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Mon meilleur ami

Sortie  le  27/03/2019  

De Martin Deus avec Angelo Mutti Spinetta, Lautaro Rodriguez, Mariana Anghhileri et Guillermo Pferning


Lorenzo est un adolescent agréable et studieux qui vit dans une petite ville de Patagonie. Un jour, son père décide d'accueillir sous leur toit Caíto, un jeune garçon frondeur et mystérieux. D'abord méfiant, Lorenzo va peu à peu se rapprocher de Caíto sans soupçonner les conséquences de cette nouvelle amitié… Mais Caíto a un secret.

Tout laisse à penser que nous allons avoir à faire à une histoire d’amitié entre 2 jeunes garçons à l’un des moments cruciaux de leur adolescence, celui des toutes 1ères émotions, des tous 1ers émois amoureux et des toutes 1ères expériences sexuelles ! Or, il n’en est rien ou alors si peu : quelques regards légèrement langoureux, des embrassades fort discrètes, des accolades sincères voire franchement virils, bref, rien qui puisse laisser supposer ou croire que ça va finir comme on pourrait l’imaginer ! Ici, c’est plus de l’affection, de l’attachement pour ne pas dire de la fraternité et même de la compassion qui se dévoile à l’écran !
Car l’un des 2 est un peu comme le loup dans la bergerie sans qu’il y ait forcément pour autant péril en la demeure. Faire entrer un garçon quelque peu paumé, légèrement voyou sur les bords, musclé et tatoué de partout, un brin provocateur qui aime la bagarre et boire, ça peut provoquer des problèmes au sein de sa nouvelle « maison » ! Raison de plus pour impressionner l’autre, sérieux, plutôt réservé, solitaire et fluet, complètement à son opposé ! Il n’en fallait pas plus pour que ces deux-là deviennent copain comme cochon, capable de bien des enfantillages mais sans grande conséquence.
Si l’un est responsable de l’autre, le surveillant tel un tuteur bienveillant, on attend que quelque chose se passe, qu’un clash arrive et que le « fameux » mystère autour de nouveau soit enfin divulger. Malheureusement, il n’y a rien de cela dans ce 1er long-métrage assez lent, juste les très légères confrontations plus ou moins naturels et « intimes » entre nos 2 larrons en foire, plus concentrés à vivre leur propre vie qu’à attendre quelque chose des adultes, notamment des parents avec un côté on ne peut plus paternaliste – et maternaliste –, manquant sacrément de jugeote comme de psychologie.
En résumé, un énième film sur le thème de la jeunesse – ici originaire d’Argentine – qui n’apporte pas grand-chose de nouveau dans l’univers « enfance » que l’on ne connaisse déjà et vu maintes fois au cinéma...

C.LB



 
 
 
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