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- Rock en Seine : Kraftwerk, The Liminanas, DIIV, Zaho de Sagazan, Gwendoline…

le  26/08/2022   chez plusieurs maisons de disques





*Conférence de presse sur le thème Rock en Seine s’engage (contre les violences et le sexisme) ! avec Matthieu Ducos (directeur du Festival Rock en Seine), Laura Wengrow (chargée des partenariats du Festival Rock en Seine), Célia Levy (coordinatrice nationale du Collectif #NousToutes), Sonia Pino (co-fondatrice de l’association Elle’s Imagine’nt et Psychologue Clinicienne), et Safiatou Mendy (coordinatrice de l’association Consentis) :

-Matthieu Ducos : « Le festival est un évènement important et nous sommes donc acteur responsable à travers plusieurs aspects engagés, qu’ils soient aussi bien d’ordre sociétal que environnemental. L’ampleur de Rock en Seine permet de relayer un certain nombre de choses, d’être un moteur et ainsi d’aller dans le bon sens de plusieurs engagements de ce type ».

-Laura Wengrow : « La responsabilité sociale des entreprises (RSE) comme la nôtre est un vaste sujet, surtout depuis la création de Rock en Seine en 2003. Nous sommes là pour optimiser les enjeux environnementaux, entre autres énergétiques, notamment à travers nos réseaux sociaux avec nos partenaires, afin de pouvoir intervenir en faisant de la prévention et de limiter notre impact. On a construit cette année un protocole de prise en charges des victimes de violences à travers des infos, de la prévention, des psychologues… ».

-Safiatou Mendy : « Nous faisons de la prévention sur place, dans les milieux festifs, depuis 2018. On travaille beaucoup en amont afin que les lieux soient plus sécurisés. On propose également des formations d’environs 7 heures aux personnes concernées ».

-Célia Levy : « Nous organisons des opérations de prévention dans les bals, discothèques et concerts depuis 2011. En tant qu’association, nous sommes là pour aider les victimes à réagir contre les agresseurs et les témoins, pour les sensibiliser ».

-Sonia Pino : « Nous sommes présents pour la première fois à Rock en Seine afin de sensibiliser et d’accompagner les victimes de violences sexuelles. C’est notre 1er festival mais nous intervenons plutôt dans les maisons d’étudiant(e)s depuis 12 ans. Notre stand est composé de psychologues qui peuvent intervenir sur différents cas, que ce soit la fuite, l’attaque ou la sidération (anéantissement soudain sous l'effet d'un violent choc émotionnel.avec entre autres la déconnexion de la mémoire sur plusieurs années) ».

*Vus en concert :
-Le groupe Gwendoline (sur la scène du Bosquet à 15h45) : Un spleen abyssal, un nihilisme revendiqué, des textes scandés comme si leurs vies en dépendait, des instruments minimalistes mais abrasifs (guitare, basse, synthé, boîte à rythmes) : le groupe Gwendoline n’a décidément rien de la jeune héroïne du même nom, aux boucles blondes et au sourire naïf, dont certains d’entre nous suivaient les aventures à la fin des années 1980 dans un dessin animé japonais. Entre post-punk et cold-wave, ces deux garçons originaires de l’ouest de la France (Rennes et Nantes) ont suffisamment d’autodérision et de second degré pour se sauver du désespoir. En résulte un premier album sous haute tension, Après C’est Gobelet !, qui comprend notamment leurs percutants Audi RTT et Voldebière.

-Le groupe DIIV (sur la scène de La Cascade à 17h15) : c’est un groupe de rock indépendant américain, originaire de Brooklyn, à New York. Il compte trois albums sur le label Captured Tracks, Oshin en 2012, Is the Is Are en 2016 et Deceiver en 2019, ce dernier marqué par les thèmes de l'addiction, de la guérison et de la sobriété.

-L’artiste Zaho de Sagazan (sur le scène du Bosquet à 17h15) : Son nom contient à lui seul mille promesses d’audace, de singularité, de dépaysement sonore. Zaho de Sagazan lui fait honneur. Fille du plasticien Olivier de Sagazan, ce jeune bourgeon de la scène francophone a grandi à Saint-Nazaire et vit aujourd’hui à Nantes. Autant inspirée par Brel que par Koudlam, la jeune femme de 22 ans vient de remporter en avril 2022 le prix Chorus organisé par le Département des Hauts-de-Seine. Ses chansons habitées et hybrides, teintées de krautrock, d’electro dark et de chanson française moderne, happent ses auditeurs. Et ce n’est que le début.

-Le groupe The Liminanas (sur la Grande Scène à 18h) : Contrairement à d’autres couples musiciens, Marie et Lionel Limiñana n’ont jamais cherché à rester enfermés dans leur cocon douillet (leur maison/home-studio de Cabestany, près de Perpignan). Bien au contraire, le duo garage-psyché a un goût prononcé (et impeccable) pour les collaborations. C’est dans cet esprit de partage, de convivialité et d’ouverture qu’ils envisagent leur musique. Après leurs œuvres communes avec Bertrand Belin, Anton Newcombe, Pascal Comelade ou encore Peter Hook, le dernier exemple en date est De Película, un album coréalisé avec Laurent Garnier, DJ et producteur de légende. Ici, la Dream Team joue sous une bannière krautrock qui n’est pas sans rappeler les grandes heures de Can, avec des paroles en spoken word qui racontent une histoire façon road movie.

-Le groupe Kraftwerk (sur la scène de La Cascade à 21h15) : Après le triomphe de leur tournée 3-D, les pionniers de la musique électronique Kraftwerk reviennent en France. En mélangeant son et performance artistique, les concerts 3-D de Kraftwerk sont une « Gesamtkunstwerk – une oeuvre d’art totale. »
Le projet multimedia Kraftwerk est initié en 1970 par Ralf Hütter et Florian Schneider. Ils installent leur Studio électronique Kling Klang à Düsseldorf en Allemande où ils conçoivent et produisent tous les albums de Kraftwerk.
Dès le milieu des années 70, Kraftwerk atteint une reconnaissance internationale grâce à leurs « peintures sonores » révolutionnaires et leurs expérimentations autour de la robotique et de l’innovation technique. Leur vision du futur a composé la bande son de l’âge digital du 21ème siècle.
Leurs compositions, mêlant innovations techniques, voix synthétiques et rythmes informatiques ont eu une influence majeure et internationale dans tous les genres musicaux, de l’Electro au Hip Hop, de la Techno à la SynthPop.
Dans leur performance scénique, Kraftwerk – Ralf Hütter, Henning Schmitz, Fritz Hilpert, Falk Grieffenhagen – font preuve de leur foi dans les apports respectifs de l’homme et la machine.
La rétrospective de leur catalogue qui a commencé au Musée d’Art Moderne de New York en 2012 ramène Kraftwerk à ses origines, la scène artistique de Düsseldorf à la fin des années 60. La série des concerts en 3-D a ensuite eu lieu à la Tate Modern dans le Turbine Hall (Londres), à Akasaka Blitz (Tokyo), l’Opera House (Sydney), le Walt Disney Concert Hall (Los Angeles), la Fondation Louis Vuitton (Paris), la Neue National Galerie (Berlin) et au Guggenheim Museum (Bilbao).
En 2014, Ralf Hütter et son ancien partenaire ont été honorés d’un Grammy Award pour l’ensemble de leur carrière.



 
 
 
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