et Martin Grandperret
Mise en scène: Emmanuel Verite assisté De Anusha Emrith

*Aveux (Compagnie Diptyque théâtre) : Une femme est retrouvée morte, calcinée. Aucun témoin, pas d’arme du crime, pas de trace d’ADN. Mais, coup de théâtre, Lénaïk, la belle fille de la défunte avoue avoir joué un rôle dans le drame. Pas même soupçonnée, Lénaïk a d’elle-même appelé la commissaire en charge de l’enquête, pour... ne pas tout dire! Ces aveux inespérés sont donc incomplets. Face à ces aveux très étranges, la commissaire refuse d’abandonner l’affaire : il faut que Lénaïk aille au bout de ses aveux. Quitte à ce que tout cela tourne à l’obsession.
Aveux est une enquête à entrées multiples : enquête sur un meurtre d’après un fait divers contemporain, mais aussi enquête intérieure sur ce qui se produit en soi quand on «passe aux aveux», ou qu’on brûle d’en obtenir.
Texte lauréat de la Bourse Jean-Guerrin d’aide à l’écriture d’une œuvre dramatique
Soutiens: DRAC Hauts-de-France ; Conseil Régional des Hauts-de-France ; Conseil Départemental de l’Oise ; SPEDIDAM (Aide au spectacle dramatique et à la création d’une bande originale) ; Le Palace, service culturel de la ville de Montataire ; La Manekine, scène intermédiaire des Hauts-de-France ; Théâtre Municipal Berthelot-Jean Guerrin ; La Faïencerie, scène conventionnée ; Maison du théâtre d’Amiens, scène conventionnée ; la Scène Europe
Durée: 1h15
Une pièce de: Mona El Yafi
Mise en scène: Ayouba Ali
Avec : Mona El Yafi, Cindy Girard, Zachary Lebourg

*(Ex)Ode au feu des origines (Compagnie Zumbo) : «Tout ce qui se passe, ressemble à quelque chose qui s’est déjà passé» (Dicton Libanais). Nassif a 21 ans en 1897 lorsqu'il quitte Beyrouth pour aller en Argentine. Matías, né à Buenos Aires, a 28 ans en 2001 lorsqu’il arrive en France. À partir de l'histoire de sa famille et de sa propre expérience d'exil, Matías Chebel rend hommage aux migrants de tous les temps. Aller à la rencontre de l’Autre. Se laisser imprégner et découvrir une culture différente. La confronter à la sienne. Faire de ce terrain d'échanges un terroir fertile pour un métissage précieux. Voilà le défi d'un étranger, voilà le défi de celui qui l’accueille.
Rythmée de chansons célébrant la richesse – mais aussi la douleur - de l’exil, cette odyssée musicale chantée en sept langues, met à l'honneur les origines multiples de l’artiste. Accompagné de deux musiciens virtuoses, il voyage dans un horizon sans frontières, et navigue avec enthousiasme entre des cultures diverses.
Ce spectacle se veut un seul et unique chant, un chant d'humanité et de partage, une ode à l'exode.
Coproduction MBM. Soutiens: Département de Saône-et-Loire, Centre National de la Musique, Mme Marie-Françoise Dubois Meurice, Onze Plus, Nicole Trinquart et les Tréteaux de Lagnes,
Phénix Festival.
Durée: 1h10
Chant, textes : Matías Chebel
Piano, buzuq, bendir: Elie Maalouf
Saxo, flûte, clarinette,
Percussions : Marc Vorchin
Mise en scène: Matías Chebel

