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Beyond The Black : Lost in forever

le  12/02/2017   chez UDR/Universal Music





Vous connaissez (presque) tous ces groupes de métal symphonique dit aussi mélodique, sous genre du heavy comme du gothique avec notamment la participation d’une belle voix lyrique souvent d’origine féminine, qui envahissent parfois les bacs et même les ondes (entre autres Whitin Temptation, Nightwish, Epica ou bien encore Rhapsody of Fire pour ne citer que les plus importants, voire les plus connus !). Eh bien, il faudra dorénavant compter sur Beyond The Dark, une jeune formation allemande portée par le timbre à la fois beau, clair et puissant, de la chanteuse Jennifer Haben qui nous offre ici un 2ème album des plus aboutis mais aussi des plus emportés qui soient.
Il suffit d’écouter les 17 titres mélodieux qui, en général, commencent plutôt doucement (Our little time), lentement (Rage before the storm) par petites touches (The other side), avec des intros style ballades tour à tour épurées - à la guitare acoustique - (Halo of the dark), mélancoliques (Love’s a burden), planantes (Against the world, une reprise de Kissin’ Dynamite), bref, tout en douceur (Beautiful lies, en duo vocal avec Rick Altzi de chez Masterplan), avant pour la majorité de partir crescendo dans par exemple des solos fulgurants (Halo of the dark ; Dies irae), fort tapageur (Dim the spotlight), très chargé (Heaven in hell) ou alors bien frappé (Beautiful lies ; Beyond the mirror ; Written in blood), avec parfois des violons typés celtiques (Nevermore), ou bien alors de façon abrupte dans des riffs limite stridents (Burning in flames), exécutés de manière hallucinante (Rage before the storm), pour le moins rapide et particulièrement fougueuse (Shine and shade), à grands renforts de solos guitaristiques de toute beauté (Against the world) style andalou (Forget my name), d’arrangements orchestraux imposants aussi majestueux qu’accrocheurs (Lost in forever, le 1er single ; Dies irae, avec des chœurs) et parfaitement ciselés (Written in blood).
Que de maturité et de dextérité ambiantes, autant du côté vocal – et la présence de Jennifer fait pour beaucoup dans la personnalité du groupe, réussissant haut la main, pardon, la voix à calmer le jeu lorsqu’un chant guttural (ou un growl, si vous préférez) vient se frayer un petit chemin ici et là sur quelques morceaux ! – que de celui musical – à travers une cadence rock enlevée, soutenue, parfois lourde mais néanmoins harmonieuse ! N’oublions non plus pas de féliciter comme il se doit les autres musiciens – les guitaristes Chris Hermsdörfer (également aux growls) et Tobias Lodes, le clavier Jonas Roßner, le batteur Kai Tschierschky, et le bassiste Stefan Herkenhoff – qui forment un combo de qualité on ne peut plus efficace et méritant, lui permettant à coup sûr d’entrer rapidement dans le top des formations d’outre-Rhin à suivre de près....

C.LB



 
 
 
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