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Colombiana (sur Ciné + Frisson)

Sortie  le  20/10/2021  

De Olivier Megaton avec Zoe Saldana, Jordi Molla, Lennie James, Amandla Stenberg et Michael Vartan (sur Ciné + Frisson les 20, 21 et 24/10)


1992. Colombie. Cataleya, 9 ans, assiste au meurtre de ses parents. Echappant de justesse au massacre, elle se réfugie aux Etats-Unis, chez son oncle Emilio, un gangster… 15 ans plus tard, elle travaille pour lui comme tueuse à gages. Elle signe ses meurtres d’une orchidée dessinée sur le torse de ses victimes : un message à l’intention des assassins de ses parents. Car Cataleya est bien décidée à aller jusqu’au bout de sa vengeance… quitte à perdre tous ceux qu’elle aime.

A la vue de la photo ci-dessus, on pourrait croire à juste titre que nous avons à faire à une nouvelle version de Lara Croft, tant l’expression, les courbes et la tenue ressemblent à s’y méprendre à celles de la célèbre héroïne de la série Tom Raider. Cette belle plante aux lignes parfaites n’est autre que Zoe Saldana (Star Trek ; Le terminal ; Angles d’attaque), elle aussi fameuse héroïne d’Avatar, film phénomène bien connu au succès colossal. La couleur bleue et l’effet motion-capture en moins, la voilà « déguiséé » en super-tueuse, beaucoup plus proche d’un Léon en puissance mais avec la manière d’une Nikita version U.S. (par l’intermédiaire d’Olivier Megaton, réalisateur de La sirène rouge et de Transporteur 3), vu son artillerie « lourde » (voir l’image plus haut) et ses méthodes pour le moins expéditives pour ne pas dire radicales.
D’ailleurs, à ce sujet, il fallait s’en douter un peu puisque c’est Luc Besson qui est derrière ce gros film d’action, responsable entre autres ici du scénario et de la production. Bref, il décline encore une fois l’éternel sujet d’une vengeance implacable à grands renforts de poursuites, cascades, bastons, fusillades, explosions et tueries en tout genre, avec des prises de vues impressionnantes des villes de Bogota, Miami et Chicago (très à la mode en ce moment après Transformers 3 !), sur fond de ralentis évidents, de situations prévisibles, de rebondissements attendus, de dialogues peu profonds et d’une pyschologie à 2 balles. Il n’y a rien de nouveau certes mais c’est efficace !
Pas besoin de se creuser beaucoup ni longtemps les méninges pour comprendre de quoi il en retourne et que la vendetta est un plat qui se mange froid, un règlement de comptes en bonne et due forme, avec en filigrane une enquête policière plutôt légère, autour d’une « princesse guerrière » rageuse tendance infernale, athlète confirmée depuis son plus jeune âge afin d’échapper à ses poursuivants (complètement dans l’esprit de Yamakasi, autre script et production de Besson !) qui utilise des brosses à dents comme arme « meurtrière » ( !!) et qui tague ses victimes avant de les éliminer, sans être, bien évidemment, trop inquiétée par la police ni le FBI de ses nombreux agissements bien sanglants. Bref, elle tue sans vergogne ni trop de problème qui elle veut, comme elle veut (plus d’une vingtaine de meurtres à son actif), sans trop de conséquences au final !
Qui a dit que la Colombie n’était qu’un pays de cartels, de narco-trafiquants, de patrons mafieux et d’assassinats intempestifs ? Sûrement pas ceux qui essayeront de vous vendre le climat comme l’ambiance de ce beau pays d’Amérique latine, premier producteur et exportateur mondial de cocaïne, et donc épicentre de la drogue comme plaque tournante et haut lieu d’attentats entre bandes rivales ! De quoi vous marquer une jeune fille à vie qui voit ses parents dégommés sous ses yeux ! En résumé, ce thriller ne fait que dépeindre ce qui se doit se passer réellement là-bas, ni plus ni moins. Qui veut aller se rendre compte sur place ? Personne ?…..

C.LB



 
 
 
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