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Spiders : Killer machine

le  06/04/2018   chez Spinefarm Records/Universal Music





Le revival a encore des belles heures pour ne pas dire de belles années devant lui, c’est sûr à la vue et surtout à l’écoute de ces groupes qui s’inspirent, jouent et résonnent un temps jadis, tant aimé, tant renouvelé et « jamais » complètement égalé, « que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître » ! Un « fond de commerce » rétro dans lequel d’ailleurs aussi bien les anciens – il n’y a qu’à voir les reformations d’artistes plus ou moins séparés ou soi-disant arrêtés ! – que les jeunes (re)plongent avec délectation et, forcément, le sens des affaires en toute connaissance de cause ! On pourrait en dire autant des Spiders, jeune formation suédoise de hard rock qui semble tout droit sortie des années 70/80, tant par le beau et puissant timbre vocal de leur chanteuse Ann-Sofie Hoyles (on pense aux américaines Joan Jett et Pat Bénatar, à Mariska Veres du groupe rock néerlandais Shocking Blue – souvenez-vous de leur célèbre tube Vénus ! - et autres consœurs) que par leurs compositions très estampillées glam-rock F.M. assez classique et passe-partout dans sa forme comme dans son fond.
Rien de bien révolutionnaire donc à la base mais de l’énergie à revendre, simple, entraînant, bien balancé, très syncopé et fort relevée mais juste ce qu’il faut, à travers 11 chansons plutôt courtes (en général d’à peine plus de 3 minutes, voire en dessous de 4 !), soutenues électriquement et exécutées rapidement tel que les Runaways (Shock and awe ; Burning for you ; Swan song ; So easy – et son solo de percussions façon tribales - ; Take what you want), aux tonalités cadencées style ballades pop/rock à la Bangles (Dead or alive ; Killer machine), aux guitares mordantes, aux rythmes sautillants et aux accords efficaces (Like a wild child ; Higher spirits ; Heartbreak), ainsi qu’à l’éternel slow incontournable, ici le titre le plus long (Don’t need you – à la guitare vibrante et à la voix calme quelque peu country/blues sur les bords -).
Bref, ces sonorités dynamiques d’antan sont parfaites pour se remuer, chavirer, se déhancher et même danser, riffs groovy, refrains en chœurs et effets old-school du type pédale wah-wah en prime. Que demander de plus à un groupe qui n’existe que depuis 2010, malgré la présence du guitariste John Hoyles, ex-Witchcraft (formation de doom métal et de hard/rock psychédélique suédois) et, accessoirement, époux de l’interprète principale ?....

C.LB



 
 
 
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