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Old School Funky Family : Tonus !

le  06/11/2020   chez Pleins Poumons Productions/Take It Easy Agency





Voilà un album qui porte bel et bien son nom : Tonus, sur quasiment les 11 titres (dont 2 courts interludes) de ce 4ème opus du groupe français Old School Funky Family, un collectif de 15 ans d’âge – de quoi offrir une bonne maturation en perspective ! – et composé de 8 musiciens branchés jazz, soul, afrobeat et funk – toujours comme cette formation se nomme ! -, capable de faire groover, bouger, swinguer, danser les plus récalcitrants d’entre vous.
Y’a rien à redire, c’est du petit lait pour celles et ceux qui aiment les rythmes polymorphes illuminés, fusionnels et plus ou moins expérimentés (Le bon la brute et le centriste – plus de 11 minutes avec la présence de l’accordéoniste Maider Martineau -), chaloupés à souhait (Cupid’s funk), cadencés sans prétention (Bûche), syncopés et assumés (Kampala), enlevés juste ce qu’il faut (Tonus !), bref, rapides pour certains (Kampala – le 1er single hypnotique -), plus nuancés pour d’autres (Dean town), voire plus nonchalants pour les derniers (Closer to eternity – le seul et unique morceau chanté avec la belle voix douce et réservée de la franco-congolaise Rébecca M’Boungou de la formation afro-folk Kolinga - ; Monodiète de pommes post-réveillon – ballade cool et assez épurée, au quartet de saxophones très différents et à la guitare électrique bien en avant -).
L’ensemble est donc plutôt porté sur une atmosphère « cuivrée » aussi énergisante qu’originale - et pour cause avec la section saxo (l’alto, le ténor, le soprano et le baryton) - particulièrement joyeuse, pétillante, festive et entraînante – en un mot, vivante - qui ne démérite vraiment pas avec celle de leurs confrères – et sœurs – américains tous aussi actifs, sachant pertinemment faire rimer ambiance avec cadence et belle démonstration avec sans aucune prétention. Et on finira avec une petite pensée tout singulière pour Big blow, le célèbre instrumental du regretté Manu Dibango, parti trop vite en ces temps de pandémie galopante pour ne pas dire fulgurante, le 24 mars dernier pour être plus précis.
En résumé, OSFF s’amuse à “faire de la musique sérieusement sans se prendre au sérieux !”, loin de là...

C.LB



 
 
 
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