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Little boy

Sortie  le  10/05/2017  

De Alejandro Monteverde avec Jakob Salvati, Emily Watson, Tom Wilkinson, Michael Rapaport, David Henrie, Ben Chaplin et Cary-HiroYuki Tagawa


Alors que son père vient de partir pour la deuxième guerre mondiale, Pepper, petit garçon de huit ans reste inconsolable.
Avec la naïveté de son âge, il est prêt à tout pour faire revenir son père coûte que coûte…


A premières vues, on pourrait croire que nous sommes en présence d’un « vieux » film ressorti d’un placard pour une quelconque occasion, or il n’en est rien malgré le fait que son scénario se déroule dans les années 40, puisque ce long métrage fait exprès d’accentuer le côté décor vintage aux couleurs passées un peu saturées, avec des images teintées, voire légèrement embrumées comme si le tournage remontait à cette époque. Bref, il règne un doux parfum d’antan qui apporte à cette production une ambiance surannée qui se fond à merveille avec cette histoire d’apprentissage de la vie, d’ouverture d’esprit, d’espoir et de tolérance, ainsi que de Foi en soi tant qu’on y croît, de croyance, celle de faire « déplacer des montagnes » (dans tous les sens du terme d’ailleurs !), et de pouvoir, celui de réaliser l’impossible.
Comment ne pas craquer sur la bonne bouille de cet enfant « formidable » qui subit des épreuves sous forme de jeu de piste sans trop broncher - interprété par le bluffant Jakob Salvati, star en herbe plus vraie que nature -, prêt à tout croire et notamment tout ce qu’on lui dit comme idioties si cela peut permettre à son papa et néanmoins « collègue » de revenir de la guerre où il a été fait prisonnier ? Avec sa volonté d’affronter ses propres peurs et ensuite d’agir, il tient presque la dragée haute au reste du casting plutôt remarquable et assez prestigieux (Emily Watson, Tom Wilkinson – vu dans L’affaire Rachel Singer, Indian Palace, The grand Budapest hôtel, et Snowden -, Michael Rapaport – aperçu dans Hitch expert en séduction, Les flingueuses et dernièrement dans Sully -, sans oublier David Henrie, Ben Chaplin – présent dans Twixt, Cendrillon et Snowden - et Cary-HiroYuki Tagawa – Mémoires d’une geisha, 47 Ronin, L’homme aux poings de fer 2 – qui fait ici un peu office de père de substitution pendant une bonne partie de l’intrigue).
Voilà donc un joli film familial on ne peut plus classique aussi touchant et sensible que possible (« la guerre a tout bouleversé ! »), style conte à la fois naïf et bienveillant ponctué d’un racisme bon enfant, qui réussit pourtant à mélanger comédie, drame de guerre et fantastique avec une certaine tension palpable mais également avec une décontraction très sympathique, le tout bourré d’imagination (les nombreuses situations aventureuses qu’il s’invente avec ou sans son paternel), de clins d’œil (la personne sur un banc lisant un magazine avec en couverture la tête d’Hitler), de reconstitutions (en pleine jungle asiatique) et d’images d’archives (les actualités de la 2ème guerre diffusées au cinéma), sur fond d’une BO sautillante, limite espiègle...

C.LB



 
 
 
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