en 
 
 
cinema
Théâtre nouveautés festival   > actu <

 
 

- expo : Le M.U.R. Oberkampf - performance d'art contemporain de Lek (jusqu'au 4 février)

le  23/01/2021   au M.U.R. Oberkampf, 105/107 rue Oberkampf 75011 Paris

Mise en scène de Lek avec une performance live écrit par ou plutôt réalisé par Lek


Le samedi 23 janvier, l’artiste d’art contemporain Lek proposera aux curieux et amateurs une performance live sur le M.U.R Oberkampf. Celle-ci se terminera le jour suivant, dimanche 24 janvier. Son œuvre, qui restera visible jusqu’au jeudi 4 février 2021, redonne du souffle à un secteur culturel asphyxié par la crise.

-Lek imprime son style graphique sur le M.U.R Oberkampf :
Lek, artiste d’art contemporain, proposera une performance en live samedi 23 janvier sur le mur Oberkampf, de l’association le M.U.R. Son œuvre graphique, dont on peut voir un premier modèle ci-joint, sera reproduite sur une surface de 8 mètres par 3. L’artiste finalisera son travail le jour suivant, dimanche 24 janvier.

Depuis plus de 10 ans, l'association le M.U.R, engagée dans la promotion de l’art urbain, a présenté les œuvres de plus de 310 artistes urbains du monde entier dans plusieurs villes de France et d’Europe.

Au cœur du XIe arrondissement parisien, le M.U.R Oberkampf propose à des artistes de faire succéder leur empreinte, à raison de 24 œuvres par an. Deux fois par mois, une nouvelle création recouvre ainsi la précédente. Toutes les techniques et modes d’intervention sont accueillis : graffiti, street art, détournements, installations in situ, etc.

-Lek, l’artiste de la déconstruction :
Artiste issu de la scène graffiti parisienne, Lek développe un style nourri par ses années d’études d’architecture dont le lettrage, l’abstraction et le futurisme signent son travail. Influencé par le style Bauhaus, Lek casse les codes classiques et fait naitre ses œuvres d’une forme de chaos. Le travail de l’artiste, dont la déconstruction serait le guide, fait émerger des formes inédites, saccadées, comme autant de directions ou de structures à la fois rigides et éphémères.

En constante recherche de lieux d’envergure, Lek s’exprime en prenant en compte les contraintes de l’espace pour créer une dynamique inattendue dialoguant avec l’environnement. Il développe un style minimaliste et épuré, fait de lignes nettes et d’angles aigus, quasiment dénué de courbes. Il s’émancipe du sens des lettres pour aller vers des lignes de forces, des formes graphiques, des directions, des croisements, des contrepoints qui dialoguent avec l’environnement et l’espace urbain.

Travaillant le plus souvent dans des zones industrielles désaffectées, les compositions rigides de Lek s’adaptent aux contraintes des lieux. Ses fragments de lettres agissent comme des dynamiques lacérant l’espace pour mieux le révéler, ouvrant de nouvelles perspectives dans ces zones chaotiques et abandonnées.

-A propos de Lek :
Lek, de son vrai nom Frédéric Malek est un street artiste français, né à Paris en 1971. Issu de la première génération de graffeurs parisiens, Lek a grandi dans le XIXème arrondissement et s’est fait la main entre La Chapelle et Stalingrad, sur les rails de la gare de l’Est, le berceau de la street culture française. Peu intéressé par l’art classique, il trouve adolescent une satisfaction majeure dans le dessin. Autodidacte, il s’attèle à comprendre l’écriture et s’inspire des artistes Mode2, SKI, Lokiss et JonOne. Lek fait ses armes sur les wagons et les kilomètres de voies avant d’investir les lieux abandonnés, ce qui ne l’empêche pas de s’inscrire parallèlement dans une école d’architecture. Il développe peu à peu un style graphique avec peu de courbes et des fresques épurées.
En janvier 2007, il collabore avec Horfe à l'exposition Les dynamiques à la galerie Chappe. Puis, en 2009, ses œuvres sont exposées au Grand Palais aux cotés de 140 artistes lors de l’exposition « TAG ». La même année, il découvre avec son ami Sowat, auquel il est souvent associé, un supermarché abandonné de 40 000 m² de surface. Tous deux passionnés par la pratique de l’urbex, ils commencent à y peindre des fresques pendant plus d’un an avant de transformer le lieu en résidence artistique clandestine baptisé « Le Mausolée ». Ce lieu accueille une quarantaine de graffeurs français, dont les œuvres sont photographiées, montées en film, puis éditées dans un livre publié aux éditions Alternatives. En 2012, Lek et Sowat sont les invités du Palais de Tokyo, qui leur propose de peindre les murs des espaces secondaires, habituellement fermés au public. Cet événement donnera lieu à une exposition : « Dans les entrailles du Palais secret ». En 2013, Lek est convié aux côtés d’une centaine d’artistes de street art à investir les lieux d’une tour de neuf étages du XIIIe arrondissement de Paris, en passe d’être détruite. Ce projet s’intitule : « Tour 13 ». De 2015 à 2016, en duo avec Sowat, il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome - Villa Médicis.



 
 
 
                                                      cinema - theatre - musique