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Aladdin

Sortie  le  22/05/2019  

De Guy Ritchie avec Will Smith, Mena Massoud, Naomi Scott, Marwan Kenzari, Navid Negahban, Nasim Pedrad, Billy Magnussen et Numan Acar


Quand un charmant garçon des rues du nom d’Aladdin cherche à conquérir le cœur de la belle, énigmatique et fougueuse princesse Jasmine qui veut être maîtresse de son destin, il fait appel au tout puissant Génie, le seul qui puisse lui permettre de réaliser trois vœux, dont celui de devenir le prince Ali pour mieux accéder au palais…

Dès les premières images, on voit bien que les studios Disney ont sorti à l’écran le grand jeu ou, si vous préférez, la grosse artillerie autant visuelle que sonore d’ailleurs, le tout à grands renforts d’effets spéciaux impressionnants (surtout ceux animaliers), de décors arabisants sublimes, de costumes orientaux chamarrés, de courses-poursuites délirantes, de chorégraphies à la Broadway réglées comme du papier à musique, et bien sûr de chansons aussi diverses que variées dont certaines bien actuelles et inédites, écrites par le compositeur Alan Menken à qui l’on doit déjà celles de La belle et la bête et La petite sirène. Car, oui, cette adaptation d’Aladdin en prises de vue réelles – copie conforme 25 ans après l’original qui lui était en version entièrement animée – est également une comédie musicale, ponctuée de ballades orchestrées tour à tour sentimentales et langoureuses (« Le rêve bleu » pourrait bien redevenir le nouveau tube à la mode après « Libérée, délivrée » de La reine des neiges !).
Cette histoire de coup de foudre entre Aladdin, un pauvre voleur voire un « vaurien » orphelin, interprété par Mena Massoud (vu dans la série télévisée Jack Ryan), et Jasmine, la fille du Vizir d’Agrabah – ville complètement fictive -, qui a perdu sa mère, jouée par Naomi Scott (aperçue dans Seul sur Mars, Power Rangers et bientôt dans Charlie’s angels), le tout aidé par un Génie plein d’humour, aussi décontracté que débonnaire, sous les traits de Will Smith (que l’on ne présente plus), est l’occasion de proposer un conte de fée fantastique à grand spectacle, afin de nous en mettre plein les yeux. Et c’est plutôt réussi, à voir cette débauche cinématographique de folie (merci au réalisateur Guy Ritchie qui nous l’avait déjà prouvé haut la main avec Agents très spéciaux – code UNCLE et Sherlock Holmes 1 & 2 !) avec un petit côté enfantin pour toucher le plus grand monde et surtout un public familial.
Vous n’échapperez donc pas aux nombreuses facéties affichées de Will Smith (on retrouve beaucoup de sa personnalité égocentrique dans son personnage), ni aux expressions bien soulignées de Marwan Kenzari – présent notamment dans Ben-Hur, La momie, et Le crime de l’Orient Express – (dans le rôle du méchant sorcier Jafar prêt à tout pour s’emparer du pouvoir et devenir calife, pardon, « sultan à la place du sultan » !), et encore moins aux interventions cocasses de leur bestiaire (entre un singe chapardeur, un tigre domestiqué et un perroquet bavard, chacun son animal de compagnie, tapis volant compris !), le tout sur fond de bons sentiments certes quelque peu exacerbés mais bel et bien assumés, et de belles valeurs morales défendues. Et peut-être bien que ce « remake » live survolté, aussi revigorant qu’attachant, deviendra un classique du genre comme son prédécesseur bien avant lui : c’est tout ce qu’on lui souhaite ardemment.....

C.LB



 
 
 
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