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Baby boss

Sortie  le  29/03/2017  

De Tom McGrath avec les voix originales de Alec Baldwin, Steve Buscemi, Jimmy Kimmel, Lisa Kudrow, Miles Christopher Bakshi et Tobey Maguire


Un bébé hors du commun qui porte un costume et adore les sushis va, avec l’aide de Tim, son frère de 7 ans, mettre en place une stratégie pour déjouer les plans terribles de la société ToutouCo.

Mais où vont-ils chercher tout cela ? On se le demande bien en voyant le nombre d’idées géniales qui jaillissent voire qui surgissent sur presque chacune des séquence de ce nouveau film d’animation estampillé Dreamworks, d’après l’œuvre de l’américaine Marla Frazee (The Boss Baby), une bd adaptée cette fois par le réalisateur, animateur et doubleur Tom McGrath, plus connu pour avoir été l’instigateur ou, si vous préférez, le responsable notamment de la saga Madagascar (1, 2 & 3) et de Megamind. Pas une scène où il ne se passe pas quelque chose d’original, de fou et/ou d’hilarant, en 1er comme en second plan d’ailleurs, au point d’avoir un peu de mal à s’imaginer dans quel état de fébrilité créative, d’ébullition cérébral, de bouillonnement intensif et autres débordements dingues ont du être touts ceux – et celles – qui ont travaillé sur ce type de projet aussi fictif et délirant qu’assez proche d’une certaine réalité !
Pensez donc, un garçon de 7 ans « et ½ » qui voit débarquer du jour au lendemain dans son petit environnement familial bien douillet, confortable et aimant, un intrus sous les traits d’un « adorable » bébé, en l’occurrence un petit frère étrange pas vraiment comme il l’espérait, portant un costume noir façon Men in black et une cravate de la même couleur, trimballant une mallette pleine de billets et parlant effrontément comme une grande personne (« je suis né adulte » dit-il), qui semble chercher à embobiner par tous les moyens ses parents (« c’est moi le boss ! »). A son contact, sa vie ne sera plus jamais la même, d’autant que la compétition entre les 2 est rude, battant son plein à coups de conspirations, avant qu’ils décident de mettre leur divergence de côté pour s’entendre ensemble afin de mieux combattre les projets démentiels et les agissements douteux du dirigeant d’une entreprise prospère en animaux de compagnie – en l’occurrence à l’utilisation de chiots on ne peut plus craquants – qui veut faire péricliter définitivement l’amour porté aux bébés – un marché déjà bel et bien en péril - au profit de ces adorables créatures !
Malgré une trame classique somme toute assez convenue, rien ne manque ici, ni le rythme enlevé, ni l’action relevée, ni l’humour échevelé et encore moins la transposition de l’incroyable inventivité des situations aventureuses qui peuvent germer dans la tête des enfants - uniquement de leur point de vue « visuel » ! - lorsqu’ils se plongent dans leur propre monde légendaire, à leurs représentations faites sur grand écran (ne surtout pas louper le générique de début !), le tout saupoudré de plusieurs références cinématographiques (Tortues ninjas, Pirates des Caraïbes) et de quelques réflexions astucieuses souvent pleines de bon sens (entre autres lorsque nos 2 jeunes héros se retrouvent dans la partie 1ère classe dite « affaire » d’un avion de ligne). Cela a beau être parfois fou, exagéré et speedé, on ne s’ennuie pas une seconde, un peu comme lorsque l’on a découvert le film d’animation Vice-versa des studios Disney il y a 2 ans...

C.LB



 
 
 
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