*L'Iliade (Compagnie Thespis) : Cette adaptation transpose dans l’univers sportif le récit d’Homère: deux équipes, Achéens et Troyens, s’affrontent à mort sur le terrain depuis presque 10 ans. Au cours du combat, de puissantes individualités émergent et se déchirent. Depuis l’Olympe, les dieux sont des financeurs cyniques prêts à tout pour faire gagner leur camp.
Riches vacanciers au bord de l’eau, leurs querelles puériles détonnent avec la fatalité qui s’abat sur les hommes jouant leur vie. Les commentateurs rapportent avec passion les batailles, la mascotte prend la parole pour aider les spectateurs à s’y retrouver et Hélène interroge sa condition de femme.
Dans cette adaptation contemporaine de L’Iliade, on passe régulièrement d’un registre à un autre: tantôt drôle par les situations et la frivolité des dieux et tantôt tragique par les décisions et pertes des héros joueurs. L’Iliade questionne les choix de vie et leurs conséquences et pose la question formulée par Camus dans Le mythe de Sisyphe: comment échappe-t-on à notre condition de mortel ? Car il s’agit bien de donner un sens à la vie dans l’Iliade, une vie de gloire éternelle.
Coproduction: Ville de Gleizé (69). Accueils en résidence: Ville de Gleizé / Musée Gallo-
romain de Saint-Romain en Gal (38) / Pôle en scène (Bron), La Factory, fabrique d'art vivant (Avignon)
Durée: 1h25
Mise en scène: Thai-Son Richardier et Lysiane Clément
Avec : Amandine Barbier, Loïc Bonnet, Lysiane Clément, Jérémy Jeannes, Laurent Secco en altern. avec Yann Ducruet

*Tom à la ferme (Compagnie JVGM) : Après la mort de son amant, Tom, dévasté, se rend au fin fond de la campagne pour ses funérailles. Il y rencontre la mère du défunt, qui ignore tout de ce qu’il a vécu avec son fils, et son frère, viril et brutal qui contraint Tom, par la menace et les coups, à cacher leur relation.
Les bouts effilochés de la vie de Tom et de ceux de la mère et du frère du défunt, cherchent par instinct, par survie, à se nouer à quelque chose d’autre, à un autre bout de fil effiloché. Peu importe qui. Peu importe quoi. L’autre devient en partie synonyme de celui qui n’est plus là ; un frère, un fils, un amant. Pour Tom, cet endeuillé en perte de repères, les mensonges deviennent des vérités et les coups, des caresses. Une pièce avec de la violence et du désir, des remords et des regrets, mais aussi des touches d’humour.
Soutiens: Centre Culturel Canadien, Adami
Durée: 1h15
Avec : Vincent Marbeau, Lydie Rigaud, Antoine Boizeau, Mathilde Péron.

*Yvonne (Compagnie Brûler Détruire) : Elle ne parle pas, elle ne dit rien. Mais ne rien dire, ne serait-ce pas sournoisement tout insinuer? Insupportable. Brûler détruire la mollichonne.
Yvonne est laide, empotée, timide, peureuse et ennuyeuse. Et c’est par rébellion que le fils du Roi la prend pour fiancée. Par crainte du scandale, la famille accepte les fiançailles. Mais la venue d’Yvonne à la cour devient rapidement encombrante. Sa seule présence suffit à faire tomber les masques et révèle peu à peu les monstres endormis en chacun.
A travers Yvonne, le Théâtre Brûler Détruire propose un spectacle visuel puissant dans une démarche esthétique pop et ambitieuse, à la recherche de l’insolite, de l’émerveillement et du chaos. Un spectacle physique, brûlant, incandescent, comme une danse passionnelle à l’humour grinçant entre tragédie et burlesque, cruauté et tendresse. Un spectacle de troupe, porté par un groupe, par le plaisir et la douleur de jouer et de vivre ensemble.
Récompensé en 2023 par les Prix Florent du Meilleur Spectacle, Meilleurs actrice et acteur dans un second rôle et Meilleure création lumière.
Durée: 1h15
D’aprèsWitold Gombrowicz
Traduction : Konstanty Jelenski et Geneviève Serreau par le Théâtre Brûler Détruire
Mise en scène: de Chloé Bourhis et Clément Le Roux

