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Jon and Roy : The road ahead is golden

le  09/06/2017   chez Filter Music Group





Il y avait les célèbres duos masculins tels que notamment Simon & Garfunkel, Hall & Oates, Milli & Vanilli (eh oui, eux aussi !), The Blues Brothers, Wham, David & Jonathan (ah non, pas eux svp !), Righteous Brothers, Pet Shop Boys, ainsi que Suprême NTM : il faudra dorénavant compter sur le tandem Jon & Roy, soit Jon Middleton et Roy Vizer, 2 amis canadiens de longue date, originaires de Victoria, qui font de la folk paisible dans la plus pure tradition qui soit, c’est-à-dire à travers des ballades simples, naturelles, douces, légères, malicieuses, plutôt épurées, assez courtes, parfois clopin clopantes, parfois entraînantes, totalement classiques autant dans leurs conceptions comme dans leurs interprétations.
Une simple guitare acoustique ou électrique, une basse (celle de Louis Sadava, le 3ème larron du groupe), ici et là une petite percussion (congas) ou un discret piano, et voilà le travail : en tout et pour tout 11 chansons qui semblent avoir été « enregistrer d’elles-mêmes » et le plus facilement du monde, sans précipitation, sans beaucoup de répétitions ni de sessions et encore moins de prises, bref, sans effort, voire sans aucune difficulté. Pour leur 7ème album (déjà ?), les 2 compères nous offrent des ritournelles tour à tour nonchalantes (Breakdown ; Nothing but everything) et entêtantes (Window), mid-tempo (Runner – le 1er single -) et enlevées (The better life), profondes (When you’re gone) et sautillantes (Every night – la seule où la voix se fait plus présente, plus puissante aussi -) instrumental (Silent Lou) et fluides (The road ahead is golden), en résumé, faciles à retenir (How the story goes) autour de 3 accords qui reviennent inlassablement (Clever one).
Question vocalise, il faut constater qu’il y a principalement un (joli) timbre feutré qui s’impose, celui chaleureux et réconfortant de Roy Vizer, relayé parfois par celui de Jon Middleton soit sur le refrain soit à la fin d’une composition ! En résumé, c’est mélodieux, équilibré et de temps à autre enjoué, certes quelque peu rustique sur les bords mais néanmoins subtil au possible, sans jamais (vouloir) être alambiqué ou pompeux, juste fait de la manière la plus « easy » du monde (un disque de 33 minutes seulement !), en un mot, de façon instantanée : à vous de le constater le 13 août prochain au festival Rock Les Bains à Plombières (dans les Vosges)....

C.LB



 
 
 
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