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- expo : Henri II – Renaissance au Musée d’Archéologie Nationale à Saint-Germain-en-Laye (jusqu’au 14 juillet)

le  31/03/2019   au Musée d’Archéologie Nationale, Place Charles de Gaulle, 78100 Saint-Germain-en-Laye

Mise en scène de commissariat général : Hilaire Multon, directeur du musée d’Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, Thierry Crépin-Leblond, directeur du musée national de la Renaissance -Château d’Ecouen, et Étienne Faisant - docteur en histoir avec la commémoration du cinq centième anniversaire de la naissance d’Henri écrit par ou plutôt proposé par Hilaire Multon et Thierry Crépin-Leblond


L'exposition Henri II. Renaissance à Saint-Germain-en-Laye s'installe progressivement depuis maintenant quelques semaines au Musée d'Archéologie nationale. Elle ouvrira officiellement ses portes au public le dimanche 31 mars. Il ne reste donc plus que quelques jours à patienter avant de pouvoir faire la connaissance de Sa Majesté.

Le château de Saint-Germain-en-Laye, résidence royale de Louis VI le Gros à Louis XIV, a su gagner au fil des années les faveurs des souverains de France. Réputé pour la qualité de son air et jouxtant une vaste forêt propice à la chasse, ce lieu était également apprécié pour sa position géographique, se situant à seulement une vingtaine de kilomètres de Paris.
C'est dans cette demeure que le futur Henri II vit le jour en 1519, et également dans laquelle il vécut le plus souvent durant son règne. Il y séjourna en moyenne cinquante-huit jours par an, durée considérable à une époque où la Cour était encore itinérante.

Capable d'accueillir la Cour et formant un cadre adapté à la vie quotidienne comme aux réjouissances, Saint-Germain-en-Laye fut aussi un lieu de vie confortable pour les enfants du roi. Si c'est peut-être par hasard qu'y sont nés le futur Charles IX et sa sœur Marguerite, passée à la postérité sous le nom de reine Margot, les jeunes princes et princesses y séjournèrent souvent en l'absence de leurs parents.

L'occupation des logements disponibles au sein du château suivait un schéma bien précis : ces derniers étaient distribués en fonction des faveurs du roi. Grâce à un registre de comptabilité, datant du XVIème siècle, il est désormais possible de comprendre qui fut privé des facilités dont il disposait jusqu'alors et qui fut au contraire gratifié d'un bel appartement au plus près du roi. À cet effet, le Musée d'Archéologie nationale proposera au public de visualiser, par le moyen d'un plan interactif, leur emplacement. Simulant divers points d'intérêt sur la carte, ce dispositif numérique offrira la possibilité de déambuler entre le rez-de-chaussée, l'entresol, les premier et deuxième étages pour y découvrir les figures qui ont vécu auprès d'Henri II ainsi que leur position à la Cour.

Le Musée d’Archéologie nationale souhaite, pour la commémoration du cinq centième anniversaire de la naissance d’Henri, retracer sa vie, mais aussi surtout illustrer ce lien d’affection si particulier qui l’attachait à Saint-Germain-en-Laye.

-Saint-Germain-en-Laye, une résidence où il fait bon vivre :
Henri II s’installe à Saint-Germain-en-Laye dès les premiers moments de son règne. Son goût manifeste pour ce lieu prolongea celui de son père, qui avait déjà fait de ce domaine royal sa deuxième résidence après Paris. François Ier ayant à la fin de sa vie, en 1539, lancé la reconstruction du château, son fils hérita d’une grande demeure neuve, capable d’accueillir la Cour et formant un cadre adapté à la vie quotidienne comme aux réjouissances.
Avec ses quatre cents mètres carrés se développant sur la hauteur de deux étages, la salle de bal offrait un vaste espace à même d’abriter les fêtes régulièrement données par le roi. Henri II eut en revanche à faire achever les aménagements intérieurs, et c’est de ce fait lui qui fit entre autres mettre en place dans la chapelle palatine une tribune réalisée par le menuisier Scibec de Carpi. Le souverain s’employa également à augmenter les agréments du site et, au jeu de paume, au mail et aux lices pour les joutes, il fit ajouter dans le parc une chapelle ainsi qu’un « logis des bêtes » permettant d’admirer et de voir combattre des fauves. Il fit surtout, peu avant sa mort, engager par Philibert Delorme la construction d’une « maison du théâtre et des baigneries », extraordinaire édifice organisé autour d’une cour polylobée.
Le château de Saint-Germain-en-Laye fut par ailleurs un lieu de vie confortable pour les enfants du roi. Si c’est peut-être par hasard qu’y sont nés le futur Charles IX et sa soeur Marguerite, passée à la postérité sous le nom de reine Margot, les jeunes princes et princesses y séjournèrent souvent en l’absence de leurs parents. C’est en conséquence là qu’ils reçurent une grande partie de leur éducation, à la fois intellectuelle, musicale et militaire. C’est là également que vécut régulièrement la jeune épouse de l’héritier du trône, la « reine dauphine » Marie Stuart.



 
 
 
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