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Ihsahn : Ihsahn

le  16/02/2024   chez Candlelight Records / Spinefarm / PIAS





Ihsahn, artiste visionnaire s'il en est, ose, une fois de plus, pousser son metal progressif encore plus loin vers les limites de l'expression créative. Ce huitième album studio sera disponible en deux versions mélodiquement liées - l'une métal, l'autre symphonique - créant ainsi un chef-d'œuvre, aux fortes influences cinématographiques, simplement et définitivement intitulé : « Ihsahn ».
Alors que son parcours musical a souvent été révélateur du contrôle magistral du rythme et du mouvement qu’exerce Ihsahn sur ses créations, ce nouvel opus expose son travail d'auteur et de compositeur sous un jour plus concentré et plus sûr. Cette entreprise gargantuesque, qu'Ihsahn considère comme l'un des projets les plus complexes qu'il ait jamais entrepris, est un labyrinthe qu'il a lui-même conçu et dont l'ampleur et l'ambition sont immédiatement apparentes. Entièrement auto-produite et enregistrées sur une période de trois ans, la version métal a été mixée par Jens Bogren, la version orchestrale par Joel Dollié et les deux étant masterisées par Tony Lindgren. Ihsahn admet volontiers que le processus l'a poussé dans ses derniers retranchements, alors que tout a commencé, simplement, derrière un piano.
C’est à partir de là qu’Ihsahn a réussi à construire les deux disques, un exploit herculéen pour ce musicien autodidacte, mais c'est peut-être, justement, cette absence de formation académique qui lui a permis de se débarrasser de certaines règles et de suivre simplement son instinct. Le temps accordé par la pandémie a créé le décalage naturel et nécessaire pour s'investir autant dans le projet. Comme il l’explique lui-même, cette pression qu'il s'est lui-même imposée est née du désir de maintenir l'intérêt de ses fans les plus fidèles, mais aussi le sien, ce qui n'est pas seulement la caractéristique principale de ce nouvel album, mais aussi celle qui s’applique à l'ensemble de sa riche carrière solo.
Dès « Cervus Venator », le grandiose morceau d'ouverture – et ce quelle que soit la face que vous choisirez d'écouter en premier - les qualités épiques, sonores et les textures richement ciselées par Ihsahn sont immédiatement apparentes. C'est un chef-d'œuvre à tout point de vue, et l'expression définitive des capacités illimitées d'un homme en tant qu'artiste. C'est un voyage qu'il est impatient de faire vivre à ses fans dévoués.
Sur cet album, Ihsahn est accompagné de Tobias Ørnes Andersen et Tobias Solbakk à la batterie et aux percussions. Son fils, Angell Solberg Tveitan, ajoute des percussions alors que les violons sont signés Chris Baum. L'illustration de l'album est signée Ritxi Ostariz et toutes les photographies promotionnelles ont été réalisées par Andy Ford.
Non content de prendre forme sous deux versions, ce nouvel album est aussi synonyme d’une histoire, d’un concept, qui étaye une paire de récits wagnériens distincts mais entrelacés autour du traditionnel périple d’un héros. A ce stade Ihsahn est réticent à l’idée de déjà tout raconter, et il est confiant que le sens de ce voyage entre deux mondes émergera bientôt pour tous ceux prêts à faire preuve d'un engagement égal à la passion qu'il a eu à le créer.



 
 
 
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