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Overlord

Sortie  le  21/11/2018  

De Julius Avery avec Jovan Adepo, Wyatt Russell, Pilou Asbaek, Mathilde Ollivier, Hélène Cardona, John Magaro et Iain de Caestecker


À la veille du débarquement, un groupe de parachutistes est largué en France occupée. Alors qu’ils luttent pour accomplir ce qui ressemble à une mission impossible, ils tombent sur un laboratoire secret dans lequel sont menées des expériences surnaturelles, aussi étranges que terrifiantes.

Avec Overlord, ne vous attendez surtout pas à voir sous une forme ou une autre du fameux débarquement allié sur les côtes françaises lors de la 2ème guerre mondiale, vous n’aurez que quelques très rares et néanmoins beaux visuels reconstitués en images de synthèse juste au tout début du film autour de cette gigantesque opération militaire, un point c’est tout ! Pourtant, avec un titre pareil – célèbre nom de code pour désigner la bataille de Normandie du 6 juin 1944 -, on était en droit de s’attendre au moins à plusieurs passages assez représentatifs dans le style attaques et combats. Non, cette fois, il s’agit simplement de quelques soldats U.S. fraîchement tombés du ciel, 5 survivants en mission qui vont découvrir quelque chose qu’ils n’auraient pas du voir et qui va les dépasser bien au-delà de l’imaginable !
Ni tout à fait un film de guerre ni tout à fait un film d’épouvante, Overlord est à la fois un long métrage plein d’action et d’horreur, entre bons américains et méchants nazis qui cognent dur à longueur de temps, entre tirs nourris de partout et explosions conséquentes qui s’en suivent, et surtout entre médecin douteux à la manière de Josef Mengele et expériences médicales louches où des morts-vivants défigurés type zombies récalcitrants ressuscitent à coups de piqures d’un sérum aussi incroyable – et improbable - que possible ! Alors, une production du genre « coucou fais-moi peur ! » transposée dans un passé plus ou moins récent, histoire de changer un peu du registre effrayant typique ?
Sans aucun doute, vue l’ampleur du projet produit par J.J. Abrams, maquillages trash bien glauques et effets spéciaux classiques garantis à la clé ! Même si le casting ne comporte aucune tête connue (malgré la présence de Wyatt Russell qui ressemble bigrement à son père Kurt, et celle de la française Mathilde Ollivier, vue dans Walking home et The misfortunes of François Jane !), on se laisse prendre à ce jeu de massacre déterminé (les actes de bravoure ne manquent pas !), évident voire attendu (clichés de circonstance, banalités d’usage et stéréotypes à l’appui) et violent (ça saute dans tous les sens du terme et les protagonistes deviennent parfois « aussi salauds que les boches »).
Bref, Overlord ne démérite pas beaucoup de ces semblables tels que La forteresse noire, vous savez, ces scénarios fantastico/gore pas si extraordinaires que cela sur papier mais qui à l’arrivée font leur boulot efficacement, remplissant aisément la feuille de charges à respecter scrupuleusement sans rechigner à la tâche, pardon, aux nombreuses tâches (de sang par exemple) commises...

C.LB



 
 
 
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