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The Wild : Wild at heart

le  17/02/2017   chez Steamhammer





Tiens, un nouvel album d’AC/DC ? Non mais il se pourrait bien que le groupe canadien de hard (blues) rock intitulé The Wild soit les dignes représentants, les possibles descendants, bref, les « enfants » légitimes, voire peut-être naturels de la célèbre formation australo-britannique ! Porté par Dylan Villain, le chanteur et guitariste au timbre écorché, rageur et hargneux à la Bon Scoot (défunt chanteur d’AC/DC jusqu’en 1980 à la voix reconnaissable entre toutes), ce quatuor sait parfaitement (re)mettre au goût du jour ce bon gros « vieux » rock’n’roll mélodieux à souhait que l’on affectionne tant, bien ravageur, fort assourdissant, particulièrement accrocheur et très dégoulinant, à en juger par leur toute dernière galette.
Passé ce constat on ne peut plus révélateur sur la plupart des 10 morceaux, il faut admettre que la ressemblance est pourtant frappante et cela à plus d’un titre ! Il suffit d’écouter d’entrée de jeu le vindicatif Ready to roll (1er single) avec ses riffs acérés et ses chœurs de toute beauté, le tambouriné Livin’free au rythme soutenu, l’appuyé White devil au gros son et au jeu de guitare à la Angus Young (guitariste lui toujours bien vivant au sein d’AC/DC !), la ballade Another bottle aux sonorités similaires, le sautillant Six hundred sixty six indiscutablement prenant, le speedé Rattlesnake shake aux accords enlevés, le frappant Down at the bottom, et l’échevelé Kansas city shuffle aux riffs certes courts mais étourdissants, pour se rendre à l’évidence – et compte par-dessus le marché ! - que The Wild n’est pas loin (non, pas en distance !) d’être un clone de l’un des pionniers du heavy métal.
Quoi qu’il en soit, constatons avec surprise que 2 compositions sortent un tant soit peu du lot, le précipité Best in the west où le chanteur se rapproche pour beaucoup de David Lee Roth (autre fameux chanteur mais cette fois au sein de Van Halen), et le posé Run home où là, carrément, on ne reconnaît plus les vocalises, aussi bluesy que suaves - presque sensuelles - sur fond d’une guitare délicate ! Comme quoi, il se pourrait bien que question démarquage tour à tour groovy et brut de décoffrage sans concession, The Wild réussisse à nous faire le coup du pétaradant rentre-dedans on ne peut plus plaisant et charmant, capable de fédérer avec talent tous les fans et autres amateurs de tonalités certes sans finesse mais débridées et entêtées dans les règles de l’art...

C.LB



 
 
 
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