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Alice comédies 2

Sortie  le  17/01/2018  

De Walt Disney avec Virginia Davis, Margie Gay et Loïs Hardwick


Après le succès du premier volume, retrouvez Alice dans 4 nouvelles aventures, un régal pour petits et grands avec pour ce nouvel opus une bande originale composée par l'Orchestre de Chambre d'Hôte (OCH) et Manu Chao !
*JOUR DE PÊCHE - Musique de l'OCH (l'Orchestre de Chambre d'Hôte) Alice s'échappe en douce avec sa bande de copains pour une partie de pêche pleine de surprises: mais elle se retrouve au Pôle Nord avec les esquimaux !
*LA MAGIE DU CIRQUE - (OCH) Alice et son ami Julius jouent les équilibristes et le lion croque le dompteur ! C'est un cirque de folie !
*L'OUEST MOUTONNEUX - (OCH) Alice repart à la conquête du Far West et nous refait l'attaque de la diligence. Avec l'apparition d'un nouveau méchant: Pat Hibulaire !
*ALICE JOUEUSE DE FLÛTE - Musique de Manu Chao Une interprétation très libre du Joueur de flûte de Hamelin : mais Alice et son acolyte Julius se confrontent à des souris.pas si bêtes que ça…


Si l’on connaît tous le nom de Walt Disney et de l’empire qu’il a créé en grande partir grâce à ses fameux longs métrages d’animation devenus d’énormes succès planétaires, on est moins bien informé de ses débuts, au moment des prémices de ses légendaires créations, en l’occurrence une série de courts métrages muets en noir & blanc qu’il a fabriqué et produit au début de sa carrière (entre 1923 et 1927), et qui mettaient en scène notamment de vrais humains en prises de vue réelles, incrustés avec des personnages et des animaux dessinés et en mouvement, ceux-là même qui ont permis à Disney d’imaginer par la suite un certain Mickey Mouse et, plus tard, quelques autres célèbres consorts.
Après la présentation de 4 d’entre eux retrouvés, restaurés et sortis au cinéma en 2016, voilà 4 autres trésors ressuscités qui nous permettent de retrouver, dans 2 courts (Jour de pêche et Alice joueuse de flûte), l’une de ses jeunes actrices fétiches, Virginia Davis avec ses bouclettes blondes ondulées à la manière d’antan. Cette fois, elle doit trouver un stratagème autant pour sauver des esquimaux de la famine puisque leurs poissons ont décidé de faire la grève, que pour gagner un peu d’argent en éradiquant une colonie de rats envahissants, plus proches de souris d’ailleurs (Mickey n’est pas encore là mais pas très loin non plus !). Cette petite fille est secondée, pardon, remplacée ici sur 2 autres courts (La magie du cirque et L’ouest moutonneux) par la brune Margie Gay sur le 1er (reconnaissable à sa coupe au carré), et la blonde Loïs Hardwick sur le 2ème (elle fut la 1ère femme de Donald Sutherland), toutes les 2 beaucoup moins expressives et espiègles que la toute première « effrontée ».
Quoi qu’il en soit, on est étonné par le nombre d’idées et astuces visuelles à pratiquement chaque scène, que ce soit par exemple la tête d’un chien-clown quelque peu « psychédélique » ou bien les jeux farceurs de 2 tigres et d’un lion. En revanche, on est surpris par la violence (la pêche intensive de poissons décimés à grands coups de massue – un vrai massacre ! - ; la tête d’un dompteur avalée par le roi des fauves avant de servir de ballon) et la cupidité (plutôt la radinerie d’un vieux pingre auprès de ses 2 jeunes employés – Picsou est dans l’air ! -) sur certains passages. Il est très peu probable qu’aujourd’hui, ce genre d’images puisse être réalisé sans soulever un tollé de protestations !
Malgré une bande son pour le moins entêtante (dans tous les sens du terme), aussi récurrente (celle de Manu Chao) qu’omniprésente (celle de Jean-Paul Raffit), ses 4 merveilles laissent présager encore beaucoup d’autres surprises « cartoonesques » de cet acabit de chez The Walt Disney Company (il en a tourné en tout 57 !).....

C.LB



 
 
 
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