*Femmes de boue (Collectif Femmes De Boue) : Et si Dorothée décidait de faire son come-
back avec une émission féministe et littéraire? «Le Cercle des influenceuses historiques»
rassemble chaque semaine 3 invitées iconiques. Ce soir elle reçoit Médée, Lady Di et la Vierge Marie. Des femmes à la place desquelles on a beaucoup parlé, mais aussi des mères, des filles, des amies avant d’être des icônes.
Dorothée, si elle joue des codes du divertissement télévisuel, est bien plus engagée que le souvenir édulcoré qu’elle a laissé. Lady Diana est une femme de poigne, bien loin de la martyre écrasée par le protocole que l’on connaît. Marie brûle son image d’Epinal par les deux bouts et hurle sa rage contre le patriarcat. Quant à Médée, aussi décalée que comique, elle déboulonne le mythe tragique de la mère monstrueuse et dévorante. Alors que
résonne le poids de leurs héritages, leurs voix se mêlent à celles des comédiennes et de leurs mères.
Au fil de l’émission, une métamorphose s’opère à mesure que les personnages cheminent dans leurs lignées et font la paix avec elles-mêmes. Écrite et mise en scène en collectif, cette pièce est une comédie dramatique mêlant
documentaire et fiction sur la relation mère-fille.
Soutiens: Théâtre la Flèche, Ville de Lormont, Théâtre Simone Signoret de Conflans-Ste-Honorine, Festival Champ Libre, Compagnie Les Mots Tissés.
Durée: 1h15
DE, AVEC ET M.E.S PAR : Juliette Duret (la Vierge Marie), Coralie Emilion-Languille
(Médée), Armelle Gerbault (Lady Di), Fanny Pascaud (Dorothée)

-Chapelle des Antonins :
*Dans la solitudes des champs de coton de Bernard-Marie Koltès (La Factory Production) : «Je n’ai jamais aimé les histoires d’amour... Si on veut raconter d’une manière un peu plus fine, on est obligé de prendre d’autres chemins. Je trouve que le deal est un moyen sublime. Ça recouvre vraiment tout le reste. Ce serait bien de pouvoir écrire une pièce entre un homme et une femme où il est question de business.» B.M. Koltès
Pour prolonger le projet de Koltès, nous avons situé ce texte sans géographie, à peine une topographie, dans un territoire concret. Nous avons pris le texte sous l’angle des rapports entre un blanc descendu d’un immeuble climatisé, de passage pour faire des affaires dans un lieu aseptisé comme il en existe tant dans les villes mondes, et la pauvreté périphérique d’une ville d’Afrique. Là où le commerce est une survie.
Soutiens: Ville d’Avignon
Durée: 1h05
Avec : Tella Kpomahou et Jean Leloup
Mise en scène: Laurent Rochut

*Derrière le masque de Marilyn Monroe (Compagnie Les 4 Curieuses) : Giuliana est depuis son enfance le sosie de Marilyn Monroe le plus connu en Italie, portée par la fierté d’une mère alcoolique. Elle semble avoir disparu sous ce masque qui lui permet de survivre. Des quartiers pauvres de Venise à la scène d'un cabaret de Milan, une vie de fête, de musique, de détresse et de rencontres. Elle tentera de briser le miroir qui reflète Marilyn plus qu’elle-même. Roméo, lui, est un journaliste qui s’est pris de passion pour ce sosie, si étonnant qu’il l’a suivi discrètement et à très vite fait un parallèle entre la vie de Marilyn et l’histoire de Giuliana. Leur rencontre sera-t-elle possible? Sera-t-elle déterminante pour ces deux êtres ? Et qui est Giuliana derrière le masque de Marilyn?
Un spectacle émouvant, rythmé par des musiques live.
Soutiens: La Factory, fabrique d'art vivant, Avignon
Durée: 1h
Texte et Mise en scène et lumière : Dalton Troisgros
Avec : Gianna Canova, Fabien Duprat, Lyloo Bonnet

*Hépatik girl - une épopée auto-immune (Compagnie de l'Armoise) : “Le plus dur, c'est le début. Le premier pas. Une fois qu'on est lancé, c'est bon.” Dans le corps de Claire, trois maladies auto-immunes et inflammatoires ont élu domicile autour d’un même organe : le foie.
La vie est une fête ! Encore plus lorsque Claire souhaite obtenir un prêt immobilier :
elle doit prouver aux assurances qu’elle est en pleine forme, ne tombera pas malade et ne mourra jamais.
Elle revisite alors son parcours médical épique, recherche dans sa propre histoire un élément déclencheur et raconte avec humour sa métamorphose en super-héroïne: Hépatik Girl.
Multiples personnages, slam, danse et création sonore la mènent finalement à cette hypothèse: et si ses maladies étaient aussi en lien avec la dégradation de l’environnement ? Heureusement, les racines des arbres soulèvent toujours le béton. Hépatik Girl, l’histoire vraie d’une épopée victorieuse !
Soutiens : Adami Déclencheur, Centre National de la Musique, Spedidam, Associations AMFE et Albi
Remerciements : La MTD d’Epinay sur Seine (93), La Mairie de Clohars-Carnoët (29), Phénix Festival (75), Les Laboratoires d’Aubervilliers (93), Bibliothèque de Montreuil (93), Les Transsibériennes, AFA Crohn RCH France, Filfoie, Transhépate
Durée: 1h15
Avec : Marie-Claire Neveu
Mise en scène: Tatiana Gousseff
Texte: Marie-Claire Neveu et Tatiana Gousseff

