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- Rock en Seine : Izia, La Femme, Lewis Ofman, Bryan’s Magic Tears, Mr. Giscard…

le  27/08/2022   chez Rock en Seine





Conférence de presse sur le thème L'émergence – grandir en tant qu’artiste ou groupe - à Rock en Seine avec Gwenaëlle Kerboul (responsable des projets du Festival Rock en Seine, Ruddy Aboab (programmateur du Festival Rock en Seine et directeur de FIP, Adrien & Clément (de KIDS RETURN, Artistes), Mitty (lycéenne lauréate du dispositif PREMIERE SEINE, musicienne), et Olivier Moreau (chargé de mission Spectacle Vivant/ Référent musiques actuelles à la Région Île-de-France) :
- Gwenaëlle Kerboul : « Le dispositif 1ère scène est installé depuis 2017. L’idée est de porter les couleurs « musicales » lycéennes : nous lançons des appels à candidatures sur Internet, nous recherchons de nouveaux lieux comme de nouveaux partenaires, nous travaillons avec des salles de concerts, nous faisons des sélections en quête de tendances, nous coachons ceux choisis avant qu’ils n’arrivent sur scène (chacun envisage son parcours et on aide à ce que cela se passe le mieux possible).
Notre ADN, c’est de découvrir des artistes/groupes. On est dans un écosystème. Tout cela reste de l’humain avec de la musique et des concerts. On arrive à transmettre certaines valeurs grâce aux tremplins organisés, mais aussi avec avec l’aide de libraires, d’associations…On s’est réinventé pendant la pandémie pour offrir à 6 groupes/artistes français et étrangers la possibilité de devenir peut-être un jour les têtes d’affiche de Rock en Seine et d’ailleurs ».

-Mitty : « Je ne connaissais pas le festival Rock en Seine. Je n’avais pas conscience de la mise en scène et de l’accompagnement avant ».

-Ruddy Aboab : « C’est une fabuleuse histoire d’émergence avant de se retrouver sur scène devant 2000 à 3000 personnes. On imprime cet ADN jusqu’au bout ».

-Clément & Adrien : « Rock en Seine est mon festival préféré, j’espérais pouvoir y jouer un jour. On maîtrise la communication mais on est bien entouré aussi. On sait rester humbles ».

*Vu en concert :
-Le groupe Bryan’s Magic Tears (sur la scène du Bosquet à 16h) : Ce collectif mixte appartient au label indépendant Born Bad, formidable centre de gravité de tous ces artistes français qui continuent de faire vibrer la scène rock underground. Parmi cette famille en or, Bryan’s Magic Tears tire son épingle du jeu en mettant en avant les guitares, la distorsion et un chant un peu lointain, comme perdu dans le brouillard. Ils chantent en anglais comme leurs héros d’hier (The Jesus and Mary Chain, Dinosaur Jr., My Bloody Valentine…), tout en y ajoutant leur petite touche de modernité, histoire d’éviter l’excès de nostalgie. Riches en riffs dévastateurs et en mélodies contagieuses, les morceaux tirés de leurs deux albums, 4 AM (2018) et Vacuum Sealed (2021) s’adaptent à la perfection au live – le groupe semble d’ailleurs adorer cet exercice.

-Le groupe Mr. Giscard (sur la scène Firestone à 16h50) : Mr Giscard vient de publier « Sensibilité » son premier EP. C’est cru, surtout pas mièvre ni consensuel, un poil misogyne, un rien dépressif, blasé et autocentré, Bref, il y a là tout ce qu’il faut pour agacer… Mais, c’est aussi drôle, léger, sensuel, et surtout irrésistiblement dansant ! Musicalement on est dans un registre pop / electro / groovy du meilleur effet. Avec des petites touches de hip hop. Ce qui est sûr, c’est que ça ne va pas plaire à tout le monde !

-L’artiste Lewis Ofman (sur la scène de La Cascade à 17h30) : Si son nom ne vous dit rien, c’est que vous ne lisez pas assez les crédits des chansons qui vous ont fait vibrer ces derniers temps. Car avant de sortir son premier album solo en début d’année (joliment intitulé Sonic Poems), Lewis Ofman a contribué à de nombreuses œuvres de ses amis musiciens : Vendredi sur mer, Ichon, The Pirouettes, Cola Boyy, Fakear, Camille Jansen, ou encore Rejjie Snow. A la fois compositeur, producteur et multi-instrumentiste, ce jeune homme porté sur l’electro a plus d’un tour dans son sac. Il s’émancipe de son panthéon personnel (Frank Ocean, Vladimir Cosma, John Lennon…) pour se lancer dans d’épatantes créations en solitaire, où son sens du groove et son énergie ensoleillée se propagent volontiers. Un seul mot d’ordre : que la fête commence !

-Le groupe La Femme (sur la Grande Scène à 18h30) : La Femme est un groupe de rock français, dont les membres sont originaires de Biarritz, de Bretagne, de Marseille et de Paris. L’un des morceaux les plus décoiffants de Paradigmes, son troisième album sorti au printemps 2021, s’intitule Foutre le bordel et c’est exactement l’effet que produit La Femme dans la scène pop française. Doté d’un grain de folie et d’un talent inné pour les mélodies tubesques, le groupe à géométrie variable nous avait manqué depuis Mystère, son deuxième album, qui date de 2015. Sans renoncer à leur humour au second degré, Marlon Magnée et Sacha Got, les deux têtes pensantes de La Femme, poursuivent leurs aventures à toute allure entre rock langoureux, electro-disco, surf pop, cold wave, punk hérissé et yéyé ironique, le tout servi par une galerie de personnages interlopes. Quiconque les a déjà vus sur scène vous le dira : ce binôme et ses musiciens décalés ont vraiment le goût du show.

-L’artiste Izia (sur la scène de La Cascade à 19h30) : Au cas où son historique vous aurait échappé, Izïa vient d’une grande famille de musiciens – citons par exemple son père, le regretté Jacques Higelin, ou son demi-frère, Arthur H. Aujourd’hui mère épanouie de 31 ans, la jeune femme a su triompher des épreuves de la vie et s’affranchir des références pour bâtir son propre univers. Autant passionnée de musique que de cinéma, elle a su briller dans ces deux domaines. Auréolée de plusieurs Victoires de la musique mais aussi d’un César (ce dont peu de gens peuvent se targuer), cette artiste à l’énergie fougueuse sait maintenant canaliser la puissance de sa voix. Après deux premiers albums très rock, elle a eu l’excellente idée d’élargir son champ d’action en piochant dans la chanson et l’electro-pop sur La Vague (2015), puis Citadelle (2019).



 
 
 
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