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Razorlight : Olympus sleeping

le  26/10/2018   chez Atlantic Culture Records/Believe





Qu’est-ce qui peut bien différencier un groupe classique de rock d’un autre du même acabit et du même style ? Peut-être le simple fait de (ré)sonner avec des tonalités assez particulières, aussi bien musicales que vocales, bien représentatives d’un pays, d’un genre et d’un esprit ! On peut donc dire sans hésiter que le groupe Razorlight est d’origine anglaise – de Londres plus précisément surtout à cause de l’accent prononcé ! -, qu’il propose de la pop/rock – estampillée indie un peu foutraque et parfois pas loin du punk revu et corrigé ! –, et qu’il écrit des chansons joyeuses, plutôt sautillantes, assez dansantes – bref, accrocheuses et même fédératrices pour certaines d’entre elles !-.
Leur nouvel album – 10 ans après leur précédent ! – n’a pas son pareil pour nous donner envie de bouger, d’autant que leurs 12 compositions entraînantes – plus une 13ème cachée typée folk/rock à la guitare saturée et à la voix en écho (comme enregistrée en live) – gardent une cadence presque ininterrompue pendant 40 minutes. Du relevé Girl to let the good times back into your life (un peu à la Adam and The Ants) à l’engagé City of women (on entend comme une sorte de banjo derrière), en passant par des riffs en avant (Sorry ?), prenants (Carry yourself), rapides (Brighton pier), martelés (No answers – grâce à la présence du batteur Martin Chambers de The Pretenders -), précipités (Midsummer girl), speedés (Japanrock), échevelés, effrénés et presque frénétiques pour ne pas dire bien énervés sur les bords (Good night), parfois épurés (Razorchild), parfois douces et joyeuses (Iceman), c’est un festival de rythmes à la fois énergiques, pétillants et frappés sous le bon sens que ne désapprouverait pas tout amateur de rock qui se respecte !
La voix du chanteur Johnny n’est pas franchement le fort de ce disque – certes « catchy » lyriquement chantant mais un peu décalé, trop haut placée, ici et là criante (mais pas de vérité !) comme sur Olympus sleeping (pourtant le 1er single !) -. En revanche, c’est une production électrisante (à plus d’un titre d’ailleurs !), bien envoyée et très passe-partout, qui ravira certains nostalgiques des années 90 et, on l’espère, beaucoup d’autres....

C.LB



 
 
 
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