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Koko-di koko-da

Sortie  le  13/11/2019  

De Johannes Nyholm avec Leif Eidlund, Ylva Gallon, Peter Belli et Katarina Jacobson


Pour surmonter les problèmes que traverse leur couple, Elin et Tobias partent camper au coeur de la forêt suédoise. Mais des fantômes de leur passé resurgissent et, plus que jamais, les mettent à l'épreuve.

Vous allez assister à un drame suédois/danois mâtiné d’horreur, ce qui est plutôt assez du rare venant de ce côté-là de l’Europe. Tous les ingrédients sont pourtant réunis pour nous faire peur, du moins, pour tenter de nous faire sursauter à coups d’une BO angoissante et d’images plus ou moins violentes, genre blessures physiques et chien écrasé.
Néanmoins, on est très loin du « compte horrifique » dans cette version revue et corrigée du Projet Blair Witch même à la sauce suédoise ou/et danoise ! D’abord, la façon de filmer n’est pas très effrayante, se contentant de reprendre les 2 protagonistes principaux là où ils en étaient, c’est-à-dire en train de camper (ils s’installent n’importe où en pleine nuit !), à travers différentes interprétations de ce qu’ils vont rencontrer (...et devoir endurer). C’est une idée comme une autre mais elle devient vite redondante et donc lassante.
Ensuite, le scénario est assez décousu et un peu tiré par les cheveux : un couple, déchiré par la disparition d’un être proche, décide de passer un séjour en pleine forêt pour se détendre mais contre leur gré, en espérant que cette « expérience » de la seconde chance les réunira à nouveau. Mais l’apparition de 3 personnages « inquiétants » vont quelque peu perturber leur recherche de tranquillité et se transformer vite en étape de survie.
Puis, le casting qui n’est pas très représentatif de ce type de production, plus proche de Monsieur Loyal et du demeuré mutique que de l’effroyable meneur de troupe et de sa bande de dégénérés abrutis assoiffés de sang. On aimerait pouvoir adhérer à cette fable « morbide » mais le courant ne passe pas, ni côté réalité, ni côté fiction. A croire que ce jeu de folie ambiante en forme de ritournelle malsaine n’a pas le potentiel nécessaire pour qu’on s’y retrouve nous aussi, même lorsqu’on nous le sert avec une animation succincte en ombre chinoise et fil de fer...

C.LB



 
 
 
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