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La 5ème vague (sur Ciné + Frisson)

Sortie  le  27/11/2024  

De J. Blakeson avec Chloë Grace Moretz, Nick Robinson, Ron Livingston, Maïka Monroe, Maggie Siff, Liev Schreiber, Maria Bello et Alex Roe


Cassie Sullivan, adolescente de 16 ans, essaie de survivre dans un monde en proie à des invasions extraterrestres, appelés Les Autres, ayant déjà décimé la population et part à la recherche de son frère.

Tout laissait croire ou, du moins, présager que nous allions avoir à faire à un film catastrophe façon Armageddon, Le pic de Dante, 2012 ou bien encore Pompéi, avec son lot d’effets spéciaux réussis et de situations plus rocambolesques les unes que les (A)utres, d’autant qu’il est question ici d’extraterrestres dans la veine de La guerre des mondes, Cloverfield et surtout d’Independence day, à en juger par la réplique presque similaire du vaisseau spatial survolant Washington. Et puis, on se dit qu’il y a aussi un peu du Jours d’après là-dessous à la vue des (V)agues géantes déferlant sur les villes et de séismes détruisant tout sur leur passage, de Contagion avec sa grippe aviaire, virus mortel décimant une bonne partie de la population terrienne, ainsi que de Deep impact avec ces coupures électromagnétiques qui dérèglent tout.
Mais bien vite, on se retrouve finalement dans l’esprit ou plutôt dans la même veine scénaristique qu’un Hunger games, qu’un Divergente, qu’un Labyrinthe et même qu’un Twilight, de par à nouveau l’adaptation – cette fois celle du réalisateur J. Blakeson dont c’est le 2ème long métrage après La disparition d’Alice Creed - d’un roman pour jeunes adultes à succès – ici celui de l’écrivain Rick Yancey - en plusieurs parties (3), de par certains décors à la fois de dévastation et de désolation sur fond de paysages post-apocalyptiques, de par la présence de la génération montante de jeunes comédiens prometteurs presque tous issus de films d’horreur et/ou bien de séries télévisées américaines, et de par la romance dans l’air qui s’installe inexorablement entre les protagonistes principaux de l’histoire.
Bref, vous ne pourrez pas échapper à la belle lycéenne blonde, « normale » quoi, déterminée et au caractère bien trempé, aguerrie comme par magie à toute forme de survie mais manucurée de près (interprétée par Chloë Grace Moretz – Amityville ; Kick-ass 1 & 2 ; Hugo Cabret ; Dark shadows ; Carrie : la vengeance ; Sils Maria ; Equalizer -, la nouvelle coqueluche des ados outre-Atlantique), ni au lycéen ténébreux dont rêve toutes les filles « censées » - ou en âge de l’être ! - de l’école (joué par Nick Robinson, vu dans Being Charlie et Jurassic World), et encore moins au beau gosse de service, torse nu en prime et bien de circonstance (sous les traits d’Alex Roe, présent dans The calling et Sniper : legacy).
Il faudra donc vous attendre à (re)voir des scènes de courage comme de bravoure (d’autant que plus personne n’est en sécurité nulle part sur Terre !), des complots ourdis par des adultes manipulateurs (qui parasitent autant l’esprit que le corps) sur des enfants enrôlés « de force » (de persuasion) tels des soldats mobilisés pour la bonne cause, des sentiments exacerbés qui s’immiscent chez chacun des héros (sous forme de regards langoureux et de baisers fougueux), et des dialogues formatés en de pareilles circonstances (« l’espoir rend humain »). Ne dit-on pas d’ailleurs que « l’amour sauve de tout », c’est bien connu et c’est sûrement ce qui adviendra à la fin de cette trilogie pleine de grandes et belles valeurs défendues, néanmoins quelque peu stéréotypée sur les bords sans pour autant être trop mièvre….

C.LB



 
 
 
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