Dukes of Paris : Dance

le  26/04/2019   chez Chancy Publishing/33 Degrees/Universal





Il n’y a que la jeunesse musicale plus ou moins impétueuse qui peut - encore nous - faire ça, c’est-à-dire déclencheur une sorte d’excitation fédératrice et d’emportement général, grâce notamment à des titres électrisés bien cadencés, enlevés, voire emportés, fonceurs limite rageurs, entraînant, percutants et dansants au possible, bref, qui ne lésinent pas à bousculer les codes et autres « conventions » du genre pour mieux nous faire réagir, tressaillir et, pourquoi pas, bouger sur n’importe quel dancefloor digne de ce nom. Dukes of Paris, duo masculin originaire de la Capitale, devrait donc tout naturellement (re)trouver la place qui lui revient et lui convient, celle d’agitateur patenté et de provocateur assumé !
Quand 2 « adolescents » se rencontrent – Popy, responsable des machines (électro synthétique of course !) et, de surcroît, guitariste de No 0ne Is innocent, et Brice, batteur de son état -, c’est pour mieux faire éclater leur besoin viscéral de jouer et de chanter des morceaux qui fusent, qui pulsent, qui propulsent, qui éjectent, qui éructent parfois. La preuve, ce nouveau EP de 4 compositions qui portent d’ailleurs tous très bien leur nom : Dance – le 1er single ou la distorsion au service de la musique qui déhanche ; Dark monsters, parfaitement syncopée à la sauce disco, merveilleusement soutenue et monstrueusement criante de vérité ; Fashion dick et la ballade épurée façon mid-tempo dans « l’air » du temps ; et Vedette américaine puisque le but est bel et bien un jour, du moins, bientôt de franchir nos frontières vers d’autres cieux à succès !
C’est de l’électro, c’est de la pop, c’est du rock, c’est du garage, que dis-je, c’est du mélodieux, du sensationnel et du furieux, à la manière de ces groupes de jeunes qui mordent la vie à pleine dent en se foutant royalement de savoir si ça va plaire ou si ça va faire fuir à cause du « bruit », pardon, des tonalités rythmiques trop rapides ! Quoi qu’il en soit, ça donne envie d’aller les voir en concert lors de leur passage à Paris, au Bus Palladium le 25 avril prochain....

C.LB