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L’embarras du choix

Sortie  le  15/03/2017  

De Eric Lavaine avec Alexandra Lamy, Arnaud Ducret, Jamie Bamber, Anne Marivin, Sabrina Ouazani, Lionnel Astier et Jérôme Commandeur


Frites ou salade ? Amis ou amants ? Droite ou gauche ? La vie est jalonnée de petites et grandes décisions à prendre. LE problème de Juliette c’est qu’elle est totalement incapable de se décider sur quoi que ce soit. Alors, même à 40 ans, elle demande encore à son père et à ses deux meilleures amies de tout choisir pour elle. Lorsque sa vie amoureuse croise la route de Paul puis d’Etienne, aussi charmants et différents l’un que l’autre, forcément, le cœur de Juliette balance. Pour la première fois, personne ne pourra décider à sa place…

Grâce à ce titre de film sans équivoque, vous avez « le choix » d’aimer – ou pas – ce genre de comédie sentimentale à la Bridget Jones version française, donc essentiellement pour des nanas et avec des nanas, d’autant qu’en pareille situation, les hommes sont souvent, et comme d’habitude pour la majorité d’entre eux, relégués au registre de simple second rôle, soit en tant qu’objet de désir voire même sexuel et c’est Sabrina Ouazani (Pattaya ; Toril ; Maman a tort) qui s’en charge, soit en tant que mari/enfant en la personne de Jérôme Commandeur et c’est Anne Marivin (Aux yeux des vivants ; Le talent de mes amis) qui se le coltine, à moins que vous n’ayez que « l’embarras » et dans ce cas-là, vous êtes aussi mal barré que l’héroïne !
En effet, depuis quelques temps, cette dernière interprétée par Alexandra Lamy se contente d’enquiller les productions plus ou moins franchouillardes (Jamais le 1er soir ; Bis ; Retour chez ma mère, du même réalisateur qu’ici, c’est-à-dire Eric Lavaine) avec une certaine frénésie à vouloir (tenter et espérer) faire rire à tout prix. Malheureusement, bien mal lui en a pris : elle a beau grimacer et en faire des tonnes, rien n’y fait, ça ne marche pas, tout comme d’ailleurs avec ses 2 copines de jeu ! Ce n’est pas faute d’essayer de jouer la célibataire plus ou moins émancipée qui veut « rallumer la chaudière » et « se remettre en selle » après une déception, c’est mou du genou quoi qu’elle puisse faire ou entreprendre.
La faute sans aucun doute possible à l’extrême minceur du scénario (celui d’un individu qui bloque devant une simple décision à prendre en n’importe quelle occasion), aux gags lourdingues (« je suis très forte pour les vannes de merde : t’as compris ? » comme le dit si bien Lamy !), aux rencontres grotesques (avec, bien entendu, le beau gosse de service sous les traits de Jamie Bamber, vu notamment dans la série télévisée Battlestar Galactica), et aux clichés éhontés à la pelle (il y en a tellement qu’il nous est impossible de tous les énumérer !). Même Arnaud Ducret, en meilleur ouvrier de France et candidat potentiel au futur bonheur d’Alexandra, n’arrive pas à tirer honorablement son épingle du jeu !
Bref, après le mauvais Radin (avec Dany Boon), c’est au tour de « l’indécise » (et pour nous aussi quand au succès –im-possible de cette « mauvaise » farce !). En résumé, un long métrage appuyé, sans réelle saveur ni véritable humour et, surtout sans vouloir vous influencer d’une manière ou d’une autre, sans aucun « bon » avis à (vous) formuler ou à (vous) donner, même s’il y en a qui ne partage pas notre opinion, éternels fans de Lamy.....

C.LB



 
 
 
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