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- salon : 3ème biennale des photographes du monde arabe contemporain à Paris (jusqu’au 24 novembre)

le  11/09/2019   au x galeries Agathe Gaillard, Clémentine de La Ferronnière, Graine de Photographe, Basia Embiricos et XII, ainsi que l'IMA, la CIA, la MEP et la mairie du 4ème

Mise en scène de Gabriel Bauret, commissaire général et Hanna Boghanim, commissaire associée avec 47 artistes dont une vingtaine d'origine libanaise écrit par ou plutôt photographié par 47 artistes


9 lieux, 47 artistes

Depuis maintenant cinq ans, l’Institut du monde arabe a décidé de réinvestir le domaine photographique et de faire rayonner durablement la créativité arabe. La Biennale des photographes du monde arabe, fidèle lors de chaque édition aux mêmes enjeux, souhaite dépasser les clichés démonstratifs pour privilégier l’existence d’un regard personnel et sensible, toujours différent. A l’heure où la prolifération des images nous éloigne des fondements de la photographie, ce rendez-vous perpétue entre autres son rôle de témoin : outil d’observation politique, culturel et social du monde arabe. Nous avons fait le choix de consacrer cette troisième édition à la scène contemporaine libanaise et de rendre hommage à son énergie inventive. Au Liban, en effet, la photographie a rejoint les collections privées et a consolidé son statut artistique. Si les grands photographes de l’après-guerre tels qu’Akram Zaatari, Ziad Antar ou Fouad Elkhoury bénéficient aujourd’hui d’une aura internationale, les dix-huit artistes exposés ici n’ont, pour la plupart, jamais été montrés en France. Alors que le devoir de mémoire et l’expression de la résilience étaient au cœur du travail de la génération précédente, les photographes d’aujourd’hui posent un regard nouveau qui traduit les réflexions et les bouleversements actuels de la société libanaise. Le médium photographique, lui-même, s’ouvre à des champs d’exploration inédits. Il tire parti des évolutions technologiques et tend à gommer la frontière entre les disciplines artistiques. En s’écartant d’une image du Liban trop souvent associée à la guerre civile, cette exposition veut contribuer à offrir un regard plus juste, plus vrai sur la création libanaise contemporaine. Nous voulons partager, avec vous, cette part d’inconnu d’une génération désireuse de reconquérir une liberté nouvelle en se projetant vers l’avenir.
Jack Lang, Président de l’Institut du monde arabe.

-Présentation :
L’Institut du monde arabe (IMA) et la Maison Européenne de la photographie (MEP) s’associent de nouveau pour présenter la troisième édition de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain qui ouvrira ses portes au public du 11 septembre au 24 novembre 2019. Fort de l’intérêt manifesté par les nombreux visiteurs des expositions en 2015 et 2017, mais aussi de l’accueil très positif que la presse française et internationale a réservé à ces manifestations, les deux institutions impulsent l’exploration de la création photographique dans cette région du monde. Ainsi, neuf lieux d’expositions sont impliqués dans le projet et se répartissent sur un territoire qui s’étend de l’IMA à la MEP, et sur ce parcours figureront la Cité Internationale des Arts, la Mairie du 4e arrondissement ainsi que plusieurs galeries : Galerie XII, Agathe Gaillard, Clémentine de la Féronnière ainsi que Basia Embiricos. Comme lors des éditions précédentes, les expositions ont pour vocation de porter un éclairage sur le monde arabe contemporain tout en privilégiant la démarche artistique. En 2019, les travaux de 47 artistes contemporains de toutes origines seront réunis et mis à l’honneur.

-Les lieux parisiens :
*INSTITUT DU MONDE ARABE
*MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
*CITÉ INTERNATIONALE DES ARTS
*MAIRIE DU  4E ARRONDISSEMENT DE PARIS
*GALERIE AGATHE GAILLARD
*GALERIE CLÉMENTINE DE LA FÉRONNIÈRE
*GRAINE DE PHOTOGRAPHE
*GALERIE BASIA EMBIRICOS
*GALERIE XII

