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Nicky Larson et le parfum de Cupidon

Sortie  le  06/02/2019  

De Philippe Lacheau avec Philippe Lacheau, Elodie Fontan, Tarek Boudali, Julien Arruti, Didier Bourdon, Kamel Guenfoud, Medi Sadoun, Pamela Anderson, Jarry et Dorothée


Nicky Larson est le meilleur des gardes du corps, un détective privé hors-pair. Il est appelé pour une mission à hauts risques : récupérer le parfum de Cupidon, un parfum qui rendrait irrésistible celui qui l’utilise…

Si la bande de Philippe Lacheau redébarque sur les écrans, c’est qu’il va y avoir à nouveau et donc forcément de la comédie bien exagérée voire même fort déjantée dans l’air, pour ne pas dire quelque peu franchouillarde sur les bords ! Cette fois, ils se sont attaqués à City hunter, un célèbre manga japonais adapté à la télévision en dessin animé de plusieurs dizaines d’épisodes et diffusé en France sous le nom de Nicky Larson, notamment dans la fameuse émission Club Dorothée (d’où sa participation furtive ici : saurez-vous la reconnaître ?) durant la fin des années 80 jusqu’au début des années 90 sur TF1.
Et pour se faire, Philippe Lacheau a décidé de rendre une sorte de vibrant et copieux hommage dit parodique à son créateur Tsukasa Hôjô tout en essayant de respecter plus ou moins à la lettre tous ses codes et cela à travers une version en images réelles - il y a bien eu une adaptation loufoque sous le nom Niki Larson en 1992 avec Jackie Chan dans le rôle titre, mais bon, autre temps autre mœurs comme on dit ! -, sans lésiner bien sûr sur les « tares » de son héros un tant soit peu obsédé sexuel, histoire de nous montrer que rien ne peut l’arrêter, pas même l’idée de passer tour à tour devant et derrière la caméra, ni de se teindre les cheveux en brun tout en s’habillant en tenue bien colorée, et encore moins d’utiliser tous les clins d’œil possibles et inimaginables de cette époque, qu’ils soient aussi bien visuels (présence de Pamela Anderson ; référence aux Musclés) que sonores (chansons du type Lara Fabian ; musiques de génériques très estampillées génération eighties) !
Autant vous dire que personne ne chicane à en faire des tonnes côté expressions appuyées, regards soulignés et exaspérations éhontées, bref, à jouer la caricature tendance « geek » dont le public jeune raffole d’ailleurs. En résumé, 1h30 d’un rythme aux scènes d’action plutôt soutenues autour d’un sérum d’amour particulièrement efficace qui va déclencher pas mal de dégâts à tous ceux – et celles – qui le respirent, sur fond d’interventions « guests » incongrues, d’humour potache bon-enfant et de publicités déguisées dans un univers « modèle » qui ne devrait sûrement pas décevoir n’importe quel fan de cette période (pour quelques-uns et unes, chère à leur enfance considérée comme bénie des dieux !)...

C.LB



 
 
 
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