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Bleed for this

le  11/10/2017   chez Sony Pictures Home Entertainment (DVD, Blu-Ray et VOD)

De Ben Younger avec Miles Teller, Aaron Eckhart, Katey Sagal, Ciaràn Hinds, Ted Levine et Amanda Clayton


L'histoire vraie de Vinny Pazienza. Victime d'un grave accident de voiture l'ayant laissé temporairement paralysé, le boxeur Pazienza est remonté sur le ring un an plus tard, contre l'avis des médecins, animé par une véritable force intérieure...

Tout le courage, toute la détermination, toute la volonté et toute l’opiniâtreté d’un sportif de haut niveau considéré comme « infirme » - la nuque brisée – qui décide contre l’avis de tout son entourage de reprendre l’entraînement et de remonter sur l’estrade afin de remettre son titre en jeu, celui de Champion du Monde des Superwelters, jusqu’à gagner celui des Super-Moyens ! C’est bel et bien un film américain, tiré d’un fait véridique qui s’est déroulé à la fin des années 80, comme les scénaristes et les producteurs hollywoodiens aiment tant en réaliser, avec son éternel lot de discours qui galvanisent, d’attitudes frimeuses souvent de circonstance – c’est un rital ! - et de dialogues assez crus avec les « bons » mots qui vont avec – et donc forcément une grande gueule ! -, de séances de pesées, de préparations comme d’avant-matches et de combats, ainsi que de scènes d’une cellule familiale très soudée, sans oublier une BO bien rock (AC/DC ; Bad Company, Billy Squier) légèrement teintée de pop (George Michael ; Ice House), le tout entrecoupé d’images d’archives – vraies (notamment au générique de fin) et « fausses » (filmées avec une ancienne caméra) - de cette époque.
Bref, le retour de l’enfant « prodige » dans toute sa gloire « renaissante » et toute sa splendeur retrouvée - avec néanmoins quelques hauts et bas en pareille situation - autour de « l’un des come-back les plus improbables mais aussi les plus courageux de l’histoire de la boxe » ! Il n’en fallait pas beaucoup plus pour nous donner envie de savoir comment il a fait (« ses cervicales vont-elles tenir 12 rounds ? »), comment il a réussi un tel pari à la seule force autant de son mental que de son physique, et cela malgré le simple fait que l’on sache qu’il ne renoncera pas, en résumé, que l’on connaisse déjà la fin (« je sais que je remonterais sur un ring », dit-il d’ailleurs dans le film !). En prime, on a le droit à la reconstitution de quelques matches (ceux notamment au Caesar Palace – où il porte un maillot style drapeau américain comme celui de Rocky - et au MGM Hôtel de Las Vegas), à l’accident de voitures plutôt assez réaliste, et à l’opération puis l’enlèvement des vis de sa « prothèse » (on a mal pour lui !).
Si on retrouve un peu toujours le même schéma scénaristique assez classique d’un film à l’autre (souvenez-vous de Raging Bull, Girlfight, The boxer, Warrior, Ali, Million dollar baby, ou bien encore Fighter !), on ne peut qu’être curieux et intéressé par l’aventure certes méconnue mais (sur)humaine et sans parenthèses psychologiques d’aucune sorte, du « diable de Tasmanie, pardon, de Pazienza » produite par Martin Scorsese (il fallait s’en douter, surtout après Raging Bull !), et jouée avec conviction et authenticité par Miles Teller (Projet X ; Divergente 1, 2 & 3 ; Les 4 fantastiques ; War dogs) on ne peut plus convaincant, Aaron Eckhart (The dark knight ; La chute de la Maison Blanche ; I Frankestein ; Sully) en entraineur alcoolique et complice, Katey Sagal (Pitch perfect 2) en mère inquiète pour son rejeton, et Ciaràn Hinds (L’affaire Rachel Singer ; Harry Potter et les reliques de la mort ; La taupe ; Hitman : agent 47 ; Silence....de Martin Scorsese pardi !) en père aussi hâbleur qu’émotif. En un mot, une production réaliste qui ne baisse pas sa garde et qui ne raccroche jamais les gants......
En bonus, 7 scènes coupées au montage, plus une bande annonce....

C.LB



 
 
 
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