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Furiapolis : Déesses

le  20/02/2018   chez Autoproduit





Ne vous méprenez surtout pas sur la pochette au demeurant fort belle, il ne s’agit en rien de world music ou d’autres styles musicaux à tendance incantatoire quelconque mais bel et bien de rock spécifiquement alternatif et de surcroît 100% hexagonal ! En effet, les 4 membres du groupe Furiapolis formé en 2009, tous originaires de Marseille, nous proposent 13 titres bien enlevés, bien cadencés, bien balancés, voire bien frappés limite bien matraqués, et cela à travers un tout premier album on ne peut plus décomplexé.
Ce n’est pas que ces chansons soient transcendantes ou alors révolutionnaires ((elles parlent d’émotions, d’amour, de vie et d’environnement) mais elles ne déméritent franchement pas de leurs aînés ni de leurs concurrents, interprétées plus en français qu’en anglais, sachant parfaitement remplir leur boulot de compositions à la fois mélodieuses et percutantes, ajustées aux petits oignons, avec son lot de riffs abrupts (L’armée des rois) parfaitement amenés (Le vent nouveau), syncopés (Walkaway – avec un joli solo de guitares en prime ! -), assénés (De la coco), enfoncés (Freak cell), même parfois un peu stridents sur les bords (Or not ?), de rythmes fort soutenus (Ici et ailleurs), d’ambiances pop sautillantes (Le bruit des anges), mais également de ballades tour à tour mid-tempo (The rescue) et nonchalantes (SNCT), aussi douces qu’accrocheuses (007), pour ne pas dire abordables dans un esprit fédérateur (La cause).
Si le tout est enjolivé de beaux refrains en chœurs et mis bien en avant, il faut tout de même reconnaître que, depuis leurs 3 précédents EP, la voix du chanteur et guitariste Pierre-Brice a évolué en puissance, un peu haut perchée ou criante de vérité par ici et trafiquée ou en écho par là, et en bonne prononciation, évitant les écueils de bon nombre de ces confrères qui chantent avec « l’accent » prononcé dans la langue de Shakespeare. En résumé, rien à redire, c’est du rock harmonieusement « abordable » et plutôt bien « foutu » (sans trop de surcharge « pondérable » inutile !), qui devrait permettre à cette formation naissante de rapidement sortir la tête hors de « l’eau » (méditerranéenne !) ambiante...

C.LB



 
 
 
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