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- livre : Claude François – j’y pense et puis j’oublie de Vline Buggy aux éditions de l’Archipel

le  21/02/2018  



Le 11 mars 1978, il y a 40 ans, il disparaissait tragiquement... Son amie et parolière se souvient....

« Belles, belles, belles (en 1962) », « Pauvre petite fille riche (en 1963) », « Si j’avais un marteau (en 1963) », « Le jouet extraordinaire (en 1963) », « Quand un bateau passe » (en 1965), « Même si tu revenais » (en 1965), « Les choses de la maison » (en 1965), « Mais combien de temps » (en 1966), « Avec la tête, avec le cœur » (en 1968), « Mon cœur est une maison vide (en 1969) », « J’y pense et puis j’oublie (en 1964) »… Vline Buggy est l’auteure de plus de 70 textes de chansons pour Claude François, dont nombre de tubes.
À l’origine, Vline et Buggy sont deux soeurs : Évelyne et Liliane Konyn, filles de Géo Koger qui écrira pour les grandes vedettes du music-hall d’avant-guerre. Toutes deux marqueront le paysage musical français grâce à leurs multiples collaborations.
Après la mort de sa sœur Eveline en 1962, Liliane/Buggy demande à la SACEM de garder le pseudonyme de sa sœur à côté du sien et continue sous le nom de Vline Buggy d’écrire pour de nombreux chanteurs : Johnny Hallyday (« Le Pénitencier »), Frank Alamo (« Ma biche »), Hugues Aufray (« Céline », « Adieu M. le professeur »), mais aussi Herbert Léonard, Alain Chamfort, Michel Fugain, Michel Sardou, Sheila, Hervé Vilard…
Elle a connu Claude François dès son arrivée à Paris, malheureux mais déterminé à surmonter toutes les épreuves et à gagner une 1ère place dans le monde du spectacle. Elle dresse le portrait d’un homme affectueux et attachant, malgré ses défauts : jamais à l’heure, versatile, voire caractériel. Et révèle de nombreuses anecdotes vécues au fil de leurs seize ans de collaboration.

-L’auteur : Née le 2 mai 1929, Vline Buggy - de son vrai nom Liliane Konyn - est la fille de Géo Koger, auteur de « J'ai deux amours » pour Joséphine Baker, « Je ne suis pas bien portant » pour Ouvrard ou « Prosper » pour Maurice Chevalier et, après-guerre, « Pigalle » pour Georges Ulmer. Elle a été la parolière d’une trentaine de chanteurs, de Georges Ulmer (Nicole en 1947) à Herbert Léonard (1988) en passant par Yves Montand (Le puits), Anny Gould (Je crois rêver en 1955), Luis Mariano (Encore), Les Chats Sauvages (C’est pas sérieux en 1961). Elle s’est beaucoup investie auprès de Claude François. L’un de ses titres, « Tu te reconnaîtras », interprété par Anne- Marie David, a été récompensé à l’Eurovision en 1973 pour le Luxembourg.



 
 
 
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