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Scary stories

Sortie  le  21/08/2019  

De André Øvredal avec Zoé Colletti, Michael Garza, Austin Zajur, Gabriel Rush, Gil Bellows, Dean Norris, Javier Botet et Lorraine Toussaint


Dans un manoir abandonné, un groupe de jeunes trouve un livre qui raconte des histoires terrifiantes. Mais cette trouvaille n’est pas sans conséquence : la lecture du livre permet à ses effroyables créatures de prendre vie…
La petite ville va alors faire face à une vague de morts particulièrement atroces, et chacun devra affronter ses pires peurs pour sauver les habitants et arrêter ce carnage.


Attention, à ne pas confondre avec la saga des Scary movie sorties dans les années 2000 qui était une suite de parodies assumées à travers plusieurs films d’horreur connus en version comique bien affichée ! Ici, c’est bel et bien une production effrayante pour ados consentants autour de plusieurs jeunes « au dernier automne de leur enfance », cette fois aux prises avec une force maléfique venue, en pleine fête d’Halloween, les surprendre, voire les terroriser pour ne pas dire les décimer les uns après les autres, genre Les 10 petits nègres d’Agatha Christie mais en un peu plus gore !
Et comme tout long métrage de cet acabit qui se respecte, il est question de visite d’une maison hantée, d’un grimoire écrit non pas à l’encre mais avec du sang humain, d’enfants ayant réveillés quelque chose qu’ils n’auraient pas du faire et donc de légendes devenues réelles, le tout sur fond de champs de maïs « épouvantés », de cuisine « ragoutante », d’hôpital « halluciné » et de monstres « démembrés » façon puzzle. Quand il est question d’histoires de fantômes et de plus lugubres qui font peur, on peut être à peu près sûr que ça va essayer d’en faire sursauter plus d’un(e) à coups d’effets spéciaux plutôt réussis, ainsi que de gosses sacrément organisés et assez dégourdis pour tenter de s’en sortir plus ou moins sains et saufs ! Les ingrédients ont beau ne pas forcément trop ou, du moins, pas beaucoup changer d’un film à l’autre, la sauce est toujours bonne et devrait encore faire recette pour cet été !
On le doit au producteur – et aussi réalisateur (sauf sur celui-ci, laissant sa place au norvégien André Øvredal, responsable notamment de The Jane Doe Identity) – Guillermo del Toro, spécialiste en la matière (L’échine du diable ; Le labyrinthe de Pan ; Crimson Peak) qui a voulu apporter tout son savoir-faire à ce scénario bien structuré (adapté du recueil de nouvelles signé Alvin Schwartz qui a été plus d'une fois interdit dans les bibliothèques scolaires anglaises !) et à cette ambiance réaliste qui nous plonge dans une époque certes révolue mais parfaitement restituée et reconstituée à l’écran, celle de la fin des années 60, BO comprise.

C.LB



 
 
 
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