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Ayreon : The source

le  28/04/2017   chez Mascot Label Group





Un véritable concentré de plusieurs talents aussi prestigieux et fascinants les uns que les autres, musiciens comme chanteurs d’ailleurs, tous issus de groupes renommés et non des moindres, le tout dans un double album-concept de rock à forte tendance progressive ! Et bien tout cela se retrouve dans le 9ème opus d’Ayeron, célèbre formation d'opéra métal d’origine néerlandaise et dirigée de mains – ainsi que de voix – de maître par l’auteur, compositeur, interprète et multi-instrumentiste Arjen « Anthony » Lucassen. Loin de vouloir tout faire lui-même, il a fait appel à quelques invités pour assurer les différents rôles de son « space/rock opéra » de science-fiction, au thème plus ou moins prophétique, et la liste est particulièrement longue !
En effet, côté chanteurs, sont présents James LaBrie (Dream theater), Tommy Rogers (Between The Buried and Me), Simone Simons (Epica), Michael Mills (Toehider), Floor Jansen (Nightwish), Hansi Kürsch (Blind Guardian), Tobias Sammet (Edguy ; Avantasia), Michael Eriksen (Circus Maximus), Nils K. Rue (Pagan’s Mind), Zaher Zorgati (Myrath), Tommy Karevik (Kamelot ; Seventh Wonder) et Russell Allen (Symphony X ; Adrenaline Mob). Côté musiciens, vous pourrez découvrir au détour des 17 titres, les guitaristes Paul Gilbert (Mr. Big) et Guthrie Govan (Asia ; The Aristrocrats), le claviériste irlandais Mark Kelly (Marillion), le guitariste virtuose Marcel Coenen et, bien sûr, Arjen Lucassen lui-même. On vous avait prévenu, que du beau monde !
Et on ne vous parle pas – et puis si ! - des chansons genre ballades folk/celtiques, complaintes médiévales ou rock envoûtant, pratiquement toutes à rallonges (entre 5 et 12 minutes), pleines d’influences et de styles différents, d’orchestrations à la fois mélodieuses et vertigineuses, de riffs autant enlevés qu’harmonieux, tour à tour chatoyants, sombres, majestueux et frappés (Condemned to live), ponctués ici et là de piano et d’orgue (The day that the world breaked down), de flûte traversière à la Jethro Tull et d’ambiance violoneuse (Sea of machines), de tonalités mécaniques et de vocalises à la Queen (Everybody dies), d’ambiances planantes puis chargées (Star of Sirrah) ou alors légères et sautillantes (All that was), avant de partir un peu dans tous les sens (Run, Apocalypse, run !). La 2ème galette est du même acabit, entre chant a capella façon Rocky Horror Picture Show (Aquatic race), solos exécutés de toute beauté (The dream dissolves), voix de castafiore et sonorités arabisantes (Deathcry of a race), arrangements nuancés (Into the ocean), gravité ambiante (Bay of dreams), fulgurances speedées (Planet Y is salive), timbre vocal délicatement vibrant (The source will flow) pour ne pas dire prenant (The human compulsion), mandoline entraînante (Journey to forever) et chœurs angoissants (March of the machines). Bref, quelle virtuosité générale !
Il ne reste plus, après cette présentation « évènementielle » on ne peut plus accrocheuse, qu’à vous inciter à écouter chaque morceau attentivement et sans aucune modération de ce nouveau « classique du genre », ou bien encore, à vous rendre à Tiburg en Hollande les 15, 16 et 17 Septembre prochain pour les admirer (peut-être tous) et pour la 1ère fois sur la scène du Poppodium 013...

C.LB



 
 
 
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