*Tomber dans les arbres (Compagnie La Hutte) : Une jeune femme prend la parole à l’enterrement de son grand-père, historien et militant de gauche. Elle lui demande de revenir raconter l’histoire familiale qu’il emporte avec lui. Mais dans son cercueil, pépé se tait. Alors, par une série d’incantations chantées, elle invite ses aïeux à venir témoigner. Son discours se transforme en concert surréaliste.
Camille Plocki travaille sur la question de la transmission entre les générations. Elle cherche à définir dans quelle mesure les musiques chantées par nos aînés structurent la mémoire que nous recevons en héritage.
Tomber dans les arbres parle de ce mélange de mémoires à partir desquelles on se fabrique une histoire familiale. En tirant les fils de sa propre vie, l’actrice fait jaillir les ancêtres, rêvés ou réels, qui habitent le corps des vivant.e.s. Ce projet est lauréat du Fonds régional pour les talents émergents (FoRTE) financé par la Région Île-de-France. Soutiens: La Factory, fabrique d'art vivant (84) ; Théâtre Joliette (13) ; Lilas en scène (93) ; le Pôle Nord (13) ; L’ENSAD Montpellier (34)
Durée: 1h10
Texte, jeu: Camille Plocki
Régie son, jeu: Léo Bahon

*Voilà (Collectif Fam) : Ce spectacle, adapté de King Kong Théorie de Virginie Despentes, fait résonner notre parole avec le texte de l’auteure sur les questions relatives à la place de la femme et de l’homme dans la société, à l'acceptation de soi, aux violences faites aux femmes, autrement dit aux rapports hommes-femmes et à leurs représentations.
Notre volonté est de participer à la libération de la parole en menant une réflexion active quant à l'égalité des sexes afin d'inviter chacun à assumer son identité, ses choix
individuels et à disposer de son corps dans une totale liberté.
Durée:50 minutes
Comédien : Mike Rolland
Comédiennes : Charline Langlet, Capucine Derval, Juliette Dumas de la Roque, Noémie Ducuing
Mise en scène: Emily Lombi

*Deux frères (Compagnie Les Epris de Courts) : Renaud et André sont deux frères proches en âge, ayant grandi sous le même toit. Pourtant, l'un des deux est maltraité par leur père et pas l'autre. Aujourd'hui, ils reviennent sur leur jeunesse en interprétant des scènes de leur enfance, dans les moments les plus joyeux comme dans les plus sombres... En racontant tout. Vraiment tout !
Un huis clos familial poignant qui démontre comment les évènements du passé influencent notre vie.
Durée: 1h10
Auteur: Renaud Merviel
Artistes : Julien Goetz, Renaud Merviel
Metteur en scène: Déborah Krey

*Paquita ! (Compagnie Kalu -Production Mothers in Trouble) : Janvier 1939. Paquita, 11 ans, doit fuir l’Espagne suite à l’arrivée au pouvoir du Général Franco. Commence alors l’exil de Paquita, haut en couleur, rempli de rebondissements et d’émotions. Sa fuite de la dictature va l’amener jusqu’en France où, pensant y trouver une terre d’accueil, tout ne s’y passera pas comme prévu...
Malgré l’oppression et la guerre, l’histoire de Paquita nous emmène dans un voyage plein de poésie, d’humour et de tendresse.
Soutiens: Théâtre de l’Abbaye - Saint-Maur-des-Fossés (94), Maison du Théâtre et de la Danse - Epinay-sur-Seine (93), La Merise - Trappes (78)
Durée: 1h10
Avec et sur une idée originale de: Marine Llado
Écriture, mise en scène, création sonore: Pierre Delaup

