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- expo : Bestiaire de Quentin Garel - Galerie Jacques De Vos (jusqu'au 29 juillet)

le  25/05/2023   au sein de la Galerie Jacques De Vos, 7 rue Bonaparte 75006 Paris

Mise en scène de Quentin Garel avec des sculptures en bois surdimensionnées écrit par ou plutôt créé par Quentin Garel




Monumental et fantastique, le bestiaire du sculpteur Quentin Garel (né en 1975) prendra place au sein de la Galerie Jacques De Vos, du 25 mai au 29 juillet 2023. L’exposition marque le retour de la galerie à l’art contemporain, après plusieurs années entièrement consacrées aux Arts Décoratifs du XXe siècle.

Les œuvres en bois sculptées à la tronçonneuse, certaines de très grandes dimensions (jusqu’à 6 mètres d’envergure), plusieurs bronzes et un palimpseste grandiose (plus de 2 mètres de long) illustreront l’approche singulière du sculpteur et son incontestable talent du dessinateur. Les œuvres réunies proviennent de la collection Patrice Peltier.

« Si j’explore depuis plus de 20 ans la figure animale, ce n’est pas tant par amour pour ce dernier, mais plutôt par fascination du vivant. » - Quentin Garel

À l’origine, Quentin Garel détourne le traditionnel trophée de chasse en sculptant les têtes des animaux consommés les hommes, la vache, le cochon ou le poulet. À l’instar de Jean de la Fontaine en son temps, l’artiste se moque de l’orgueil des hommes et interroge la relation complexe entre l’animal et l’humain.
Progressivement, son bestiaire s’élargit, laissant place aux animaux de la jungle et de la savane : girafes, crocodiles, gorilles, éléphants, autruches…
Source inépuisable de variations morphologiques, le monde animal regorge de motifs dont l’artiste s’inspire inlassablement sans jamais les copier. Les volumes qu’il sculpte ne résultent pas d’une description naturaliste mais d’une impression toute personnelle.
En usant du gigantisme, il pénètre l’intimité des formes. Ce jeu d’échelle lui permet de déformer, d’étirer ou de supprimer les détails de ses modèles. Le superflue est éliminé donnant lieu à des têtes dénuées d’oreilles ou à des crânes, vestiges du passage sur terre de ces animaux.
La démesure recherchée par Quentin Garel implique une dimension technique. À la manière d’un charpentier, l’artiste assemble des blocs de bois avant de les sculpter à la tronçonneuse. Le dessin est un passage obligatoire pour appréhender la forme et le volume. Sur les études réalisées à l’échelle 1/1, l’artiste dessine, efface, redessine, superpose les points de vue et les détails, esquissant le cheminement de ses pensées, ses hésitations et ses choix. L’Académie des Beaux-Arts a reconnu par deux fois cette œuvre dessinée, lui attribuant un prix de dessin en 1995 et en 2003.

-L'artiste : Quentin Garel vit et travaille à Paris et en Normandie. Diplômé́de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il a été résident et membre de la section artistique de la Casa Velasquez de 1998 à 2000.
En 2016, le Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris lui consacre l’exposition « Le magicien d’Os ». L’année suivante, ses œuvres sont exposées au Palazzo Tiepolo Passi à Venise, en marge de la Biennale. Puis l’artiste bénéficie d’une rétrospective au Centre d’Art Contemporain de la Matmut à Rouen, en 2019, et au Domaine de Chamarande (Essonne), en 2020.
Depuis une vingtaine d’années, les œuvres de Quentin Garel sont exposées au sein d’institutions, musées, galeries et collections privées en Europe, aux États-Unis, aux Canada et en Asie. Régions, départements et villes de France font régulièrement appel à lui pour orner leurs espaces publiques.



 
 
 
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