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- expo : exposition CHINE.S de Philippe Favier au Centre d’Art Campredon à l’Isle-sur-La-Sorgue (jusqu’au 17 février)

le  27/10/2018   au Centre d’Art Campredon, 20 rue du Docteur Tallet – BP 50038 – 84801 L’Isle-sur-la-Sorgue cedex 01 (ouverture au public du mardi au dimanche / 10h-12h30 / 14h-17h30 - fermeture des caisses à 12h et à 17h - Fermé les 25 et 26 décembre, 1er janvier et du 8 a

Mise en scène de Philippe Favier / André Siegel (commissaires) avec une centaine d’œuvres présentée, inédites pour la plupart. écrit par ou plutôt créé par Philippe Favier


Philippe Favier, artiste rare, séduit par sa singularité et signe une des collections les plus foisonnante et originale de sa génération !
L’artiste dévoile ses « cueillettes », issues de nombreuses trouvailles qu’il effectue depuis des années dans les puces et autres brocantes et quoi de mieux pour un chineur tel que lui, que d’exposer dans la ville des antiquaires…


-AU FILS DU CHINOIS :
Une fois de plus dans cette exposition, Philippe Favier semble étoffer et enrichir son « ENCYCLOPÉDIE BUISSONNIÈRE » qui n’a que faire de l’actualité et de ses modes.
Dans sa champêtre solitude d’enlumineur espiègle, il imagine et construit un inventaire saugrenu et pittoresque qui dessine au fil de quelques décennies un parcours des plus originaux et des plus renouvelés.
Il a choisi pour le centre d’art CAMPREDON, un ensemble d’oeuvres récentes, inédites pour la plupart. Si pour l’exposition de la M.E.P, il avait sélectionné dans son foisonnant cheptel un ensemble d’oeuvres impliquant la photographie ; ici l’Isle-sur-la-Sorgue oblige, la quasi-totalité des pièces présentées seront issues des nombreuses cueillettes (CHINES) qu’il effectue depuis des années dans les puces et autres brocantes de plein air. Tel un cuisinier inventif et exigeant, il fait son marché et «compose» un peu en fonction du panier.
Ces petites escapades ont de multiples vertus, l’une qui n’est pas des moindres permet d’éviter le confort de la redite qui menace et rend lentement monotone des oeuvres bien digestes, tellement digestes. Une centaine d’oeuvres (dessins, sculptures, peintures et collages) est présentée dans les salles où l’artiste donne l’impression à chaque fois de s’amuser sans se jouer de nous… Toutefois, le sérieux avec lequel il agit nous laisse entendre que « PRÉVERT POLYMORPHE » -titre de l’une de ces dernières expositions - n’est peut-être pas qu’un jeu… de mots.

-Démarche artistique :
« Apparu sur la scène artistique au début des années quatre-vingt, Philippe Favier s’est immédiatement distingué des courants picturaux dominants (graffitiste, figuration libre, Trans-avant-garde) par sa verve de conteur, sa délicatesse et son humour. Privilégiant une échelle miniature, pied de nez à une certaine grandiloquence caractérisant l’art de l’époque, il développe, à l’instar d’un écrivain sur sa feuille de papier, un univers qui emprunte tant aux scènes ordinaires du quotidien qu’au très vaste répertoire de l’histoire de l’art, des danses macabres médiévales aux féeries exotiques des Orientalistes.
Durant quelques années, il adopte un mode très complexe de collage, avant de passer à une adaptation de la technique du fixé sous verre. Avec une virtuosité éblouissante, il compose alors des séries où les références à Bonnard et à Matisse constituent comme autant d’hommages et de clins d’oeil - à l’échelle d’une carte postale - à de grands aînés dont il n’aurait pas démérité. Amoureux du détail, il travaille en orfèvre, cisèle ses figures, guilloche ses fonds. Il retrouve la patience des enlumineurs, jusqu’à revisiter les circonvolutions mutines et fantasmagoriques des manuscrits du Moyen-Âge.
Il alterne, depuis, l’emploi de supports tantôt transparents, comme le verre, tantôt opaques, comme l’ardoise ou le carton, et décline une thématique qui balance entre les débordements narratifs et l’extrême retenue, voire le presque rien. Ce qui frappe, au vu de l’oeuvre accompli durant ces deux décennies de création c’est la très grande cohérence du propos, la tentative constante de se renouveler, enfin la sincérité absolue d’un engagement rare. Cette oeuvre demeure l’une des aventures les plus singulières, les plus authentiques et les plus attachantes menées par un artiste de sa génération. » - Guy Tosatto.

*VISITES GUIDÉES LES SAMEDIS - Réservation conseillée : 5 et 19 janvier, 2 et 16 février à 15h
*VISITES SCOLAIRES - Réservation obligatoire : Mardis à 9h, 10h et 14h : 18 décembre, 15 janvier, 29 janvier, 5 février
Mercredis à 9h15 et 10h15 : 23 janvier et 6 février
Jeudis à 9h, 10h et 14h : 13 et 20 décembre – 17, 24 et 31 janvier
*VISITES EN FAMILLE samedis 22 décembre et 9 février à 15h

*Workshops : Samedi 15 décembre à 14h30 : « Le jardin miniature » (atelier enfants et adultes) - Durée 2h. Animé par Catherine Bigey de l’association « La voie des fleurs »
Samedi 26 janvier à 14h30 : « La place du jeu dans l’art de Philippe Favier », atelier réservé aux enfants à partir de 5 ans. - Petite visite de l’exposition suivie d’une mise en pratique. Animé par Laetitia Campedelli (réservation conseillée).



 
 
 
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