*Grande ourse (Compagnie La Guilde) : Zélie veut devenir batteuse. Fan de David Bowie, elle se rêve en rock star iconique. Mais comment faire avec une nature introvertie et un père hostile à une carrière artistique?
Zélie est la jeune batteuse du groupe de rock Grande Ourse. Elle s'apprête à monter sur scène lorsqu'elle reçoit un colis : son ancien journal intime... Par le truchement de cette découverte, on traverse les épisodes de sa vie, on croise des personnages du réel et de la fiction. Tout ce qui fait son monde, tout ce qui l'a construite.
Grande Ourse est l’histoire d’une petite fille qui devient femme, d’une jeunesse rythmée par la passion. Les premières fois, les espoirs enfouis sous les pulls aux manches trop longues, les conflits répétitifs avec la famille, les rencontres qui changent une vie.
Grande Ourse parle de la relation "parents-enfants", explore le passage à l'âge adulte, le devenir et l'adolescence.
Soutiens : département des Côtes d’Armor, La Factory, fabrique d'art vivant (Avignon), théâtre Bleu Pluriel (Trégueux), théâtre les 3 pierrots (Saint-Cloud), Nouveau Théâtre de l’Atalante (Paris), ville de Guingamp, INSEAC (Cnam).
Durée: 1h10
Avec : Luc Rodier
Mise en scène: Guillaume Jacquemont
Ecriture: Etienne Bianco

*Koso-war (Compagnie L'attrape théâtre) : L'aventure d'une vie : celle d'une jeune femme née en Suisse, dont la famille issue du Kosovo a fui la guerre et les persécutions ! On suit son histoire de la naissance à sa trentième année !
Il est question d'événements marquants, d'une enfance vécue du point de vue d'une petite fille de parents réfugiés. De la violence subie à l'extérieur de la famille, comme à l'intérieur de la famille.
Un récit qui sort de la biographie pour décrire un monde picaresque et exotique. Des parents aux soeurs et frères, grands-parents, enseignants, marraine, rencontres salutaires et néfastes : l'environnement est minutieusement décrit avec un mélange savamment dosé de franchise, pudeur, humour et loyauté envers l'ombre et la lumière !
La composition des personnages, la pantomime, l'abandon, la danse, la démesure : on assiste à une vérité sensible, très intime avec humour, drôlerie, nostalgie et émotion.
Durée: 1h10
Distribution : Koso Morina
Écriture: Arblinda Dauti et Koso Morina
Mise en scène: Christophe Thiry

*Rien sans mâle (Koudju Production) : Urga est une femme qui ne subit pas, elle en impose et prend toute la place dans la rétine de l’autre. C’est un poème sur pattes avec ses métaphores crues et sa ponctuation assourdissante. En quête d’amour, de légèreté et de liberté, elle fonce et ne s’encombre pas du vernis de la bonne société, elle en explose les codes pour réinventer les siens.
Obsédée par le besoin d’aimer, le désir et la solitude, elle se lance avec la naïveté d’une enfant et l’impatience d’une jeune femme qui a ses ovaires qui la travaillent. Libre et solaire, Urga va au-devant de sa sensualité de manière totalement spontanée et nous livre avec Rien sans Mâle, une «ode à la légèreté» !
Durée: 1h10
SPECTACLE : Hélène Risterucci
Mise en scène: Hélène Risterucci et Fabrice Peineau

*Pig-boy (1986-2358) (Compagnie L'excessive) : Pig Boy 1986-2358 est un triptyque: 3 parties, 3 époques et 3 registres de langues différents. Un paysan breton qui se rêve Cow-Boy, le procès virtuel d’un porc-star et l’échappée utopique d’une truie de laboratoire. L’autrice raconte à travers ces trois histoires la dure réalité des éleveur/euse/s, la folie technologique qui réside sur nos écrans, et l’arrivée sourde mais grandissante du transhumanisme.
Ces trois récits sont liés grâce à la figure centrale du cochon: porc d’élevage, égérie d’une marque de jambon et enfin, truie et objet des dérives scientifiques. “Douze euros le kilos de saucisses, quand toi avec pas même un salaire tu manges le soja de tes cochons. Tu rêves qu'ils te saignent les Leclerc les Carrefour les Cochonou les Perta derrière les portes aseptisées de leurs abattoirs cliniques”
Durée: 1h30
Texte: Gwendoline Soublin
Acteur.rice.s : Bryan Ballet, Lisa De Santis, Olivier Fradin et Rosalie Vaudaux



 
 
 
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