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Highway : The journey

le  02/12/2022   chez Rock City Music Label





Quand se présente ce genre de groupe français de classic (hard) rock, on ne peut que remercier les américains d’avoir indirectement mis le pied à l’étrier à 4 musiciens bien de chez nous, afin qu’ils puissent jouer et chantonner des airs à forte résonnance d’outre-Atlantique, avec le même enthousiasme et la même fraîcheur que là-bas. Highway n’est pas moins qu’un ersatz de ces bonnes vieilles formations qui s’amusaient à produire de la musique efficace dite fun, des hymnes fédérateurs et festifs repris en chœurs par les fans de goguette, prêts à se raccrocher à des morceaux « évidents », faciles à écouter et à mémoriser.
Pour leur 5ème album presque « acoustique », Ben(jamin) Folch (chant), Ben Chambert (guitare, choeurs), Sam Marechal (basse, choeurs, harmonica) et Romain Chambert (batterie) n’y vont pas 4 chemins, proposant seulement 8 titres qui fleurent bon la gaîté à pleines oreilles et la déconnade à plein tube. Si hit il y a, ce sera sans doute à travers Like a rockstar, le 1er single rassembleur (avec des cuivres) qui, sans casser 3 pattes à un canard, donne le La pour la suite. Que ce soit le joyeux One, le délicat Motel in Alabama, le folklorique In the circus of madness (avec des guitares hispanisantes et des claps in your hands adéquates), le cadencé Have a beer ! (une reprise datant de 2002 !), le nonchalant Freedom, le bastringue Chemical trip (en live) ou l’épuré The journey (qui va crescendo), c’est un généreux festival de bonne humeur communicative !
Même si la voix du chanteur, certes puissante et profonde, laisse parfois à désirer côté prononciation anglophone (surtout sur The journey), on se laisse vite bercer par ces ballades rock simples, plus ou moins vibrantes et dansantes, aussi mélodieuses que classieuses, au rythme enlevé et aux sonorités soignées, inspirées de leurs chers « frères » d’armes U.S.. Sans se prendre au sérieux le moins du monde, ce quatuor « frenchy » dégaine presque aussi vite que les redoutables musiciens américains, sans oser avoir la prétention pour ne pas dire l’outrecuidance de vouloir les égaler, peut-être, voire de les surpasser, non, jamais.

C.LB



 
 
 
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