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- expo : Aux frontières de l'humain au musée de l'Homme à Paris (jusqu'au 30 mai 2022)

le  13/10/2021   au musée de l'Homme, 17 place du Trocadéro 75016 Paris (ouvert tous les jours de 11h à 19h sauf le mardi)

Mise en scène de Kinga GREGE, muséographe, cheffe de projet, et Judith NASLEDNIKOV, muséographe, cheffe de projet adjointe avec des œuvres d’art contemporain, objets muséographiques, dispositifs audiovisuels, multimédias et sonores écrit par ou plutôt proposé par Kinga GREGE et Judith NASLEDNIKOV




Le Musée de l’Homme est heureux d'annoncer l'ouverture à l'automne prochain de sa nouvelle grande exposition temporaire, Aux Frontières de l'humain. Explorer nos limites, interroger notre devenir en tant qu’humain et plus globalement envisager celui de la planète, tel est le vaste champ d’investigation proposé par le Musée, dès le 13 octobre 2021.

L’exposition tracera les contours de l’identité humaine du temps des origines (depuis quand l’Homme se définit-il en tant qu’Homme ?) à un futur fantasmé (quand cessera-t-il de l’être ?). Au cours de ce cheminement, la rencontre avec l’Homme hybride, réparé ou augmenté, donnera à réfléchir sur la frontière entre nature et culture et sur les limites physiologiques ou éthiques d’une telle évolution transhumaniste.

-Un vaste champ d’investigations :
Les progrès technologiques ont permis de réparer notre corps biologique et d’accroître nos potentiels physiques et intellectuels. Mais jusqu’où peut-on aller tout en restant humain, individuellement et collectivement ? Au nom du progrès, n’avons-nous pas fini par compromettre notre propre avenir en essayant sans cesse de repousser des limites et en malmenant la planète ?
Pour aborder ce faisceau de questions, parfois au-delà de ses domaines de recherche, le Musée de l’Homme a croisé les expertises pluridisciplinaires d'un comité scientifique élargi qui a contribué à l’élaboration de l’exposition : anthropologues, ethnologues, éthologues, primatologues, naturalistes, biologistes, professeurs de droit, philosophes, politologues, historien des sciences, médecins, spécialistes de l’Intelligence artificielle et du sport de haut niveau.

-Je suis...:
Plus on progresse dans l’exposition, plus les humains semblent s’affranchir de leurs limites, jusqu’à l’idéologie transhumaniste et ses promesses d’immortalité. Les cinq premières parties sont introduites par des intitulés percutants, et un « Je » très personnel : Je suis un animal d’exception - Je suis un champion - Je suis un cyborg - Je suis un mutant - Je suis immortel.

Ces espoirs d’éternité sont anéantis dans la dernière partie, par un brutal changement de ton. Une annonce pour l’humanité toute entière de lendemains peu enchanteurs sur une planète malade, avant toutefois d’envisager, dans l’épilogue, les possibilités d’un avenir commun.

-Une exposition aux multiples pistes de réflexion :
Aux frontières de l’humain est une exposition « d’idées ». La muséographie conjugue sur 600 m² une grande variété de médias et fait cohabiter des dispositifs complémentaires : œuvres d’art contemporain, objets muséographiques, dispositifs audiovisuels, multimédias et sonores. Les visiteurs découvriront des objets hétéroclites, parmi lesquels une œuvre inédite de l'artiste Samuel Yal, la marionnette des Guignols de Zinedine Zidane, les prothèses ultra-perfectionnées de grands sportifs internationaux, une sculpture grandeur nature de l’artiste australienne Patricia Piccinini dont l’univers explore les biotechnologies, des trophées de guerres issus de différents peuples, ou encore de vrais spécimens naturalisés d’animaux et végétaux menacés d’extinction, issus des collections du MNHN. L’objectif : diffuser de l’information accessible à tous les publics, provoquer, parfois avec humour, questionnement et étonnement, ménager des moments d’observation et de contemplation et offrir au visiteur non pas des solutions, mais des pistes de réflexion fondées sur des données scientifiques.



 
 
 
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