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Le grinch

Sortie  le  28/11/2018  

De Scott Mosier et Yarrow Cheney avec les voix de Laurent Lafitte / de Peter Candeland, Benedict Cumberbatch, Cameron Seely...


Chaque année à Noël, les Chous viennent perturber la tranquillité solitaire du Grinch avec des célébrations toujours plus grandioses, brillantes et bruyantes. Quand les Chous déclarent qu’ils vont célébrer Noël trois fois plus fort cette année, le Grinch réalise qu’il n’a plus qu’une solution pour retrouver la paix et la tranquillité: il doit voler Noël.

Dès qu’apparaît la bouille de cette drôle de créature verdâtre, le fameux Grinch(eux), comment ne pas penser et y voir celle de l’acteur Jim Carrey qui l’avait « immortalisé » en son temps au cinéma de façon culte, en décembre 2000 pour être plus exact ? Une corrélation d’autant plus directe qu’il y mettait beaucoup du sien, les formes de rictus comme les attitudes clownesques, autant côté « méchanceté » bon enfant que question grimaces de circonstance et autres mimiques en plus. Un vrai régal et un sacré festival à lui tout seul que l’on peut retrouver d’ailleurs ici tout en animation et en...pitreries !
Si Jim Carrey a du (forcément) inspirer cette production très estampillée U.S. qui « apporte la joie et la bonne humeur » à quasiment chaque image (que de gentils personnages et plein de chants de Noël en prime – et pour cause ! -), il faut reconnaître que ce spécimen de « bête » toute verte, qui veut empêcher Noël de se reproduire, manque quelque peu de piquant (à l’image de son « poil couleur sapin » !), de fantaisie ambiante (c’est son chien Max qui lui pique souvent la vedette, parfois même celle du gros renne !), de folie narrative (pas assez d’idées « merveilleusement abominables » à la clé, lui qui déteste cette fête !), et de réparties cinglantes (les dialogues – ceux français dits par Laurent Lafitte - sont assez conventionnels et bien lisses pour ne pas incommoder ni heurter et encore moins choquer le public familial qui ira voir ce long métrage !).
Néanmoins, la réalisation de Scott Mosier (acteur dans Dogma et Clerks 1 & 2) et Yarrow Cheney (metteur en scène de Comme des bêtes) est franchement réussie, remplie de petites trouvailles scéniques (la version d’All by myself à l’orgue) et de belles « lumières électriques » (que de guirlandes allumées sur et dans les maisons de Chouville, le sapin compris !). Bref, de quoi plaire à (presque) tout le monde, surtout à celui qui aime que tout finisse bien sur fond de belles leçons de morale, de tendresse, de bienveillance et d’amabilité retrouvées....

C.LB



 
 
 
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