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Dead Bones Bunny : What’s up rock ?

le  15/01/2019   chez Autoproduit





Vous connaissez tous le hard, le métal, le trash, bref, une bonne partie des différentes formes de rock en général, mais le mélanger avec du rockabilly, ça, vous ne vous y attendiez sûrement pas, du moins, pas encore ! Il n’en fallait pas plus au groupe français Dead Bones Bunny pour s’engouffrer dans ce nouveau genre, histoire de prouver que les 2 styles peuvent tout à fait s’entendre, se plaire, se marier ou, plutôt, s’accorder ! C’est comme si les Stray Cats avaient rencontré Motorhead, surtout en la personne de son regretté chanteur, Lemmy Kilmister, tant la voix rocailleuse unique du chanteur ici, Tony, nous y fait irrémédiablement penser !
Pour leur tout 1er album, on peut dire que le mix des 2 rythmes fait des étincelles autant du côté des riffs de dingue que de celui des cadences très rock’n’roll, entre voix hargneuse, criante de vérité, et chœurs féminins des plus doux qui soient (Team bunny), timbre furibond limite vociférant et tempo vibrant (My name is Dead Bones Bunny – à la voix de crooner qui vire un peu à celle de Tom Waits -), soutenu (How I met bunny ?) pour ne pas dire bien frappé pas loin du pogo (Boogie Mont-Stuckey), swinguant de façon enlevée à la manière d’un démarrage de moto (Get back to London), entre fureur ambiante et chants qui détonnent un peu avec le reste (She slays dragons) tout en essayant tant bien que mal de se détacher (Hit that bone), avec un single potentiel disons le plus « abordable » possible (Dance or paradise), un touché guitaristique engageant (Not wanted), des petites touches rockabilly adéquates (Bunny feels – contrebasse et batterie en prime -), et des vocalises à s’en décrocher quelques amygdales au passage (Rabbit’s legacy) même si le contraste passe moins bien que précédemment (notamment sur Carot on fire).
Quoi qu’il en soit, on peut dire que l’ensemble est relevé, trépidant, bien envoyé, puissant, fougueux, voire speedé, en un mot, que ça dépote et cela malgré quelques choristes sirupeuses très estampillées pin-up (vous savez, du type « choubidouwa » !). Et dire que cette formation n’existe que depuis à peine un an (janvier 2018), tout juste sortie de quelques concerts (entre autres au 18 Marches, au Petit Bain, au Headbang Contest à la Boule Noire en février dernier et où ils vont revenir bientôt, le 09/02/19 !) et autres festivals (notamment au Pigs and Beer, au Forum de Vauréal et au Motocultor Festival)....

C.LB



 
 
 
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