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Godsmack : When legends rise

le  27/04/2018   chez Spinefarm Records





Quand une belle voix s’impose d’elle-même, c’est déjà une excellente nouvelle. Mais si en plus la musique qui suit est aussi mélodieuse qu’attrayante quelque soit le style utilisé, alors là, il n’y a aucune raison pour bouder notre plaisir plus longtemps en écoutant l’ensemble de l’œuvre que vous avez la chance d’avoir entre les mains ! Cette remarque pourrait parfaitement s’appliquer au nouvel album – le 7ème – du groupe américain de rock métal à forte tendance heavy intitulé Godsmack, composé de 4 musiciens originaires du Massachusetts qui se dépensent certes sans compter, grâce notamment au timbre vocal enjôleur du chanteur et guitariste Sully Erna, mais surtout sans nous casser les oreilles d’une manière (assourdissante) ou d’une autre !
Gage de réussite évident puisque depuis exactement 20 ans cette année, la formation allonge les galettes de façon assez régulière avec un sens inné en ce qui concerne l’élaboration autant d’accords entraînants que d’airs accrocheurs, le tout cette fois sous la houlette parfaitement maîtrisée et « arrangée » du coproducteur Erik Ron (Panic ! At The Disco ; Slaves ; Dayshell ; The Color Morale ; Hands Like Houses ; Get Scared). Les 11 titres de cet opus ne manquent vraiment pas de tonus plus ou moins relevé voire échevelé, riffs de circonstance et roulement de batterie en prime (When legends rise – le 2ème single -), ni de puissance ambiante (Bulletproof – le 1er single -) ou d’harmonie prenante (Unforgettable), et encore moins de rapidité d’exécution (Every part of me), passant du brut saccadé (Tak it to the edge) au slow « violoneux » (Under your scars – et sa belle intro au piano -), de la ballade joliment cadencée (Someday) limite appuyée (Eye of the storm) au rythme bien balancée (Say my name) pour ne pas dire bien frappé (Let it out).
Tout est ajusté aux p’tits oignons, entre une lourdeur sourde et une force (« power ») fédératrice, enrubanné de voix trafiquée (entre autres sur Unforgettable et Just one time – au solo un peu décalé -), légèrement rageuse (Say my name) ou en écho (Under your scars), ainsi que de chœurs (omni)présents (comme sur Take it to the edge). Ce n’est pas pour rien si, depuis leur début, Godsmack a vendu plusieurs millions de disques et remporté quelques récompenses bien méritées. Bref, du rock FM classique aussi fluide qu’efficace mais malgré tout typé fougueux, qui allonge néanmoins les tubes sans autre forme de cérémonie ni de procè....dure (encore longtemps) !

C.LB



 
 
 
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