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Donjons & dragons : l’honneur des voleurs (sur Canal + Box office)

Sortie  le  26/10/2023  

De Jonathan Goldstein et John Francis Daley avec Chris Pine, Michelle Rodriguez, Régé Jean-Page, Justice Smith, Sophia Lillis, Chloé Coleman, Daisy Head et Hugh Grant


Un voleur beau gosse, une bande d'aventuriers improbables entreprennent un casse épique pour récupérer une relique perdue. Les choses tournent mal lorsqu'ils s'attirent les foudres des mauvaises personnes.
Donjons & Dragons : L'honneur des voleurs transpose sur grand écran l'univers riche et l'esprit ludique du légendaire jeu de rôle à travers une aventure hilarante et pleine d'action.


Parfois, il suffit de peu, voire de pas grand chose, un jeu de rôle sur table de genre médiéval-fantastique créé dans les années 70 avec succès, pour enflammer l’imagination de producteurs et réalisateurs prêts à en faire un bon film soi-disant digne de ce nom. Il faut bien l’avouer, les précédentes adaptations s’étaient soldées par un résultat plutôt médiocre, pour ne pas dire raté style gros nanar malgré des entrées conséquentes pour certains (en 2000 avec Jeremy Irons - !! -, puis en 2005 – La puissance suprême -, et en 2012, un téléfilm sorti uniquement en vidéo et diffusé à la télévision – Le livre des ténèbres -). Alors, à quoi bon avoir voulu une nouvelle fois porté à l’écran des aventures dans des mondes peuplés de guerriers et de magiciens, que Le seigneur des anneaux et Le Hobbit ont supplanté haut la main ?
Sans doute l’envie de dépoussiérer un peu le mythe tout « mité » ou du moins écorné de ce divertissement d’antan avec cette fois un budget assez conséquent, une tête d’affiche aux bonnes intentions sous de beaux traits bien identifiables à 100 mètres à la ronde (Chris Pine, vu notamment dans Star Trek - à travers 3 « reboot » -, Target, Des gens comme nous, The finest hours, et Wonder woman 1 & 2), plus une autre star sur le retour (Hugh Grant, venu ici cachetonner et se caricaturer de manière assez ridicule, le pauvre !), des paysages magnifiques, des décors grandioses, des trucages imposants, des combats rythmés, des personnages plus ou moins attachants (la parité est quasiment respectée) et des croisements d’animaux improbables (l’ours-hibou par exemple).N’oublions pas les méchants (les « mages rouges ») vraiment pas gentils du tout, du tout ! Tout est réuni pour que cette version-là fonctionne à peu près bien, d’autant que la réalisation est impeccable (souvenez-vous de Vive les vacances et de Game night des 2 metteurs en scène, Jonathan Goldstein et John Francis Daley !) : il n’y a rien à redire là-dessus, avec ses effets grandiloquents, ses scènes d’action enlevées et son côté comique néanmoins pas toujours drôle il faut l’avouer.
Si pas mal d’éléments sont empruntés à d’autres productions de ce type (la monumentale prison et quelques-uns de ses occupants ont des allures de Star wars ; la carte à l’ancienne des régions traversées ressemble à celles présentes dans la trilogie du Seigneur des anneaux ; la réunion de bras-cassés comme dans Les gardiens de la galaxie ; les oreilles pointus des elfes et l’un des participants aux Jeux est un Hobbit tout craché), on apprécie tout de même la bonne tenue générale de cette 4ème version à la morale quasi omniprésente, à l’humour très bon-enfant (d’ailleurs plus proche de la rigolade entre ados que pour adultes !), et à la magie utilisée à presque chaque plan (faut bien q-elle serve !). Bref, on ne s’ennuie pas (trop), même si le délire tant espéré n’est pas (toujours) au rendez-vous !

C.LB



 
 
 
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