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- expo : Jour Bleu de Thomas Dhellemmes et Tahar Ben Jelloun à la School Gallery à Paris (jusqu’au 12 juillet)

le  12/06/2019   au School Gallery, 322 rue Saint-Martin 75003 Paris

Mise en scène de Thomas Dhellemmes et Tahar Ben Jelloun avec des photographies écrit par Tahar Ben Jelloun et photographié par Thomas Dhellemmes


Vernissage à la School Gallery / Jeudi 13 juin 2019 de 18h à 22h.

Olivier Castaing et la School Gallery nous présentent Jour Bleu, une exposition inédite en avant première de la parution du livre du même nom, par Thomas Dhellemmes et Tahar Ben Jelloun, aux Éditions Cercle d’Art en septembre 2019.
Désireux de rester authentique, d’immortaliser un moment simple avec toute la beauté de ses imperfections, Thomas Dhellemmes emporte toujours avec lui son appareil préféré, un polaroid SX-70. Capturant un moment, une émotion, une beauté éphémère, il parcourt le monde et crée sa palette de souvenirs avec son appareil instantané.

Ayant la volonté de nous faire voyager et découvrir le monde à travers ses clichés, Thomas Dhellemmes publie Jour Bleu, un recueil de ses souvenirs devoyages figés par son polaroid entre 1984 et 2017. Une invitation au voyage, géographique et temporel, dans l’intimité de l’artiste.
En collaboration avec les Éditions Cercle d’Art,Jour Bleu est un dialogue entre Thomas Dhellemmes et Tahar Ben Jelloun. Le photographe a invité l’écrivain, lauréat du Prix Goncourt 1987, à s'inspirer des ses clichés pour écrire les textes qui lui venaient naturellement à l'esprit.
Son écriture poétique alliée aux photographies de Thomas nous amène à plonger dans nos propres souvenirs, dont les détails disparaissent pour former une image abstraite.

La rencontre se fait un jour d’été, à Tanger. Et puis des années passent. Mais il y a ce bleu qui ressemble à un silence. Habité. Plein. Tahar Ben Jelloun se cogne aux images de Thomas Dhellemmes, à ses jours bleus, mélancoliques et incertains. Il commence à écrire, sans projet, des poèmes. Juste écrire, sous des ciels, des mers, une croix. Il ne sait rien des lieux, des dates, des pays traversés par Thomas qui arrache au passé une extrême douceur.

Ce que l’on perçoit : des empreintes, des villes au loin, des eaux calmes, une famille, un enfant qui dort, une femme nue, la nature et des fenêtres voilées. C’est une affaire de temps et de mémoire. 1984-2017. Thomas Dhellemmes voyage et sauve du néant une impression du monde. Flottante. Fragile. Sentimentale. Ses polaroïds sont des guérisons. Ils apaisent, soulagent. De la violence, de la mort. Ce que l’on ressent : la paix, du moins une accalmie (...) - Extrait d'un texte par Julie Estève, écrivaine



 
 
 
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