Asylum Pyre : Fifty years later

le  23/11/2012   chez Massacre Records





Ce n’est pas tous les jours que nous avons la chance d’écouter du metal français, d’autant plus si c’est dans un style traditionnel plutôt progressif, donc facilement abordable, et si les membres d’Asylum Pyre sont des parisiens qui chantent en anglais (international oblige) ! Quoi qu’il en soit, ils ont de quoi rivaliser haut la main avec beaucoup d’autres confrères (et consœurs), foi de connaisseurs !
Pour leur 2ème album, le groupe nous offre pas moins de 10 titres de rock mélodique assez classique, autant dans leur forme que dans leur fond, pour la plupart bien relevés (Any hypothesis et Just before the silence, à la structure plutôt complexe), au rythme cadencé (These trees, le premier single), aux riffs rapides (The frozen will) pour ne pas dire « speed » (The herd ; Against the sand), et à la belle voix de leur toute nouvelle chanteuse Adeline (Will you believe me ?), plus connue sous le nom de Chaos Heidi, à l’époque où celle-ci sévissait au sein de formations telles que Despairhate et Whispering Tales. N’oublions pas au passage celle de Johann Cadot, autre voix lyrique mais masculine, chaude et grave cette fois, qui fait ici et là ses vocalises en duo avec elle, entre autres sur le brut Dead in Copenhague et l’épuré Fisherman’s day.
Tour à tour doux sans être planant et saccadé sans être assourdissant, cet opus, enregistré et mixé par Didier Chesneau (Headline), ne lésine pas sur une approche assez éclectique du metal harmonieux, choisissant d’y placer parfois un peu de guitare acoustique, de piano « fou » et de changements de tempo. Raison de plus pour aller les encourager et surtout les applaudir le 30/11 à Nice à l’Altherax, le 01/12 aux Pennes Mirabeau (à côté de Marseille et Aix en Provence), le 02/12 à St Jean de Vedas (à côté de Montpellier), et le 08/12 à Paris au Divan du Monde….

C.LB