-Les artistes exposés en fonction des lieux :
*Institut du Monde Arabe (du 11/09 au 24/11) :
Liban, réalités & fictions : à l’occasion de cette troisième édition, l’IMA a choisi de mettre la scène libanaise contemporaine à l’honneur avec des oeuvres pour la plupart réalisées au cours des années 2010.
BÉRINE PHARAON Another Stranger, 2017
OMAR IMAM Live, Love, refugee, 2015
TANINO MUSSO Beyrouth Centre Ville, film, 17 min
LAMIA MARIA ABILLAMA Clashing realities, 2006 - projet en cours
DALIA KHAMISSY The Missing of Lebanon, 2010 - projet en cours
DEMETRIS KOILALOUS Antiparadise. A lebanese notebook, 2011
TANYA TRABOULSI Ich schreibe Dir später (Je t’écrirai plus tard), 2015-2019
MYRIAM BOULOS Nightshift 1 à 12, 2015
IEVA SAUDARGAITĖ DOUAIHI Dernière ville, 2013 - projet en cours
VLADIMIR ANTAKI Beyrouth mon amour, 2017
VICKY MOKBEL EDL: On-Off / In-Out, 2015 - projet en cours
LARA TABET Underbelly, 2017
GILBERT HAGE Eleven View of Mount Ararat, 2009
NADIM ASFAR La Montagne, 2014 - projet en cours
MARIA KASSAB Le Naufrage, 2018
CAROLINE TABET Recueil, 2012-2013
FRANÇOIS SARGOLOGO Beyrouth Empire, 2017-2018
CATHERINE CATTARUZZA I Can’t Recall the Edges, 2016-2019
ZAD MOULTAKA land escape, mai 2019

*Maison Européenne de la Photographie (du 11/09 au 17/11) :
CARTE BLANCHE À HASSAN HAJJAJ : la MEP présente la première rétrospective en France de l’artiste anglomarocain Hassan Hajjaj, en lui donnant carte blanche pour investir la totalité de ses espaces.

*Cité Internationale des Arts (du 11 au 28/09) :
HAKAWI / RÉCITS D’UNE ÉGYPTE CONTEMPORAINE : l’Egypte est un pays qui a été beaucoup photographié, et ce largement depuis le début du XXe siècle, voire la fin du XIXe siècle. Ces images, nombreuses, ont nourri l’imaginaire occidental et nous les portons tous d’une manière ou d’une autre inscrites en notre esprit.

*Mairie du 4ème arrondissement de Paris (du 11/09 au 16/11) :
ALLER, RETOUR : Depuis 2014, Lynn S.K. retourne régulièrement sur les lieux de son enfance en Algérie et raconte, à travers sa démarche de photographe, une expérience personnelle liée à sa double culture : née en Algérie en 1986, réfugiée en France avec ses parents en raison du terrorisme qui ensanglante son pays dans les années 1990.

*Galerie Agathe Gaillard (du 11/09 au 1/10) :
LE DON : L’exposition de Giorgia Fiorio, présentée à la Galerie Agathe Gaillard, est une réflexion autour de la figure humaine et une exploration de la notion de Don à travers l’espace-temps de rituels pour une part liés à l’islam.

*Galerie Clémentine de La Ferronnière (du 11/09 au 09/11) :
DU MAROC : La galerie Clémentine de la Féronnière, présente à l’occasion de la Biennale le travail de trois photographes : FLORE, Marco Barbon et Adrien Boyer. Chacun d’entre eux perçoit à sa manière l’influence de l’Orient, appliquée à un même territoire : le Maroc.

*Galerie Graine de Photographe (du 11/09 au 17/11) :
AIN DIAB OU LA SOURCE DES LOUPS : La série «Ain Diab ou la source des loups» décrit l’évolution de la société marocaine, observée à travers le prisme religieux. Née au Maroc, la photographe Karen Assayag a vu le pays changer, surtout ces 5 dernières années.

*Galerie Basia Embiricos (du 10 au 30/09) :
BEYROUTH OU LE SILENCE DES DIEUX
LE SALON DE MUSIQUE – ALEP (du 7 au 10/11)

*Galerie XII (du 11/09 au 31/10) :
UN ORIENT ALORS EN PAIX : Syrie, Yémen, Egypte, Jordanie : ces pays offraient au voyageur occidental des pérégrinations initiatiques, une immersion dans des lieux imprégnés de civilisations millénaires.



 
 
 
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