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John Wick – chapitre 4 (sur Canal + Box office)

Sortie  le  19/01/2024  

De Chad Stahelski avec Keanu Reeves, Donnie Yen, Bill Skarsgàrd, Laurence Fishburne, Hiroyuki Sanada, Shamier Anderson, Lance Reddick et Rina Sawayama


John Wick découvre un moyen de vaincre l’organisation criminelle connue sous le nom de la Grande Table. Mais avant de gagner sa liberté, il doit affronter un nouvel ennemi qui a tissé de puissantes alliances à travers le monde et qui transforme les vieux amis de John en ennemis.

John Wick, l’increvable ! C’est bien simple, il survit (presque) à tout, qu’il soit pourchasser par une horde de tueurs armés jusqu’aux dents, qu’il tombe de plusieurs étages sur du macadam, ou bien qu’il soit percuté par des voitures lancées à vive allure. Rien ne semble l’arrêter, pas même cette soif de vengeance qu’il a profondément chevillé au corps ! Il a beau avoir été « inféodé » ou, si vous préférez, excommunié de cette confrérie secrète qui a lancé une sorte de « fatwa » contre lui (« la Table ne remercie jamais »), détruisant tout ce qui a trait à cet homme et envoyant à sa poursuite une multitude d’assassins de tout poil comme de toute origine, il est bien décidé à continuer à exterminer tous ceux qui auraient l’outrecuidance de vouloir l’empêcher d’accomplir son destin, celui de retrouver sa (chère) liberté (perdue).
« Je vais tous les tuer », nous annonce-t-il tout de go dès le début. Et c’est parti pour 2h45 de fusillade dans les règles de l’art (autant à l’arme blanche ou au nunchaku qu’au pistolet ou au fusil à balles incendiaires), de courses/poursuites hallucinantes là où on ne s’y attendait pas, de combats chorégraphiés (14 en tout) dans des lieux assez incroyables, de cascades en surenchère, le tout sur fond de sublimes décors et paysages. De quoi être dépayser entre Osaka, New York, Berlin et Paris, la ville lumière qui rayonne ici de ses endroits les plus emblématiques et de son circuit touristique le plus représentatif qui soit (petite visite by night « too much » de la Place de l’Etoile prise à contre-sens, de la station de métro Porte des Lilas devenue une sorte de débarras ou de vide-grenier, du canal Saint-Martin filmé en sous-sol, des 200 marches vers le Sacré-Cœur à dévaler copieusement tout du long, et du devant de la Basilique transformé en scène de western façon « Duel au soleil », histoire de régler un différend à l’ancienne).
Pour ce 4ème volet, le réalisateur Chad Stahelski (on lui doit déjà les 3 précédents opus de la saga) s’est surpassé, tout comme Keanu Reeves d’ailleurs, n’omettant pas de trouver quelques « astuces » visuelles et narratives pour rendre John Wick encore plus immortel que tous les autres (la doublure de son costard toujours impeccable est blindée au kevlar, une résine très résistance à en croire ses performances à l’image !), en lui refilant notamment comme complice inattendu un « ami assassin » à la cool-attitude, un aveugle plus agile et plus « lucide » que n’importe quel voyant. L’ensemble de cette production pleine d’action n’a pas oublié non plus de styliser à souhait chaque scène, ni à replacer un chien comme « soutien émotionnel » – un berger belge du type malinois - sacrément efficace et coriace comme on n’avait eu l’occasion de s’en rendre compte dans le chapitre 3. Bref, on ne s’ennuie véritablement pas dans ce festival de « flinguerie martiale » soignée aux petits oignons, sans que vous vous rendiez compte du temps passé devant l’écran !
Soyez rassuré, ça ne va pas s'arrête en si bon chemin : un spin-off est en préparation, ainsi qu’une minisérie préquel.…

C.LB



 
 
 
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