en 
 
 
cinema
Musique concerts festival actu   > sorties <

 
 

The Fratellis : In your own sweet time

le  16/03/2018   chez Cooking Vinyl





Avec le groupe écossais The Fratellis, on se croirait vraiment retourner en arrière dans les années 60/70, à l’époque des Beatles par exemple, à cette période bénie des Dieux où les 4 de Liverpool jouaient des ballades pop/rock des plus entraînantes, des plus sautillantes, des plus festives et aussi des plus dansantes qui soient ! Incroyable même que le trio (3 frères originaires de Glasgow) de cette formation moderne aussi dynamique que spontanée ait aussi bien assimilé leurs aînés au point d’avoir repris les effets musicaux telles que l’emploi d’ambiance psychédélique ou d’instrument hindoue genre sitar, et autres mimiques vocales comme le chant Falsetto (le plus aigue du registre masculin) ou le duo à 2 voix (genre Paul McCartney/John Lennon) que l’on produisait en ces temps-là !
On retrouve de tout cela dans le 5ème album « glam/rock » de ces drôles de celtiques qui manient à merveille les riffs de guitares bien appliqués (Stand up tragedy – le 2ème single -) et souvent très en avant (Advaita shuffle – aux tonalités un peu indiennes -), la ballade cadencée (Starcrossed losers – avec des chœurs joyeux et des violons en prime -) bien soutenue (Laughing gas) et frappante (I guess...I suppose...) qui (ré)sonne britannique à plein nez (Sugartown), lumineuse (Told you so), voire disco (The next time we wed – le 1er single bien synthé(tique) -), mais néanmoins entêtante (I’ve been blind) pour ne pas dire fédératrice (Indestructible), allant même jusqu’à changer de ton de manière radicale (I am that – à la fois grave et mélancolique dans un esprit plus mystique et où le timbre vocal est trafiqué -).
Y a pas à couper les cheveux en 4 ni à tergiverser plus longtemps, ces gars-là sont de sacrés bons mélodistes d’une efficacité et aussi d’une virtuosité redoutables, avec un sens hyper développé de la caricature assumée ou, si vous préférez, de la parodie assurée ! Sans tomber non plus dans le plagiat éhonté ou la nostalgie affichée, il faut reconnaître que les Fratellis savent y faire côté « powerhouse » énergique, mêlant astucieusement, avec pertinence et une petite pointe d’humour non dissimulée, les rythmes d’aujourd’hui et les sonorités d’autrefois (sans doute grâce à la présence du réalisateur américain Tony Hoffer qui a déjà travaillé notamment avec Beck, The Kooks, M83 et Belle & Sebastian !). Vivement leur venue chez nous prochainement, histoire de se faire un bon « trip » sonore d’antan.....

C.LB



 
 
 
                                                      cinema - theatre - musique